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Carême

2019-C-Jn 8, 31-42 -mercredi 5e semaine du carême- la louange au coeur de la passion

Un vieil adage chrétien dit : donnons aux autres le fruit de notre contemplation. Que contemplons-nous dans les lectures entendues ? Qu’est-ce qui nous brûle le cœur à l’écoute du récit des jeunes gens dans la fournaise et celui de Jésus au milieu d’une autre fournaise ? Au moment d’entrer dans la semaine sainte, la liturgie nous présente une double bénédiction, celle d’un roi foudroyé par la confiance de jeunes gens en leur Dieu, celle de Jésus qui louange sa relation filiale avec le Père et qui soulève tant d’incroyance chez des croyants.

2019-C-Jn 11, 45-57 -samedi 5e semaine du carême- vivre dans le couloir de la mort

À lire attentivement, à analyser les écrits sur Jésus, il est facile d’en déduire qu’il a parcouru son chemin parmi nous comme dans un Vendredi saint permanent. Il ne fut pas gâté par la vie. Tout lui arrivait, lui tombait dessus. Adulé et rejeté ; recherché et accusé. Jésus n’a pas vécu étendu sur un canapé doré et confortable au risque de s’endormir. Il n’a pas passé sa vie à «végéter» sur la place publique, attendant qu’on l’embauche (cf. Mt 20, 1-16). Il ne s’est pas contenté de nous offrir de belles paroles, il a laissé sa trace, une trace indélébile qu’il a payée à fort prix.

2019-C-Jn 7, 40-53- samedi 4e semaine carême- être sur la croix plutôt que de la contempler

Jésus n’a pas froid aux yeux. Même si l’origine de cette expression demeure ambigüe, elle est comprise comme quelqu’un qui est audacieux, décidé, hardi. Dis négativement, ne pas avoir froid aux yeux se comprend comme quelqu’un qui n’est pas un lâche, pas un peureux. Cette attitude de Jésus a fait reculer les soldats. Ils furent impressionnés par ce qu’ils ont vu : quelqu’un d’humainement inimaginable. Cela les a transformés complètement.

2019-C- Lc 5, 27-32- samedi des cendres - se convertir ensemble

Ce temps qui commence n’est pas seulement un temps de conversion personnelle. C’est en tant que peuple que nous entrons en carême, que nous levons les yeux vers le Seigneur. Non pas que notre démarche personnelle soit sans valeur, mais parce que nous appuyer sur Dieu ne sera jamais une démarche solitaire. Nous ne pouvons nous déresponsabiliser de la communauté des croyants. Paul écrit aux Romains: si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui (12, 26).

2019-C-Lc 11, 29-32- mercredi 1ière semaine carême- Jonas

Dès qu’on m’invite à m’engager dans une cause, une question surgit : pourquoi moi ? Il est facile d’énumérer une kyrielle de raisons pour ne pas accepter de s’engager socialement, humanitairement, dans sa paroisse. S’impliquer dans une cause soulève beaucoup d’hésitations. Que ce soit de s’engager dans une vie de couple, d'avoir des enfants, de s’engager dans la vie religieuse ou dans une activité sportive, cela exige un don de soi.

2019-C-Mt 5, 43-48 -samedi 1ière semaine carême- unifier le divin et l'humain

Frère, tu aimes tes ennemis de telle façon que nul ne discerne quelle différence il y a pour toi entre eux et tes amis. Ces mots sont d’un saint évêque du IVe siècle, Zénon de Vérone. Dit autrement : que personne ne distingue une différence en nous entre aimer Dieu et aimer nos ennemis, nos opposants. Dieu, par sa demande d’aimer nos ennemis, a unifié en nous l’humain et le divin. Voilà le projet de notre carême qui nous est présenté aujourd’hui

2019-C-Mt 20, 17-28 mercredi 2e semaine du carême- fatigué de vivre avec soi-même ?

Voici deux fils qui ont quitté leur père sur-le-champ. Leur mère, elle, ne les a pas lâchés. Comme toute mère, elle avait de grands rêves pour ses deux fils. Elle faisait du lobbying. Elle rêvait de voir ses deux enfants chéris en haut de la pyramide, occuper les meilleures places aux côtés de Jésus, l’un à droite et l’autre à gauche (cf. Mt 20, 20-21). Ces deux fils avaient tellement de caractère qu’ils ont même demandé à Jésus de faire descendre le feu du ciel sur un village samaritain inhospitalier (cf. Lc 9, 54). Jésus, lui, les surnomma les fils du tonnerre (cf. Mc 3, 17).

2019-C-Lc 15,1-3; 11-32 - samedi 2e semaine du carême- celui qui dénoue les noeuds

Ce texte n’a jamais fini de nous parler. Il faut toujours nous assurer qu’il nous parle encore, qu’il ouvre une porte encore inédite de sens. Monte en moi cette prière de Charles de Foucauld, que vous êtes bon, ô mon Dieu. Nous percevons ce Père comme miséricordieux. Nous comprenons rarement que Jésus vient de nous raconter l’histoire de la bonté. De sa bonté. Dieu seul est bon, dit Jésus au jeune homme riche (Mt 19, 17). Quand on accueille sans condition quelqu’un qui est tatoué de crimes, de révoltes ouvertes, cela demande de la bonté, de la tendresse.

2019-C-Mt 5, 17-19- mercredi 3e semaine carême- amendement constitutionnel

Aujourd’hui, Jésus nous invite au dépassement qui inscrit l’infini du désir de Dieu dans le quotidien de nos vies1 pour citer Daniel Marguerat, un exégète protestant. Respecter une loi, mettre en pratique ces ordonnances, les garder [pour qu’elles soient] votre sagesse et votre intelligence aux yeux de tous les peuples (Dt 4, 5), c’est en soi tout un défi. Mais Jésus en rajoute. Il appelle à un changement radical, non à un changement de la loi, mais à un changement de notre relation à la loi.

2019-C-Lc 18, 9-14 -samedi 3e semaine carême-prière bavardage

Au siècle dernier, Padre Pio soulignait que c’est un coeur à coeur avec lui qui incite Dieu à nous écouter. Nos deux priants ne prennent pas ce chemin de la prière. Ils sont plutôt contaminés par leur relation avec eux-mêmes. L’un se trouve beau. Il fait l’éloge ce qu’il voit dans le miroir. Il se contemple. L’autre se trouve misé-rable, un peu découragé par la liste de ses laideurs. Il ne percevait pas la beauté de son hôte intérieur.

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