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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2016-C-Jn 15, 9-17 -samedi 7e semaine pascale- être coloc avec Jésus

En ouvrant son évangile, Jean et André posent une question à Jésus : Maître, où demeures-tu? (Jn 1, 38). Jean voulait savoir concrètement comment faire pour être proche de lui, pour rester avec lui, habiter, demeurer avec Lui. Sa demande était très terre à terre. Jean aimait regarder Jésus. Il désirait demeurer avec Jésus.

2016-Mt 5, 1-12a sainte Marie de l'Incarnation

En ce temps pascal, il est bon de se rappeler ce qu'exprimait sainte Marie de l'Incarnation dans une lettre à son fils : ne pas ressusciter à sa première vie, ce misérable «nous-mêmes», qui nous fait faire ce que nous ne voulons pas. Nous le savons et surtout l'expérimentons, il y a toujours en nous un certain « nous-mêmes», qui est né avec nous (Lettre 123/1649). Il ne s'agit pas de détruire cet état naturel de créature, mais de lutter contre l'esprit de nature qui nous pousse à nous préférer à Dieu.

2016-C-Jn 3, 7-15- mardi 2e semaine pascale - Nicodème et nous ?

Vous voulez voir un croyant ambigu. Vous voulez voir quelqu'un qui n’est ni chaud ni froid. Vous voulez voir à quoi ressemble quelqu'un qui n'est pas capable de se brancher. Regardez Nicodème. Il voulait suivre Jésus chez qui il soupçonnait une belle profondeur de sens, mais il ne souhaitait pas s'éloigner de son titre de membre du Sanhédrin. Son cœur brûlait pour Jésus, mais demeurait attaché à l'héritage culturel qui était le sien.

2016-C-Jn 6, 16-21- samedi 2e semaine de Pâques- théophanie de solidarité

Vous avez observé depuis le début de ce temps pascal, c'est un détail important, que dans toutes les apparitions de Jésus, les évangélistes mentionnent la peur des disciples suivie d'un appel à ne pas craindre. La théophanie de Jésus sur la mer agitée s'inscrit dans ce même mouvement : peur d'un fantôme (Mc 6, 49) suivi d'une parole rassurante : c'est moi, soyez sans crainte. Cette même déclaration en rejoint une autre : que votre cœur ne se trouble pas (Jn 14, 27). Chaque théophanie, a-t-on écrit, est une monstration. Dieu se montre. Dieu se donne à voir.

2016-C-Jn 8, 21-30- mardi 5e semaine carême - sommes-nous des chrétiens de patisserie ?

Ma question est simple : comment vivre d'en haut en étant d'en bas ? Comment nous extraire de ce recourbement sur soi, de cette vaine gloire, disent les Pères de l'Église, plutôt que de nous tourner vers Dieu ? Comment nous éloigner de la mondanité dont parle souvent le pape François pour privilégier le style de vie de Jésus ? Le tentateur veut nous persuader de juste goûter aux choses d'en bas. Quand nous commençons à juste goûter, nous finissons par ne plus juste goûter à Dieu

2016-C- Mtt 1, 18-24 - saint Joseph- ou prendre chez soi Dieu pour être «gardien» de Dieu

Joseph, un homme que Dieu a formé pour Marie. Il fut voulu par Dieu autant que Marie. Sa décision de ne pas la renvoyer en secret est aussi importante que le Oui de Marie dans l'incarnation de Jésus. Joseph n'est pas un accessoire, mais un pilier dans le projet de Dieu de nous donner son Fils.

2016-C-Jn 13, 21-23,36-38 - mardi saint - qui a trahi Jésus ?

Ami (Mt 26, 50). Ces mots que rapporte Matthieu expriment toute la compassion que Jésus a manifestée à Judas. Jésus, le plus persécuté et le plus maltraité d’entre tous les humains, n’a jamais appelé aucune créature mortelle du nom d’ennemi. Il appelle Judas son ami, au moment même qu’il trame contre lui la plus perfide et exécrable trahison qui fût jamais. Si seulement Judas avait regardé Jésus dans les yeux comme Pierre l'a fait, il serait devenu dans l'histoire, écrit Térésa de Calcutta, l'ami de la miséricorde de Dieu.

2016-C-Jn 20, 11-18- mardi octave de Pâques - avons-nous un visage de ressuscité ?

Dans la dernière heure du vendredi, sur la Croix, Jésus s'est occupé de la douleur et de l'angoisse du larron. Dans la première heure de la Pâque, il s'occupe de la douleur et de l'amour de Marie-Madeleine. Jésus ressuscité continue ainsi de donner vie aux blessés, aux gens tristes et malheureux.

2016-c-Mc 16, 9-15 -samedi octave de Pâques-urgence de «désimaniger» Pâques.

Aucun langage, aucune représentation ne peut dire Pâques. Devant ce qui arrive à Jésus, nous ne pouvons que balbutier des paroles qui surgissent de notre être profond. De notre expérience de Dieu. Pour dire Pâques, un devoir de «désimagination» s'impose pour citer un penseur chrétien, un grand spirituel, contesté de son vivant, maître Eckhart.

2016-C-Mc 7, 1-13 -mardi 5e semaine ordinaire - trouver tous les autres merveilleux

À la veille du carême, il est bon d'entendre ce message très humain de Jésus qui refuse de placer sur nos épaules un fardeau trop lourd à porter. Jésus, ce matin, devant ses opposants qui lui reprochent de ne pas se laver les mains, leur donne un principe de vie. Une clé pour bien vivre le carême.

Célébrer Dieu c'est bien. Le culte à rendre à Dieu, c'est bien, mais un culte sans amour, un culte pour sauver la face ne vaut rien. Un carême sans amour ne vaut rien.

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