Vous êtes ici

Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

2008-A-Lc 17, 1-7- Lundi 32e semaine ordinaire- vivre ensemble, un chemin sainteté

Année A : Lundi 32e semaine ordinaire (Litao32l.08)
Lc 17, 1-7 vivre ensemble, un chemin sainteté

La sainteté, c’est rendre la vie belle aux autres. C’est être la joie des autres. Compliqué ?  C’est répandre autour de nous du bonheur en nous comportant d’une manière telle que notre présence ne soit pas quelque chose de crucifiant pour les autres.  Ce chemin là - rendre les autres heureux, leur rendre la vie plus facile - passe par une vie mystique, une vie « semblable » dans la mesure où cela est humainement possible, à celle de Jésus. C’est à cette élévation, à cette hauteur que nous appelle la lecture de l’évangile de ce jour.
 
L’Évangéliste et son appel « si sept fois par jour, il se repend et tu pardonnes » nous convoque, nous assigne cette mission de bâtir entre nous le vrai bonheur : vivre dans l’harmonie, de cette harmonie mutuelle qui est le trésor des trésors parce qu’elle nous comble plus que tout.  Cette manière « trinitaire » de vivre est notre seule et vraie grandeur. Elle nous permet  de nous réaliser pleinement. Nous sommes des êtres de relation, d’ouverture, d’accueil de l’autre. Quand nous vivons refermés, recroquevillés sur nous-mêmes nous crucifions l’évangile. Nous refusons de l’Annoncer. C’est ça, la bonne nouvelle.

Il ne s’agit pas de briller, de dominer, d’imposer mais de rayonner l’Évangile. Et la « meule au cou », c’est qu’en ne rayonnant pas cette page, nous mettons en péril l’avenir de Dieu dans notre monde.  Dieu entre dans notre histoire, nos cultures par ce chemin… d’incarnation. N’y a-t-il pas plus belle saveur d’évangile que cette remarque tout simple de votre compagne que je visitais sur son lit d’hôpital « Elles sont tellement bonnes pour moi ». Paul vient de dire cela autrement : « être ami du bien, saint » 

Nous sommes chargés d’un destin impossible mais incontournable : vivre entre nous de la vie même de Dieu, de la vie nuptiale de Dieu ; de faire voir qu’être en présence de Dieu et être avec nos compagnes, c’est la même chose. N’avons-nous pas chanté lundi dernier : « ils sont nombreux les bienheureux qui n’ont jamais fait parler d’eux, qui n’ont pas laissé d’image… ils ont aimé sans cesse de leur mieux autant leurs frères que le bon Dieu ».   

Nous sommes chargés de devenir des collaborateurs, des réalisateurs, des créateurs de cette nouveauté : vivre ensemble en régime nuptial. En régime trinitaire. Ce régime-là passe par une réduction à néant de nos pulsions, fruits de nos « humaineries » pour nous transformer en pardon « sept fois par jour ».  Les apôtres ont tellement compris l’énormité de cet appel à rayonner de ce régime nuptial, celui-là même qui se vit dans la Trinité, qu’ils ont demandé à Jésus  « augmente en nous la foi ». Augmente en nous la capacité de faire des choses qui n’ont pas d’allure : « Déracine-toi et va te planter dans la mer ».  Dans ce contexte, le « tenez-vous sur vos gardes » est une recommandation pleine de sagesse puisque ce comportement là nous pousse à la limite de l’humainement possible.

À votre contemplation : Ce que l’auteur Saint-Exupéry écrivait dans Citadelle « de correction en correction, je marche vers Lui » (Citadelle ch 103),  Saint Paul exprimait cela autrement tantôt : « être ni arrogant, ni coléreux, ni violent… mais d’être ami du bien, raisonnable, juste, saint, maître de lui ».  Ce programme nous fait « ce peuple immense de ceux qui t’ont cherché ».  Il est un chemin qui parle que nous sommes des « amis du bien » et d’être « pour le monde des foyers de lumière »(Acc). AMEN.

Évangile: 
Année: 
Pérode: 
Date: 
Lundi, 1 septembre, 2008

Ajouter un commentaire

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.
Image CAPTCHA
Saisir les caractères affichés dans l'image.