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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2019-C-Luc 12, 8-12 -samedi 28e semaine ordinaire - unifier vie et baptême

Je pose une question : quel est le centre de votre vie monastique ? Qu’est-ce qui est vraiment central dans la vie d’une moniale ou d’un chrétien ? C’est la question qui se dégage de l'évangile de ce matin. Comme moniales, comme pasteur, et vous qui participez ce matin à cette eucharistie, nous avons comme vocation commune de nous déclarer pour Jésus.

2019-C-Lc 13, 1-9 -samedi 29e semaine ordinaire- habiter la lumière et non le noir

La stérilité est dans notre propre regard. Rendre nos regards moins stériles, ça dynamise une journée. Nous avons toujours quelque chose à corriger dans nos regards, dans notre façon de penser, d’agir, de vivre entre nous. Nos regards sont remplis d’impatience comme celui du propriétaire de la vigne.

2019-C-Lc 4, 38-44- mercredi 22e semaine ordinaire- prendre soin de Jésus

Quelle est cette grâce et [cette] paix dont parle Paul? Et il donne lui-même cette réponse : c’est connaître Jésus. Connaitre Jésus pacifie, réconcilie et conduit à être animé de son amour, à ne jamais prononcer un mot qui sert à diviser, jamais un mot qui apporte la guerre, de petites guerres, jamais [de] bavardages[1]. Cette grâce et cette paix ne consistent pas à résoudre tous les problèmes, mais bien à entrer au cœur des problèmes pour les voir de l’intérieur.

2019-C-Lc 6,1-5 - samedi 22e semaine ordinaire - nouvelle constitution évangélique

e jour de sabbat apporte un langage éminemment symbolique. Luc, comme les autres évangélistes, ne transcrit pas les paroles de Jésus. Jésus n’a rien écrit. Il interprète, après s’être renseigné, ce qu’il a cru entendre de ce qu’on lui a dit de Jésus. Jean Yves Leloup, analysant le Cantique des cantiques, affirme que nous ne sommes pas les gens du Livre, mais les gens de l’interprétation[1]. Jésus ne livre jamais des recettes toutes faites. Il nous invite, dois-je dire, il nous condamne à le comprendre.

2019-C-Lc 6, 20-26 - mercredi 23e semaine ordinaire- pour qui vivons-nous?

Jésus soulève une question de grande importance. Pour qui vivons-nous ? Non pas pourquoi, mais pour qui vivons-nous ? On peut bien vivre sans «pourquoi», mais peut-on vivre sans «pour qui» ? Corollaire à cette question, une autre est à soulever : de qui suis-je responsable ? C’est dans la réponse à ces deux questions que nous nous trouvons ou pas sur le chemin des béatitudes énoncées par Jésus. Non pas arrivés, mais en chemin.

2019-C- Jn 3,13-17 - la croix glorieuse

Voilà un signe où l’on apprend bien plus que l’on voudrait savoir. Cette croix est un miroir. La croix comme miroir. En la regardant, chacun y voit quelque chose. Le miroir a le pouvoir de démasquer les faussetés. Devant la croix, chacun se voit à découvert, dans toute sa vérité, sa nudité. Certains en rougissent. D’autres se frottent les yeux en se demandant s’ils ont bien vu. D’autres s’empressent de s’éloigner du miroir.

2019-C-Lc 7,31-35- mercredi 24e semaine ordinaire - vivre notre foi hors les murs

Il y a beaucoup de profondeur dans cette scène du gamin qui joue de la flûte. S’y cache un mouvement de vivre notre joie dehors, sur les places publiques. Se profile tout le rêve de Dieu, tout son projet messianique, d’implanter sa tente au cœur de monde. Dieu, le Dieu de nos origines, veut que tous les humains soient sauvés par la joie. La bonne nouvelle que ce mois missionnaire d’octobre annonce, c’est la joie.

2019-C-Mt 18, 15-20 -mercredi 19e semaine ordinaire - beauté de faire Église

i le baptême nous ordonne au service de la Résurrection du monde (Mgr Roméro), vivre ensemble est une « ordination » au service de la charité. Au service de la rédemption de nos conflits. La communauté est une véritable école, un atelier de pratique de la beauté de Dieu. Ce comportement nouveau prend forme en nous quand nous sommes séduits par la beauté de l’agir de Jésus.

2019-C-Mt 20, 1-16 -mercredi 20e semaine ordinaire- histoire de jalousie

On dit souvent aux enfants que ce n’est pas beau d’être jaloux. Il faudrait aussi le dire aux adultes que nous sommes. L’histoire racontée par Jésus, dans laquelle on va travailler à la vigne à la première comme à la dernière heure du jour, en est une où la jalousie pousse ceux de la première heure à vouloir plus que ceux de la dernière heure. Cette histoire nous colle à la peau jusqu’à notre mort.

2019-Jn 1, 45-51-samedi 20e semaine ordinaire- Barthélemy- évangéliser par amitié

Quelle belle histoire d’amitié ! Philippe et Nathanaël étaient proches l’un de l’autre. Philippe posait sur Nathanaël un regard de bienveillance, un regard qui lui disait comment il était important dans sa vie. Ce regard ouvre sur des échanges en profondeur. C’est la conclusion que l’on peut tirer de la relation entre Philippe qui s’empressa de faire connaître à son ami Barthélémy ou Nathanaël ce qui lui arrivait. Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus, fils de Joseph, de Nazareth.

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