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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année a

2017-A-Mtt 18, 21-35- mardi 3e semaine carême-envers qui ai-je une dette ?

La perfection chrétienne ne consiste pas à s’attacher aux biens, mais à s’en détacher. Comme le démontre cette parabole du serviteur qui reçoit la remise de sa dette colossale, mais qui refuse d’écouter la demande de prolongation d’une somme dérisoire, cela est très difficile. Le détachement de Dieu est plus spontané que le détachement aux biens. Cela a pour conséquence un dérèglement du comportement humain.

2017-A-Lc 1, 26-38 Annonciation de Marie- la fête du Oui

Oui, je le veux. Cette réponse de Marie est au centre des «oui» de l'histoire. Il fut précédé par celui d'Abraham qui a obéi à Dieu, se poursuivit dans celui de Moïse et son «oui» à l'espérance d'une promesse, pour se continuer dans celui du prophète Isaïe qui répond à Dieu qu'il a des lèvres impures. En Marie, il ouvre la porte à un autre «oui», celui d'un Dieu qui a compris qu'il n'est pas suffisant de faire des déclarations d'amour.

2017-A- Jn 5, 1-16 - mardi 4e semaine carême - où est passé notre humanité ?

Je n’ai personne pour me plonger dans la piscine. C’est la réponse du paralysé à la question de Jésus: veux-tu être guéri ? À travers le paralysé, c’est à nous que Jésus pose une question d’une envergure sociale; cette question sera insoluble si chacun de nous et notre société dans son ensemble passent outre sans arrêter près des chassés de leur terre et pays dévastés, des sans-abris de nos villes qui se déclarent des sanctuaires de l’accueil.

2017-A-Jn 7, 40-53- samedi 4e semaine carême- mésentente sur Jésus

C’est l’expérience de notre première rencontre avec quelqu’un qui nous donne une «orientation», un «feeling» pour la suite. Dans notre évangile, ce matin, le «feeling» n’était pas très favorable. Il prenait plusieurs directions. Certains croyaient que c’était lui, le Christ, d’autres estimaient que ses origines le défavorisaient. Les soldats étaient étonnés de voir un homme ordinaire ne pas parler comme les autres.

2017-Mc 8, 14-21 -mardi 6e semaine ordinaire - thérapie choc

Que Jésus explique-t-il ? Qu’il ne faut pas réduire sa parole et ses gestes à ce que nous en comprenons. Vous ne comprenez pas. Jésus fait comprendre à ses disciples que son geste du pain multiplié est plus grand que ce qu’ils en voient. Vous avez des yeux et vous ne voyez pas. Il ne suffit pas d’avoir des yeux pour voir. Il y a tant d’yeux qui ne voient pas, parce qu’éblouis par ce qui brille. Ces yeux n’atteignent pas l’immensité de l’insondable. Il ne suffit pas d’avoir des oreilles pour entendre. Nos oreilles ne sont pas toujours ouvertes à l’Esprit de Dieu. Et puis qu’écoutons-nous ?

2017-A-Mc 9, 2-13-samedi 6e semaine ordinaire- sur quelle montagne, vivons-nous notre foi ?

D’abord une observation. Les proches de Jésus, à commencer par Pierre, Jacques et Jean, avaient déjà pris des habitudes : avec Jésus, ils se retiraient à l’écart pour prier. Revigorés, plus forts, ils redescendaient dans la plaine. Ils savaient. Ils croyaient savoir qui était Jésus.

2017-A-Mc 9, 30-37-mardi 7e semaine ordinaire- semeurs de zizanie ?

Quel carambolage que cette scène des proches de Jésus qui s'affrontent pour savoir qui est le plus important, qui a le plus d'influence auprès de Jésus ! Ce carambolage, en sourdine, si Jésus n'y avait mis un terme rapidement, aurait pu avoir des conséquences désastreuses. En tout groupe, il y a des résistances ouvertes, des résistances cachées, des résistances malveillantes (Pape, à la Curie, 22/12/16).

2017-A-Mc 10, 28-3- mardi 8e semaine ordinaire- frère universel

Disons-le, Jésus n’a rien contre la famille. Le pape vient d’y consacrer une importante exhortation apostolique. Mais cet appel rejoint l’aventure de Jésus. Il est sorti du Père, a quitté une résidence luxueuse pour se trouver sans logis, sans demeure où se reposer (cf. Mt 8, 20). Sa sortie inaugure l’arrivée d’un grand nombre de frères (Rm 8, 29). À tous ceux qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu (Jn 1, 12).

2017-Mt 6, 6-15- mardi 1e semaine du carême -Père, un mot à connaître

Jésus ne dit pas : l’homme ne vit pas de pain. Il dit que l’homme ne vit pas seulement de pain. Comment aujourd’hui prendre conscience de cela quand autour de nous se déploie le spectacle désolant des miséreux de la faim ? Quand la mondialisation enrichit les riches et appauvrit les pauvres, qu’elle produit un petit nombre de gros gagnants et beaucoup de petits perdants (Pascal Lamy, Le Devoir, juin 2016).

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