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Année a

2017-A- Mc 16, 9 -15- samedi octave de Pâques-va annoncer une autre chose

Nous passons durant cette octave de Pâques, d'un jardin d'Éden à un sol maudit (Gn 3, 17), à celui d'un jardin sublime, pascal, cette «autre chose», que nous offre Jésus ressuscité. Nous passons de la mort spirituelle du vieil homme à la naissance d’un homme nouveau dont il faut se revêtir (Ep 4, 22-24). Chacune des apparitions de Jésus parle de nouveauté à faire connaître. Allez proclamer à toute la création (Mc 16,15).

2017-A-Mc 16, 15-20 saint Marc, évangéliste- être des «logos thérapeutes»

L'amour du Seigneur, sans fin, je le chante (Ps 88). Chanter, annoncer d'âge en âge la solidité des enseignements que nous avons entendus (cf. Lc 1,4). Mais une condition s'impose, celle de demeurer en tenue de service. Mais qu'est-ce à dire ?

Une vie de service. C'est une vie de beauté à admirer, celle de l'effacement de soi que Pierre nomme l'humilité. C'est une vie de béatitude à savourer, un hymne à la joie à chanter, que le même Pierre identifie à la sobriété.

2017-A-Jn 6, 16-2 samedi 2e semaine de Pâques-ne pas avoir peur des problèmes.

La priorité des priorités pour les douze, c'est la prière, non l'organisation. Voilà la découverte que firent les douze quand ils convoquèrent l'ensemble des disciples. La seconde priorité, c’est l’annonce de l’Évangile. Pierre dit: et à nous revient la prière et l’annonce de l’Évangile (cf. Ac 6, 4). Je pourrais imaginer le plus grand plan pastoral, l’organisation la plus parfaite, mais sans le levain de la prière, ce sera du pain azyme, sans protéine (Pape François, 02/03/17).

2017-A-Jn 6, 30-35 -mardi 3e semaine de Pâques-soyons des hôpitaux de campagne

Il est impossible de comprendre le signe de la plus belle œuvre de Jésus (Jean de la Croix) qu'est le pain de vie, sans que, comme l'exprime Saint Paul, l'esprit de Dieu, qui a ressuscité Jésus d'entre les morts, habite en nous (Rm 8, 11). Sans cet Esprit nous serions, pour citer le prophète Ézéchiel, des ossements desséchés (Ez 37, 4).

2017-A-Jn 14, 7-14- samedi 4e semaine de Pâques- nous sommes des visages de Dieu

Ne réduisons pas Dieu à un système de pensée, à une philosophie ou idéologie (audience, 19/4/17). Dieu, et nous ne comprendrons jamais la profondeur de ce mot, est relation. Il n'est que relation. Le temps de Dieu n'est pas linéaire, c'est le temps de la relation. Le temps de la communion. Jésus est avec le Père comme il est avec nous et nous sommes avec lui dans le Père.

2017-A-Jn 10, 22-30 - mardi 4e semaine de Pâques- ce qui peut nous arriver de meilleur

Nous ne cesserons jamais d'explorer la profondeur de notre relation avec Jésus. De notre rencontre avec Jésus. Il veut, pour nous, qu'elle soit identique à celle qu'il entretient avec son Père. Je suis dans le Père et le Père est en moi (Jn 14, 11). Le Père et moi sommes un.

2017-A-Mtt 18, 21-35- mardi 3e semaine carême-envers qui ai-je une dette ?

La perfection chrétienne ne consiste pas à s’attacher aux biens, mais à s’en détacher. Comme le démontre cette parabole du serviteur qui reçoit la remise de sa dette colossale, mais qui refuse d’écouter la demande de prolongation d’une somme dérisoire, cela est très difficile. Le détachement de Dieu est plus spontané que le détachement aux biens. Cela a pour conséquence un dérèglement du comportement humain.

2017-A-Lc 1, 26-38 Annonciation de Marie- la fête du Oui

Oui, je le veux. Cette réponse de Marie est au centre des «oui» de l'histoire. Il fut précédé par celui d'Abraham qui a obéi à Dieu, se poursuivit dans celui de Moïse et son «oui» à l'espérance d'une promesse, pour se continuer dans celui du prophète Isaïe qui répond à Dieu qu'il a des lèvres impures. En Marie, il ouvre la porte à un autre «oui», celui d'un Dieu qui a compris qu'il n'est pas suffisant de faire des déclarations d'amour.

2017-A- Jn 5, 1-16 - mardi 4e semaine carême - où est passé notre humanité ?

Je n’ai personne pour me plonger dans la piscine. C’est la réponse du paralysé à la question de Jésus: veux-tu être guéri ? À travers le paralysé, c’est à nous que Jésus pose une question d’une envergure sociale; cette question sera insoluble si chacun de nous et notre société dans son ensemble passent outre sans arrêter près des chassés de leur terre et pays dévastés, des sans-abris de nos villes qui se déclarent des sanctuaires de l’accueil.

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