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Ordinaire

2021-B-Lc 19, 11-28 - mercredi de la 33e semaine du temps ORDINAIRE- risquer pour vivre

Nous favorisons tous à des degrés divers le protectionnisme qui consiste à se protéger contre des envahisseurs aux aguets. Son effet négatif est de nuire aux autres. L’incontournable message de cette parabole est sans équivoque : pour ne pas mourir, il faut risquer. Refuser le risque, c’est la mort. La fécondité est le fruit du risque. À lire cette parabole, celle des talents (Cf. Mt 25, 14-30), celle du semeur (Cf. Marc 4,1-20), il s’en dégage que le principe de précaution ne porte pas la signature Jésus-Christ tant le risque apparaît inséparable de sa vie.

2021-B-Mc 13, 24-32- dimanche de la 33e semaine du temps ORDINAIRE- perce-neige demandée

Se termine la COP 26 où il a été abondamment question de l’effondrement de la maison commune. Nous sommes entourés de collapsologie, de scènes d’effondrement, de bouleversements atmosphériques, de migrants pour qui le soleil s’obscurcit, la lune dans leur nuit ne brille plus, leurs rêves se sont évanouis. Mais les signes de désespoir ne sont pas toujours visibles. Quelqu’un m’annonçait récemment la mort d’un père de trois jeunes enfants qui s’était pendu dans son garage. Personne n’avait vu ou entrevu son désespoir.

2021-B-Lc 18, 1-8 - samedi de la 32e semaine du temps ORDINAIRE- regarder en avant

Comprenons bien. Il ne s’agit pas ici d’une tentative pour amener Dieu à faire nos volontés. Combien de personnes disent ne plus croire en Dieu parce qu’il ne leur a pas accordé ce qu’elles demandent. Une telle perception du sens de la prière entraine une fausse image de Dieu, celle de quelqu’un qui détient les clés de tous nos problèmes. Dieu ne s’achète pas et nos cris ne sont pas des moyens pour faire plier Dieu. Le risque est réel de comprendre cette parabole à l’envers. Elle pose la question de notre image de Dieu. Mal comprise, cette parabole nous déresponsabilise.

2021-B-Lc 17, 11-19- mercredi de la 32e semaine du temps ORDINAIRE- pouvoir de la gratitude

Vous l’ignorez sans doute, il existe aux États-Unis des laboratoires qui étudient les circonstances et les conséquences de la gratitude. La première conséquence, rapporte-t-on, est que la gratitude est le carburant de nos relations aux autres. Elle naît d’événements hors de nous. Elle ouvre sur l’émerveillement des petites choses anodines, une température agréable, une levée du jour magnifique, l’arrivée à l’heure, etc. Elle fait se sentir plus heureux, plus relié aux autres, plus vivants.

2021-B-Lc 16, 9-15 -samedi de la 31e semaine du temps ORDINAIRE- Dieu nous précède en humanité

Nous avons bien ancré en nous une soif de pouvoir, de profits, de plaisirs jusqu’à oublier notre dignité. Nous avons aussi ancré en nous l’esprit des Béatitudes et du Sermon sur la montagne qui promeut une terre fraternelle pour croître en humanité. Dieu et l’argent. L’appétit de l’avoir et la soif des Béatitudes.

Pour vaincre ce tiraillement, nous avons comme accompagnateur un Dieu fait homme. Un Dieu qui nous précède sur le chemin notre humanité, qui marche avec nous à la recherche de notre véritable identité. Qui a jaugé l’Esprit du Seigneur (Cf. Is 40,13) ?

2021-B- Lc 14, 25-33- mercredi de la 31e semaine du temps ORDINAIRE- jeûner de soi-même

Qui peut comprendre les chemins du Seigneur (Sg 9, 13) ? Qui peut comprendre que chercher ses intérêts n’est pas le chemin du Seigneur ? Le message entendu dans ce passage est simple, facile à comprendre, mais difficile à vivre. Nous sommes des humains incomplets quand tout tourne autour de notre « moi ». S’enfermer sur soi-même signifie goûter au venin amer de l’immanence, et en tout choix égoïste que nous faisons, l’humanité aura le dessous (Cf. EG n.77).

2021-B-Lc 14, 1.7-11 -samedi de la 30e semaine du temps ORDINAIRE- notre futur moi

Chacun est appelé à faire sa part. Et quelle est la part de Dieu ? La réponse nous est donnée dans ce passage que nous venons d’entendre. Celui qui s'abaisse sera élevé (Lc 14 :11). Jésus offre un nouvel art de vivre. Il présente une alliance nouvelle, un monde sans rivalité ou personne n’écrase personne, où il n’y a plus ni esclave ni homme libre (Cf. Ga 3, 28). Il présente notre futur moi, pour citer le titre d’une conférence internationale en avril 2017, où l’avenir est profondément lié à celui des autres et qui surmonte la différence sociale entre les deux sexes, établissant une égalité entre l'homme et la femme[1].

2021-B-Lc 13, 22-30- mercredi de la 30e semaine du temps ORDINAIRE- chemin d'humanté

Pour plusieurs, l’évangile de la porte étroite n’est pas une bonne nouvelle tant il faut « arriver » à se dépasser, à être tous les jours meilleurs si l’on veut passer par cette porte, dite étroite. Mal compris, ce texte présente l’image d’un Dieu pervers, punitif, moralisateur, rejetant les non-purs. Songeons au beaucoup [sont] d'appelés et peu d'élus (Cf. Mt 22,14).

Ces images ne collent pas avec d’autres passages d’un Père accueillant les mal-aimés, généreux pour l'ouvrier de la dernière heure, pardonnant l’égarement de la brebis, compatissant le désarroi des disciples d’Emmaüs.

2021-B-Lc 12, 35-38- une vie orchidée -réflexion pour le départ d'une femme de foi

Je vous propose une image pour vous réconforter dans votre tristesse. C’est celle d’un poète hongrois, Miklós Radnóti, emprisonné à cause de sa foi juive et mort en prison sous le régime communiste. Il écrit dans une lettre à sa femme : J'étais une fleur, je suis devenu une racine maintenant.

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