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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2006-B- Jn 14, 1-16-Funérailles personne de 88 ans- tout est accompli

« Tout est accompli ». Ces derniers mots de Jésus prononcés sur la croix, je les fais miens pour exprimer l’heure du grand sens, l’heure de l’accomplissement de toute vie. Devant nos yeux, une vie accomplie. «Tout est accompli ». Laurette a atteint le but de sa vie. Elle entend le Seigneur Dieu lui dire comme dans la parabole des invités au banquet : « entre dans la joie de ton maître ». Sa vie toute entière porte la signature de ces mots de l’apôtre Paul à Timothée « j’ai combattu le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé confiance en Dieu. Maintenant voici qu’est préparé pour moi la couronne de gloire que le Seigneur offre à tous ceux qui ont attendu sa Venue dans la gloire (2 Tm 4, 7-8).»

2006- B- Lc 8, 1-3-Vendredi 24e semaine ordinaire -1-cor 15,12-20 des femmes suivaient Jésus

Luc ce matin, bouleverse notre imaginaire qui nous fait voir Jésus accompagné sur les routes par des hommes disciples. Des femmes aussi le suivaient. Au-delà de l’amour qui animait Jésus, au-delà de sa miséricorde qui pardonne, au-delà de sa compassion qui guérit et relève, Luc confirme que Jésus est venu mettre de la « rédemption » dans nos vies. Dans la société. Pour bien manifester que dans sa personne même, Il était « vie nouvelle », « humanité » nouvelle, « société » au comportement nouveau, Jésus n’a pas craint de transgresser la loi

2006 -B- Jn 14,1-6- Funérailles dame de 86 ans-

À l’heure où la mort est devenu un « fait divers », un phénomène banal presqu’un « divertissement » quotidien que nous rapporte les « nouvelles », nous sommes ici pour célébrer « l’heure du grand sens de la vie ». À l’heure où plusieurs autour de nous et peut-être en sommes-nous, vivent leur vie comme un voyage « no-where », Jacline a vécu la sienne en sachant où elle irait demeurer. Elle a donné à sa vie une direction pascale. Elle savait que « la mort ne rompt pas la beauté de la vie. Elle l’a perfectionne ». (Tolstoï)

2006 -B - Funérailles dame agée Jn 14, 1-6-des heures de grand sens

A l’heure où la mort est devenu le divertissement que nous offrent nos bulletins d’information; à l’heure où ce divertissement ne soulève que peu de passion tant il est perçu comme un mirage sur le point de disparaître à nouveau, nous devons « relever la tête », retrouver la dimension perdue d’accomplissement qu’elle représente. Il nous faut projeter sur ce dernier rendez-vous avec notre sœur Annette des yeux de Pâques, des yeux capables de voir dans la mort la vie, capables de voir que le visible de cette tombe laisse entrevoir l’invisible, capables de voir que le dehors pousse au-dedans. Nous sommes ici pour répondre à l’invitation qu’elle nous lance de vivre avec elle « des heures de grand sens.»

2006- B - Mc 12, 35-37 -Vendredi 9e semaine ordinaire - Difficile à vivre ?

« Tous ceux qui veulent vivre en hommes religieux dans le Christ Jésus subissent la persécution ». Dans cet écrit pastoral, saint Paul exprime à Timothée, « mon fils bien-aimé » que le chemin de la foi est difficile. Il sera toujours signe de contradiction. « Mais toi, tu dois en rester à ce qu’on t’a enseigné ». Difficile de vivre « cette vocation sainte », difficile de vivre « en hommes religieux » parce que cela nous configure à la « précarité de Dieu » pour citer une belle expression d’Adolphe Gesché. Difficile d’adopter cette mystique de la précarité «en faisant resplendir la vie par l’Évangile.» que François et Madame Claire ont compris jusqu’à la perfection.

2006-B-Jn 15, 1-6-Marie Rose Durocher-

Cette fête aujourd’hui est celle de notre propre histoire. Elle est d’autant plus significative qu’elle nous est la plus proche. Cette fête est nôtre, car c’est la fête de l’une de notre race. C’est de nous qu’il s’agit. Cette femme d’ici nous montre ce qu’est une vie greffée sur le Christ, ce point où passe à chaque instant l’Esprit vivifiant de Jésus.

2006-B - Dimanche 19e semaine ordinaire -Jn 6, 41-51 : Une saveur à partager

« Je suis le pain vivant descendu du ciel ». Ces paroles furent prononcées par Jésus à la synagogue de Capharnaüm. Elles étaient d'une audace suprême. Elles le demeurent encore aujourd'hui.

L'évangéliste rapporte les réactions, récriminations de l'assistance. Qui peut descendre du ciel? Comment peut-il se prendre pour le pain de Vie? Nous connaissons ses parents. Audace suprême. Jésus ne s'embarrasse pas de précautions élémentaires. Il veut éveiller à autre chose : Il déclare qu'il est Vie, Pain de Vie.

2006-B-Dimanche 17e semaine ordinaire - Jn 6, 1-15 mystère de la démesure

Une question « où acheter du pain ? ». Une réponse « pour le mettre à l’épreuve ». L’épreuve dont il s’agit, est celle de la démesure. Dans la 1ière lecture, Élisée, « homme de Dieu » s’est retrouvé lui aussi en face de la démesure : « 20 pains d’orge + du grain frais dans un sac » pour nourrir 100 personnes. L’évangile va beaucoup plus loin dans l’invraisemblable «cinq pains d’orges et deux poissons pour nourrir 5 milles personnes, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ? »

2006 -B- Jn 14, 1-6- Funérailles de maman-

Comme les disciples au matin de Pâques, nous nous retrouvons maintenant non devant une tombe de mort mais une tombe qui cache selon la belle expression d’un Père de l’Église « une espèce de vie nouvelle ». Entendons Jésus nous dire : « celui qui croit en moi ne mourra jamais ». « Si le grain de blé ne meurt ».

Je nous invite à projeter sur cette vie qui s’achève –dans les très beaux mots de Simone Weil – " un regard qui sauve" parce que" ce qui se voit est provisoire mais ce qui ne se voit pas est éternel" (2 Cor4,18) « L'essentiel est invisible » écrivait le petit prince. Et le renard ajoute : « les hommes ont oublié cette vérité. Mais toi, tu ne dois pas l'oublier ».

2006 -B : Mtt 5, 27-32 Vendredi 10e semaine ordinaire- qui est le chrétien ?

« Qui est chrétien ? » La question a été posée en 1965 à la fin du concile par un jeune théologien Balthasar. Elle a fait beaucoup de vagues tant elle semblait évidente dans la société d’alors. Aujourd’hui, dans notre société postmoderne, postchrétienne, la question à nous poser n’est plus « qui est chrétien » mais bien « qui est le chrétien ». Tout en nous offrant ce matin la grâce de nous reposer cette question, Matthieu dans l’Évangile que nous venons d’entendre, nous offre des pistes pour y répondre aussi.

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