Vous êtes ici

Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année a

2017-A-Jn 1, 29-3 mardi temps de Noël- on ne finit pas de reconnaître Jésus

Le «lieu» de la naissance de Jean est le sein de sa mère. Là, il s’est réjoui de l’arrivée de Jésus. Le «lieu» de l’engendrement de Jésus est dans les entrailles de Dieu. Au commencement, le Verbe était Dieu. C’est ce secret que Jean nous fait découvrir quand il déclare ceci: je ne suis pas le Messie. Je ne suis pas né de Dieu. Je ne suis pas celui par qui tout a été fait (Jn 1,3). Je ne suis pas la vraie lumière.

2017-A-Mc 1, 21-28 -mardi 1er semaine ordinaire- la beauté de l’effacement

Quelle étonnante demande de la part de Jésus? Ne parle pas de moi, lui demande-t-il. Ne me fais pas de publicité, car tu risques de mal me faire connaître. Jésus est sorti de son Père, est venu vers nous pour des motifs de charité et non pour promouvoir un culte à sa personne. Dans son être profond, dans sa nature profonde, le premier réflexe de Jésus est de ne pas se faire admirer, de ne pas se faire dire qu’il est beau, gentil et fin.

2017-A-Mc 2, 13-17- samedi 1er semaine ordinaire -Lévi ou réformer ce qui est déformé

Nous aimons tous des histoires qui finissent bien. Cette page nous en offre une très belle, presque inimaginable. Jésus ne rend pas beau ce qui est laid en Lévi. Il ne rend pas bon ce qui est mauvais. C’est une belle histoire de transformation comme celle d’un Saül, tombé de son cheval. Histoire qu’on retrouve au cœur de tous les témoignages d’hommes et de femmes qui ont vraiment rencontré Jésus. Jésus nous parle de transformation. De renversement à 180 degrés.

2017-A- Frère André

On parle beaucoup de petitesse dans l’évangile. La question demeure: est-ce une utopie que ce chemin ? Quand on parle de la petitesse de Jésus, on ajoute généralement : mais lui, c’est possible parce qu’il était Dieu. Dans notre monde où la priorité est le succès, la gloire, peu de gens souhaitent se faire petits. Cet appel est pour les autres.

2017-A-Mc 2, 23-28 -mardi 2e semaine ordinaire- Jésus est toujours nouveau

Dans cette homélie que nous offre l’auteur de l’épitre aux Hébreux, on vient d’y lire que Dieu s’est engagé de façon irrévocable ...à nous combler de bénédictions. Pour l’auteur de l’épitre, Dieu est une vraie bénédiction. Il est une vraie bénédiction quand il ne s’empresse pas à condamner des disciples arrachant des épis un jour de sabbat. C’est une incroyable largesse de considération qu’il fait à ses disciples.

2017-A-Mc 3, 20-21-samedi 2e semaine ordinaire - Jésus n'est pas un intellectuel de la religion

Demandons-nous ce matin pourquoi on accourt vers quelqu’un qui a perdu la tête ? La réponse me semble simple. Jésus n’est pas un de ces intellectuels de la religion (homélie, 13/12/16) qui complique la pratique de la loi. Il n’est pas l’un de ceux qui ajoutent détail après détail, amendement après amendement, prescription ou interdiction à l’infini.

2017-A-Mc 3, 31-35 mardi 3e semaine ordinaire- s'ouvrir à l'imprévu

Marc souligne par deux fois (v. 31 et 32) que sa mère et ses frères sont dehors. Dehors, non pas au sens extérieur, mais dehors au sens qu’à leurs yeux, Jésus est fou (Mc 3, 21). Les gens de chez lui (v.21) ne reconnaissent plus Jésus tant il déroge à l’éducation qu’il a reçue. Son comportement est déraisonnable, inconcevable, anormal. Pour ses parents, Jésus a tellement changé qu’il a besoin d’être saisi (v.21), d’être ramené à l’ordre. Voilà le message central de ce passage. Jésus est tellement hors-norme que sa famille, les gens de chez lui veulent le ramener à la raison.

2017-A-Mc 4, 35-41- samedi 3e semaine ordinaire- que rien ne vous trouble

Il y avait eu l’eau changée en vin, la tempête apaisée, la multiplication des pains, l’expulsion des démons, les multiples guérisons physiques, le pardon des péchés; ce sont des prodiges, des scènes d’exorcisme, qui appellent à contempler Jésus en profondeur. Ce sont des victoires qui éloignent de la peur et ouvrent sur un grand calme.

2017-A-Mc 5, 21-43- mardi 4e semaine ordinaire- se lamenter à Jésus

Qu'ont en commun, dans la foule, cette femme en perte de sang qui, arrivée à l'extrémité de sa vie, joue du coude pour toucher [le] vêtement de Jésus, et ce chef de la synagogue, nommé Zaïre, qui souhaite voir Jésus venir imposer les mains à sa fille mourante ? Ils ont exploré sans succès toutes les ressources de la médecine du temps.

2017-A-Mc 6, 30-34- samedi 4e semaine ordinaire- un silence parlant

Laissons-nous impressionner par cet appel de Jésus à aller sur l'autre rive; un appel qui nous rejoint particulièrement ici, dans ce lieu monastique. Jésus désire que ses disciples éprouvent la même relation qu'il entretient avec son Père. Son désir de voir ses disciples être avec le Père est le rêve qu'il porte pour eux. Le rêve de sa vie.

Pages

S'abonner à Année a