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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2022-C-Mt 13, 24-30 -samedi de la 16e semaine ORDINAIRE- que voyons-nous ?

Nous avons beaucoup d’idées sur le semeur. Ce n’est pas suffisant d’avoir des idées sur le semeur qui sont souvent déconnectées de la réalité. L’image du semeur peut devenir ridicule si on en perd sa racine profonde. C’est la réalité de son geste, sa profondeur qui compte vraiment. La parabole du semeur recadre notre regard, donne une direction à nos gestes, inspire des attitudes nouvelles et pousse à poser des gestes évangéliques.

2022-C-Mt 13, 1-9- mercredi de la 16e semaine ORDINAIRE- et si tout n'allait pas si mal

J’ouvre cette brève réflexion estivale par cette observation d’Etty Hillesum : Il ne suffit pas de te prêcher, mon Dieu, pour te transmettre aux autres, pour te mettre au jour dans le cœur des autres. Il faut dégager chez les autres la voie qui mène à toi, mon Dieu, et pour ce faire, il faut être un grand connaisseur de l’âme humaine.

2022-C-Mt 11,15-27- mercredi de la15e semaine ordinaire- en invitant à lui

En invitant à Lui. Jésus pose un beau geste qui le fait poète social (Pape François). Il crée de l’espoir là où le fardeau à porter est lourd ; là où l’intensité des sentiments désagréables est vivement ressentie. Mine de rien, Jésus apporte sa petite contribution pour soulager le poids de la vie.

2022-C-Mt 12, 14-21 -samedi de la 15e semaine ORDINAIRE- Jésus est-il mort pour nous sauver ?

Comprends-tu ce que tu lis, demande Philippe à l’eunuque (cf. Ac 8,30-31) ? Il s'approche d'un eunuque éthiopien qui arrive à peine à déchiffrer l'araméen dans lequel est écrit le livre d'Isaïe. Il n’arrive pas avec des concepts théoriques et moraux. Il lui parle simplement de son expérience avec le Maître. Il l'accompagne dans sa tentative et soulève en lui des questions auxquelles il répond de manière si simple que l'étranger veut être baptisé. Et Philippe lui parle de Jésus sans recourir à ce qu’il a appris et lu sur lui, seulement de son impact dans sa vie.

2022-C-Mt, 10, 24-33- samedi de la 14e semaine ORDINAIRE- entrons dans la danse divine

À contempler en profondeur ce matin, trois belles images : regarder les oiseaux du ciel, contempler le lys des champs et celle de ne pas servir deux maîtres. Sous ces images, Matthieu présente un Dieu qui n’est pas l’éternel menaçant dont le regard ne broie que du noir. Il présente un Dieu qui sait contempler notre beauté profonde, celle de notre monde ; un Dieu capable d’entrer en relation d’amour avec toute la création.

2022-C-Mt 10, 1-7 -mercredi de la 14e semaine ORDINAIRE-qu'est-ce que ce choix ?

Je suis toujours ému en lisant ce choix de Jésus qui ne s’appuie sur aucun CV remarquable. Jésus ne manifeste aucun intérêt à rechercher des candidats ayant une grande compétence administrative et jouissant d’un leadership reconnu. Il ne recherche pas des candidats reconnus pour leur intelligence supérieure et capables d’entreprendre des études doctorales en science de la religion. En privilégiant des gens ordinaires, sans compétences universitaires, Jésus répond à la question pour vous qui suis-je ? Il laisse voir autrement, Dieu (Raphael Buyse).

2022-C-Mt 9, 14-17;- samedi de la 13e semaine ORDINAIRE-dé-croire pour croire.

Il est difficile de comprendre Jésus si l’on n’entre pas profondément dans son « intérieur ». C’est l’intelligence de la vie humaine de Jésus autant qu’il se peut qui est capitale, écrit Marcel Legaut, pour saisir son attitude face aux questions qui lui sont posées. C’est en partant de l’homme Jésus, du Jésus humain, que nous saisissons que ses réponses ouvrent sur du neuf impossible à coudre sur du vieux. Chaque réponse de Jésus appelle à une mise à jour de notre compréhension pour retrouver l’esprit de Jésus.

2022-C-Mt 7, 15-20 - mercredi de la 12e semaine ORDINAIRE-rêvons d'un beau fruit

l y a toute sorte de fruits : ceux que l’on cueille pour s’en nourrir, que l’on savoure avec joie ; ceux que l’on rejette parce que rabougris et qui empoisonnent nos regards. Il y a des fruits qui embellissent nos saisons, d’autres nous font désespérer si nous ne savons pas leur donner une année de plus avant de les arracher (cf. Lc. 13, 7).

Jean de la Croix, pour qui sait s’en approcher même de loin, attire notre attention sur le désir de Dieu qu’aucun désir immédiat, matérialiste ne semble étouffer. Matthieu présente ce désir sous l’image d’un beau fruit à porter. Quelqu’un, plus exactement quelqu’une, Mirabai Starr, philosophe des religions, parle de ce désir comme un aimant, le plus précieux du monde, qui est entré dans nos vies et dont le baiser d’amour ne nous quitte jamais.

2022-C-Lc 9, 11-17- fête du Corps et du Sang du Christ- Dieu a faim de nous

Un mot ce matin, souviens-toi. Cette Fête-Dieu comme on l’appelait autrefois, cette fête du corps et du sang du Christ, est le sacrement de la mémoire. Nous insistons beaucoup sur ce qu’a fait Jésus, nous oublions ce qui se passe dans ce qu’a fait Jésus.

Ce qui se passe est déraisonnable. L’abaissement de Jésus est déraisonnable. Personne ne lui ravira sa dernière place (Charles de Foucauld). Devant cet abaissement, nous avons une «petite foi». Nous comprenons sans comprendre.

2022-c-Jn 16, 12-15- Trinité- Un Dieu dans avec nous

Ô Seigneur notre Dieu qu’il est grand ton nom par tout l’univers. J’ai encore beaucoup de choses à vous dire. En quelques mots, Jésus exprime que nous n’aurons jamais fini de saisir Dieu. Ce que cette fête nous dit : Dieu est relation, communion. Un psaume chante : ne jamais nous rassasier d’habiter ensemble tous les jours de notre vie (Ps 8)

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