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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2015-B-Mt 5, 43-48-samedi 1iere semaine carême- la logique de la victoire

Nous avons besoin aujourd'hui de voir des chemins de victoire sur la haine, d'entendre une autre logique que celle de la foi devenue arme de guerre, de vengeance, de l'exclusion. Au plus profond de nous-mêmes, nous sommes non pas des tueurs de l'autre mais frères. Qu'as-tu fait de ton frère ?

Cette voix de Dieu n'en est pas une de condamnation mais un appel, chacun à sa place, à vivre cette grande aventure humaine d'être au-delà de toutes frontières, nations, races, religions, cultures, de la même race humaine. Tous frères. Se venger n'est pas chrétien. Ce n'est même pas humain.

2015-B-Mt 6, 7-15- mardi 1iere semaine carême- Dites Père

À l'heure où nous vivons entourés de gens habités par ce vide abyssale dont parle le film documentaire L'heureux naufrage du réalisateur Guillaume Tremblay, le carême entend éveiller en nous le désir de retrouver le Seigneur comme nous venons de le prier dans l'oraison d'ouverture. Notre avenir, comme humain, repose sur deux piliers : celui de nous donner une vie intérieure profonde et celui de développer un élan vers les gens (pape François), la passion de l'autre. Le message du carême appelle à sortir de nos Ipads et tablettes, à refuser le chemin de la mondialisation, de l'indifférence.

2015-B-Mt 23, 1-12-mardi 2e semaine carême-Jésus frappe fort

Si vous avez entendu ou avez lu ce que vient de dire Jésus, une conclusion s'impose, Jésus frappe fort. Il hausse le ton sans se faire illusion si on l'écoutera ou pas. Avec audace, il s'indigne de voir les chefs religieux imposer au peuple un fardeau qu'ils refusent de porter eux-mêmes. Il conteste leur recherche des places d'honneur et leur tendance à s'ériger en docteurs de la loi, en maîtres sur les autres. Il observe comment ces chefs religieux souffrent d'anémie dans leur foi et qu'un rééquilibrage s'impose.

2015-B-Lc 15,1-3,11-32- samedi 2e semaine carême- la logique du père

Nous venons d'entendre l'un des best-sellers de la littérature évangélique. Nous la connaissance très bien cette parabole parce qu'elle préfigure notre histoire et aussi celle de Dieu. Tout est dit : nos désirs et son amour, nos peurs et sa présence, nos révoltes et sa patience, notre liberté et son attente, notre folie et son incroyable miséricorde, notre dépression possible et sa distance de tout abus de pouvoir.

2015-B-Mc 3, 31-35 mardi 3e semaine ordinaire- Qui est ma mère, une question blessante

Un incident quotidien, presque banal, pour exprimer quelque chose de très profond, très engageant sur ce que cela signifie être proche de Jésus. C'est normal quand des membres d'une famille s'inquiètent des comportements de l'un des leurs de vouloir l'aider. De s'en approcher même sans rendez-vous. Mais la réponse que Jésus donne après un instant de silence, donc ce n'est pas une réponse impulsive, devrait nous faire voir grand.

2015-B-Mc 4, 31-35- samedi 3e semaine ordinaire- une tempête pour éveiller à la foi

La jeune équipe de Jésus est encore en période de formation. De probation. Elle va de découverte en découverte sur Jésus. À chaque détour de la route, à chaque rencontre de Jésus avec la foule, les chefs religieux, les malades, elle en apprend un peu plus sur qui est Jésus.

2015-B-Lc 12, 32-34- sainte Colette

Nicolette de naissance, mais Colette pour la postérité, véritable don de Dieu pour des parents âgés, connut dès son jeune âge une vie de prière intense et un souci constant pour les pauvres et les démunis. Son option pour une vie toute simple, dénudée de toute possession, l'amena à devenir une grande réformatrice de l'ordre franciscain qui, déjà, s'éloignait de ses origines et de son privilège de la pauvreté.

2015-B-Mc 5, 21-43-mardi 4e semaine ordinaire- Jaïre ou le mot qui fait jaillir l'aurore

Deux femmes sont au centre de ce récit, la petite fille de Jaïre âgée de douze ans et celle en perte de sang depuis douze ans. Les deux ont épuisé toutes les ressources humaines de la médecine. Les deux, poussées par un instinct de survie, voient en Jésus leur dernier recours. En nous montrant l'impuissance des hommes, de la médecine, Marc fait ressortir la puissance de la foi. Ta foi t’a sauvée. Ne crains pas, crois seulement.

2015-B-Mc 7, 1-13- mardi 5e semaine ordinaire- et si les autres existaient

Vous annulez la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez. Et vous faites beaucoup de choses du même genre. Jésus n'est pas contre la religion de son temps. On le voit régulièrement dans des synagogues. Il ne se présente pas comme un adversaire, un ennemi de la religion, mais ses vives réactions soulèvent tout un recentrement.

2015-B-Mc 6, 34-44 - mardi 2e semaine Noël- la bonté s'est manifestée

Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est Lui qui nous a aimés. Cette phrase de la première lecture de saint Jean résume le sens profond de Noël. Dans l'enfant se montre à nous la plénitude de la divinité (Col 2, 9). Dans la réalité de notre chair est apparu le Dieu éternel (Oraison) et une préface de Noël nous dit, dans des mots délicieusement savoureux, que la nature humaine en reçoit une incomparable noblesse. Il devient l'un de nous pour que nous devenions éternels.

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