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2009-B- Vendredi 3e semaine ordinaire -Mc 4, 26-34 Le règne de Dieu

 Année B : Vendredi 3e semaine ORDINAIRE (Litbo03v.09)
Mc 4, 26-34 Le règne de Dieu

Nous venons d’entendre, mieux de contempler dans cette page du semeur tranquille, du grain qui pousse tout seul la manière d’agir de Dieu. Dieu jette le grain et quand arrive la moisson il met la faucille.  Entre les deux, le moissonneur sait qu’il n’a rien à faire, car c’est la terre qui produit, fait germer la semence, qui donne du fruit. Et cela arrive il ne sait comment, qu’il dorme ou qu’il se  lève.  Voilà l’agir de Dieu.

Dans une culture d’efficacité comme la nôtre, de planification et de rendement immédiat, dans une culture où le contrôle sur tout est de première importance, dans une Église  où nous percevons que  l’effort pastoral provoque chez les semeurs, les envoyés et agents de pastoral une certaine anxiété apostolique, cette parabole nous appelle de ne pas confondre la manière d’agir de Dieu et celle de notre société d’efficacité et de résultat.

Cette belle parabole doit nous servir d’examen de conscience : à quel moment être patients ou actifs ; à quel moment il faut semer et à quel moment il faut aller se coucher. Le vrai disciple est celui qui passe avec succès cet appel à semer en sachant que le processus de croissance se fait sans lui. Il pousse du seul pendant la nuit.

Il faut écouter cette parabole, cette Parole de Dieu qui est un appel à imiter le semeur tranquille. La sagesse orientale dit ne pousse pas la rivière, elle coule toute seule. Ne nous efforçons pas de contrôler la Parole, il faut seulement ne pas la gêner dit le second Isaïe  (55,10-11). Ce qui est en notre pouvoir c’est contempler ce Mystère du Royaume qui grandit sans nous ; c’est de nous émerveiller avec le cœur que nous, humains de toutes cultures, de toutes races, de toutes langues, sommes le champ Dieu.

Dès le début de son Évangile, Marc donne le ton à la grandeur de ce qui est petit, d’une graine de moutarde, la plus petite de toutes les semences et qui devient un arbre qui abrite les oiseaux du ciel. Ce que nous dit cette parabole, semé dans le champ du monde, c’est qu’il y a en nous, en chaque humain, une graine de sainteté. Le semeur a jeté en nous une graine de sainteté avec abondance et sans calcul parce qu’il veut que nous portions un beau fruit.

À votre contemplation : à vous qui fréquentez l’eucharistie,  est donné de comprendre que ce grand mystère du Royaume, de notre Église sera toujours à première vue non rentable, inefficace.

Ne confondons pas nos tâches. La nôtre est de faire de la place à la Parole, cette semence que nous retrouvons dans chaque eucharistie, méditons-la, accueillons-la dans un cœur vide et non aveuglé par l’efficacité, murmurons-la comme l’orant du psaume. La sienne est de nourrir, d’interpeller, de conduire, de transformer ce qu’il a semé dans nos cœur

Comme l’exprime la 1re lecture, ne perdons pas notre confiance car grâce à elle vous serez largement récompensés. Et la finale de la lecture disait nous sommes les hommes de la foi pour la sauvegarde de notre âme. AMEN
 

 

 

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Date: 
Dimanche, 1 février, 2009

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