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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2012-B-Lc 18, 9-14- Samedi 3e semaine carême - l'intériorité évangélique

Deux hommes montèrent au Temple. Le Temple, c'est notre fond intérieur où habite le Dieu trine. Ce qui est beau en nous, ce qui est grandiose en nous, c'est qu'au tréfonds de nous, Dieu y a fait sa demeure. Son être nous habite. Mieux, nous sommes l'être de Dieu. Deux hommes montèrent au temple, entrèrent dans ces vastes étendues de leur espace intérieur pour prier. Ils prirent la Voie royale qui mène à la rencontre de Dieu qui est celle du cœur.

2012-B: Lundi 26e semaine ordinaire -Mtt 18, 1-5 : Thérèse de Lisieux et l'émerveillement

Je veux bien ajouter ma «petite voix». Je nous convie à ne jamais perdre le fil de la merveille de sa petite voie qui n'est autre chose que celle d'une grande sagesse accessible même en bas âge. Comme l'exprime un sage chrétien du XIIe siècle, émerveille-toi et tu comprendras. Il faut beaucoup de silence pour signer nos vies de ce qui émerge de cette petite voie. L'essentiel ne sera jamais ce que nous pouvons en dire, mais sur ce qu'elle nous dit de la vie à travers nous.

2012-B - Jn 6, 60-69-Dimanche 21e semaine ordinaire - Parole trop dure ?

Ce matin, pour terminer ces dimanches sur le pain de vie, pour terminer aussi cette saison estivale ensemble, une question choc qui nous vient, non de la lecture des textes, mais de la question que Jésus lui-même pose à ses disciples. Jésus est confronté à une situation de crise, pas de n'importe quelle crise mais d'une véritable crise de la foi.

2012-B -Jn 6, 51-58- Dimanche 20e semaine ordinaire -connaissance par l'inconnaissance

Qu'est-ce qui vous déconcerte, vous déroute le plus dans ce passage de Jean ? C'est de nous savoir des invités à un banquet. Il y a une différence entre un repas ordinaire et un banquet. Pour participer à un banquet, il faut une invitation. Heureux les invités au repas du Seigneur. Toute notre vie de foi commence par une invitation : La sagesse elle-même a dressé la table.

2012 -B - Jn 15, 9-17 -Marguerite Bourgeois - une «transmetteuse» de la foi

Vous qui êtes avancés sur ce chemin [de demeurer dans son amour], il vous reste toujours à le préparer afin que, du point où vous êtes parvenus, vous alliez toujours de l'avant... Nous parlons d'avancer sur ce chemin, plût au ciel que nous nous soyons au moins mis en route. Ces mots de Guerric d'Igny (XIIe siècle) ne sont-ils pas une belle manière de nous représenter la vie de celle qui, chez nous, fut la porte de la foi (Benoît XVI)?

2012-B- Jn 6, 24-35 Dimanche 18e semaine ordinaire - l'abondance de pain.

Qu'est-ce qui vous allume ? Qu'est-ce qui vous dynamise, redynamise, vous donne des ailes en écoutant ce récit de Jean ? Une réponse parmi bien d'autres : Jésus voit clair. Très clair. Il comprend vite. Très vite. Cette foule qui le cherchait parce qu'elle venait d'être frappée d'étonnement d'avoir été si abondamment nourrie dans le désert, Jésus l’invite à aller plus loin que de chercher seulement une nourriture pour le corps.

2012 -B- Lundi 30e semaine ordinaire -Lc 13, 10-17 : Jésus, un casseur de tout !

Jésus casse vraiment tout ! Il semble s'ingénier à briser systématiquement les idéaux que nous nous fabriquons sur ce qu'est la vie de foi. Il conteste la manière de vivre du docteur de la loi qui a passé outre devant ce tombé aux mains des brigands (Lc 10, 25-37). Il reproche aux tenants du culte de peaufiner l'extérieur, de rechercher les places d'honneur (Mc 7, 1-8, 14, 15).

2012-B :Mtt 5, 13-16 Mardi 10e semaine ordinaire - sel de la terre

Ceux qui écoutaient Jésus sur la montagne n'avaient pas un doctorat en théologie ni en christologie. C'étaient des gens ordinaires, des disciples ordinaires dont la vie prenait une autre tournure à l'écoute de Jésus. Sur la montagne, Jésus venait de dessiner pour eux un chemin de bonheur, heureux, disait-il, un chemin bourré d'explosifs tant il faisait voler en éclat leurs conceptions du bonheur. Un chemin véritable bombe du Verbe tant il réduisait à néant une manière de vivre où l'accent était mis sur l'accumulation, le profit, le pour soi.

2012-B- Dimanche 15e semaine ordinaire -Mc 6, 7-13 n'emportez rien

Au modèle économique d'avoir toujours plus, de monter toujours plus haut dans l'ordre social, Jésus propose un autre modèle économique : n'emportez rien. Au modèle de l'avoir, de la possession, de l'enrichissement, Jésus propose un modèle d'être. La philosophie de la possession conduit à vivre recourber, concentrer sur ses affaires pour en savourer le profit. Elle mène à une vie renfermer sur soi-même. La philosophie du n'emportez rien consiste à s'oublier, à vivre délivrer, décrocher, décoller de mon moi pour entrer en contact jusqu'à se perdre dans l'autre (Zundel, Sainte Clotilde, Genève, 1975,p31)

2012-B^-Jn 6, 1-15- Dimanche 17e semaine ordinaire - faims insatiables

Je vous pose cette question : dans cet évangile que nous venons d'entendre et que nous connaissons très bien, trop bien peut-être, qu'est-ce qui vous a le plus émerveillé ? Est-ce de voir Jésus prendre tant de temps pour guérir les malades et jusqu’au soir tombant, dit Matthieu ? Est-ce la demande surprenante de Jésus à ses disciples de nourrir eux-mêmes la foule avec seulement cinq pains d'orge et deux poissons (Jn 6, 10) ?

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