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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2022-C-Jn 16, 23b-28- samedi 6e semaine du temps pascal- temps de la relation

Tous les fans d’Astérix le savent, ça finit toujours bien. La dernière phrase ou image est toujours une bonne nouvelle. L’histoire de chaque page d’Astérix se termine toujours bien. Pour moi, le mot le plus important en lisant cette dernière rencontre de Jésus avec les siens, est le mot béatitude. Il rejoint le premier mot de l’histoire Jésus : réjouis-toi, Marie.

2022-C-Jn 16, 12-15-mercredi 6e semaine du temps pascal- montre-moi ton visage

À entendre Jésus affirmer qu’il a encore beaucoup de choses à nous dire, il faut vite en conclure que l’occupation préférée de Dieu, c’est de se faire connaître à fond. Vous ne me connaissez pas, dit à plusieurs reprises Jésus. L’évangile ne cache pas l’énergie de Jésus à faire connaître le vrai visage du Dieu de sa foi. Un Dieu si différent, si inattendu, si peu croyable. Le visage du Dieu que Jésus découvre dans sa prière et qu’il nous fait connaître, est celui d’un Dieu de proximité, de compassion envers les moins que rien et non un Dieu tout-puissant, lointain et habitant dans un autre monde.

2022-C- Jn 15, 1-8- mercredi de la 5e semaine de Pâques-tailler les pousses folles

Toutes les images pour dire notre foi sont des images qui nous poussent en avant de nous. Des images qui tracent un chemin d’itinérance, d’exode, un chemin pascal. Celle de la vigne ne fait pas exception. La vigne n’est pas une image derrière nous, elle trace un chemin en avant de nous. Ce chemin qui fait voir que la beauté d’être communauté, d’être communion repose sur la profondeur de son enracinement. Il serait faux de comprendre cette image comme un discours dogmatique, moralisant. Ce langage-là n’est pas celui de Jésus.

2022-C-Jn 15, 18-21-samedi de la 5e semaine de Pâques- sortir Caïn de nos vies

Notre monde est marqué par une culture de violence, de peur et des murs (FT # 27), du tous contre tous (FT # 36). En nous, il n’y a pas encore l’esprit de Jésus, il y a encore l’esprit de Caïn, qui regarde Abel non pas comme un frère, mais comme un rival, et pense à la façon de l’éliminer[1]. Le monde a choisi - c'est difficile à dire - mais il a choisi le schéma de Caïn […] de s’entre-tuer par désir de pouvoir, de sécurité[2]. Le monde entier est en état d’ébullition. Le schéma de la haine de l’autre s’érige en maître. L’écrivain Blaise Pascal a dit que Jésus-Christ est à l'agonie jusqu'à la fin du monde. Il est « aux enfers » jusqu'à la fin du monde.

2022-C-Jn 13, 31-35- dimanche de la 5e semaine de Pâques- nous sommes des choyés

Comme je vous ai aimés. Nous l’oublions, Jésus a adressé ses paroles à ses disciples au moment où il vivait une nuit noire, celle où Judas allait le trahir. L’atmosphère du Cénacle était lourde d’émotion, d’inquiétude. Nous passons à côté du message de Jésus si nous ignorons les circonstances de son appel. C’est quand les ténèbres et les tempêtes de la vie sont fortes qu’aimer fait sens. Si nous oublions cela, nous ignorons le vrai sens de son appel à nous aimer les uns les autres.

2022-C-Jn 10, 27-30- dimanche 4e semaine de Pâques- convoquer à une danse mystique

Vous connaissez la science de la néonatologie. C’est la science qui s’occupe des bébés naissants. Aujourd’hui dans les hôpitaux pour enfants, quand ils pleurent, on leur fait entendre la voix de leur mère. Résultat : l’enfant se calme. Entendre la voix de leur mère les pacifie. La voix crée des liens, rassure.

Aujourd’hui, on peut dire que la fête des Mères, c’est la fête pour entendre la voix de vos enfants. Ça fait du bien. Ça calme. Ça rassure. La fête des Mères, c’est plus que de recevoir des fleurs. C’est la fête de la rencontre, fête plein d’émotion. De joie.

2022-C-Jn 15, 9-17- samedi de la 4e semaine de Pâques- saint Matthias

e commence par ces mots d’Augustin : cherchons comme cherchent ceux qui doivent trouver et trouvons comme trouvent ceux qui doivent chercher encore. Car il est écrit : celui qui est arrivé au terme ne fait que commencer. Dans toute vie, incluant la vie spirituelle, rien n’est jamais définitif, rien n’est jamais parfaitement accompli. Il faut toujours rechercher le meilleur sans jamais se satisfaire de ce qui est moins bon.

2022-C-Jn 12, 44-50 - mercredi de la 4e semaine de Pâques- vivre en Dieu

Nous venons d’entendre une riche définition de ce qu’est l’intimité. Celui qui me voit, voit celui qui m’a envoyé (v. 45). Il s’agit d’une disparition mutuelle de l’un dans l’autre sans confusion non plus. Plus l'intimité est grande avec quelqu'un, écrit Robert de Langeac, reconnu comme le Jean de la Croix français, plus j'arrive à me dépouiller de moi pour être avec l'autre[1]. Paul en parle comme d’une vie cachée avec le Christ en Dieu (cf. Col.3,3). Ce n’est plus moi qui vis, mais c’est le Christ qui vit en moi (cf. Ga 2,20). Marie est le modèle de cette « disparition » en Dieu sans confusion non plus.

2022-C-Jn 6, 60-69- samedi 3e semaine de Pâques- l’eucharistie comme crise.

Jésus, nous venons de l’entendre, affronte une crise profonde qu’il ne faut pas confondre avec une situation de conflit. Jésus n’est pas en conflit avec ses disciples. Il vit une crise d’incompréhension, de désolidarisation de son équipe pastorale. Trois ans d’efforts pour s’entendre dire cette parole est trop dure. Jésus qui est conscient que de se présenter comme nourriture, comme pain de vie risque de scandaliser. Cela vous scandalise ? (V. 61). Cela peut aussi engendrer une profession de foi : Seigneur, à qui irions-nous, tu as les paroles de la vie éternelle (V. 68).

2022-C-Jn 6, 35-40 -mercredi 3e semaine de PÂQUES- débalconner nos vies

Ce matin, ne nous arrêtons pas sur la mort violente d’Étienne. Arrêtons notre regard sur Celui qu’il contemplait. Étienne fut transfiguré par les œuvres qu’il contemplait en Jésus. Il en fut dynamisé, mieux il s’est laissé dynamiter par les œuvres de Jésus et il devint à sa suite présence réelle de Celui qu’il contemplait. Il a tellement contemplé Jésus qu’il s’est fait nourriture auprès des pauvres. Que peut-on trouver de plus beau qu’être pain de vie ? Sa contemplation lui interdisait de fuir devant les persécutions qui surgissaient à l’encontre de ceux qui s’occupaient des autres. Dans les mots d’aujourd’hui, c’est la culture de la rencontre qui animait sa vie.

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