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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année a

2008 - A- Lc 10 1-9- Saint Luc-

Cette page s’adresse à chacun d’entre nous et non seulement aux «soixante-douze». Elle offre à notre contemplation l’identité de tout «envoyé». Elle ramasse en des mots bibliques tout ce que j’exprimais tantôt sur l’art d’être des bénévoles auprès des psychiatrisés : «Ne rien emporter, se désarmer, se faire pauvres, et, dans cet état, se savoir «agneau au milieu des loups». Et comme si cela n’était pas suffisant, Jésus ajoute : il faut leur annoncer la paix. Annoncer Jésus, évangéliser notre monde n’est possible qui si l’envoyé dégage une grande paix intérieure

2008-A-Lc 14, 1-6 Vendredi 30e semaine ordinaire -repas chez un pharisien

En accueillant Benoît XV1, à l’Élysée, le président Sarkozy déclarait que la dignité humaine s’est imposée comme une valeur universelle. « A l’heure, dit-il, où ressurgissent tant de fanatismes, à l’heure où les égoïsmes les plus durs menacent les relations entre les nations et au sein des nations, cette option absolue pour la dignité humaine (que vous représentez très saint Père), et son ancrage dans la raison doivent être tenus pour un trésor des plus précieux ».

2008-A : Dimanche 19e semaine ordinaire -Mtt 14, 22-33- l’imprenable fragilité

Ce matin, devant nos yeux, des images fortes, des images qui ressuscitent : celle de l’ouragan «si fort qu’il pourfendait les montagnes» et du «murmure d’une brise légère» ; celle d’une mer agitée, un monde agité et celle d’une toute petite embarcation fragilisée par les vents contraires.

2008-A : Dimanche 18e semaine ordinaire -Mtt 14, 13-21-nourrir des affamés de Dieu

Nous avons cette redoutable mission, cette mission inatteignable de « vivre comme des paroles de Dieu ». Cette seule affirmation devrait nous donner du vertige. Notre joie, notre bonheur, notre vocation, n’est pas de savoir quelque chose au sujet de Dieu- les agnostiques aussi connaissent quelque chose de Dieu en le niant- mais de Le posséder en nous-même. Il ne s’agit pas de démontrer l’existence de Dieu mais de Le montrer.

2008-A : Martyrs canadiens- Jn 12, 24-26

Une fête non pour réfléchir sur une histoire passée, mais pour contempler aujourd’hui un itinéraire non révolu. Il s’agit moins de savoir qui étaient ces martyrs (Jean de Brébeuf, Isaac Jogues et leurs compagnons), mais bien qui sont-ils pour nous? Que nous disent-ils aujourd'hui? Ils nous disent – et quelle parole pour notre aujourd’hui de foi tellement perturbée! — que « rien, ni la détresse, l’angoisse, la persécution, la faim, le danger, le supplice ne peut nous séparer de Dieu » (1re lecture).

2008-A : Dimanche 14e semaine ordinaire - Mtt 11, 25-30 Père, je te rends grâce

« Je te bénis, Père, d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir, dans ta bonté, révélé aux petits ». Ce qui est caché, ce qu’ignorent les sages et les savants, ce que ne perçoivent pas les puissants du monde, de notre monde, mais qui fait la joie des « petits », de ceux et celles qui écoutent la Parole de Dieu avec les oreilles du cœur, c’est que notre Dieu n’est pas un Dieu écrasant, sorte de Pharaon, un Dieu idole devant qui l’on s’incline par peur.

2008- A : Dimanche 20e semaine ordinaire-Mtt 15, 2-28 la canannéenne

Si nous écoutons cette page un peu distraitement comme il nous arrive de le faire, nous sommes étonnés par l’attitude hautaine de Jésus. Son silence « il ne lui répondit rien » est révélateur de son manque d’intérêt à sa demande. Et quand il lui adresse la parole, c’est avec des mots grossiers, choquants qu’il le fait, « je ne suis pas venu pour les chiens ».

2008-A-Lc 17,26-36- Vendredi 32e semaine ordinaire- on mangeait, on buvait

Deux paysages s’offrent à nous dans cette lecture de Luc : celui de l’éphémère, de la recherche immédiate de la réussite, du plaisir caractérisé par le « manger, boire, acheter, planter, bâtir », par la destruction de Sodome – à noter que l’Évangile ne condamne pas cette manière de vivre - et l’autre, en filigrane, qui laisse apparaître notre destinée commune. Deux paysages, deux manières de bâtir sa vie : sur le sable ou sur le roc. Consommer pour consommer, posséder pour posséder ou concevoir notre vie comme un chemin vers une autre vie

2008-A-Lc 17, 1-7- Lundi 32e semaine ordinaire- vivre ensemble, un chemin sainteté

La sainteté, c’est rendre la vie belle aux autres. C’est être la joie des autres. Compliqué ? C’est répandre autour de nous du bonheur en nous comportant d’une manière telle que notre présence ne soit pas quelque chose de crucifiant pour les autres. Ce chemin là - rendre les autres heureux, leur rendre la vie plus facile - passe par une vie mystique, une vie « semblable » dans la mesure où cela est humainement possible, à celle de Jésus. C’est à cette élévation, à cette hauteur que nous appelle la lecture de l’évangile de ce jour.

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