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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2015-B- Jn 17, 1-11- mardi 7e semaine de Pâques- que ma gloire soit en eux

Aujourd'hui, c'est l'évangile de la prière de Jésus. Avant de quitter ce monde pour aller au Père, Jésus embrasse du regard toute sa vie, et la résume en quatre phrases : Père, je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donné à faire, j’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés, je leur ai donné les paroles que tu m’as données. Jésus se réjouit d'avoir «accompli» l'œuvre que son Père lui a confié : annoncer la Bonne Nouvelle, celle de nous dire combien nous sommes précieux à ses yeux. Je suis toujours ému quand je lis ce chapitre 17 de Jean.

2015-B-Jn 21, 20-25 samedi 7e semaine de Pâques- Jean, le disciple qui ne mourra pas

En présentant son commentaire sur l'Évangile, pour que vous croyiez, l'auteur, le Père Robert Mercier p.s.s. que vous connaissez bien, disait : saint Jean aurait dû écrire davantage. Oui, il aurait dû écrire davantage car la joie intérieure que m’a procurée ce contact prolongé, répété avec cette école johannique m’a fait désirer d’y appartenir. En conclusion de ce temps pascal, ce temps prolongé avec cet auteur johannique nous a-t-il donné la joie de parvenir comme lui [Jean], à une connaissance intime et personnelle avec Jésus ?

2015-B- Mc 10, 28-31- mardi 8e semaie ordinaire- avoir plus en ayant moins

Vraiment, qu'a donc ce Jésus de si différent des autres pour accepter de quitter maison, frères, sœurs, mère, père pour Lui ? Qu'a-t-il de meilleur que les autres “messies” à nous offrir ? Pourquoi n’avoir rien de plus précieux que Lui ? Pourquoi Le privilégier à tout le reste ? Pourquoi ne rien préférer d'autre que Lui, dit la règle de saint Benoît ? Songeons aussi à cette question du Cantique des cantiques : Qu'a donc ton bien-aimé de plus que les autres? (Ct 5, 9).

2015-B-Mc 11, 27-33 -samedi 8e semaine ordinaire- l'origine de Jésus n'est pas son lieu d'origine

Beaucoup de ceux qui croisaient Jésus étaient à la fois déconcertés et émerveillés devant ce qu'il dégageait. Des questions nombreuses surgissaient en eux. Qui est-il ? N'est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s'appelle-t-elle pas Marie ? La personnalité de Jésus soulevait de nombreuses questions. Ses gestes scandalisaient les uns, étonnaient et détonnaient des comportements de chefs religieux. Bref, Jésus séduisait. Fascinait. Il ne passait pas inaperçu tant il manifestait une présence bienfaisante. Réconfortante.

2015-B-Mc 12, 13-17-mardi 9e semaine ordinaire- Rendez à César

Heureux naufrage qui a mis un terme à la gérance de la cité au nom de la foi en Jésus! Heureux naufrage que celui de ne plus «faire la loi» à tout le monde ! Heureux dénouement que la fin d'une chrétienté qui ne laissait place à aucune opposition ! Les non-chrétiens ont aussi des droits. Heureuse réponse que celle de Jésus ! Le rendez à César autant que le rendez à Dieu est un programme d'une grande actualité.

2015-B-Mc 12, 38-44- samedi 9e semaine ordinaire- un regard fixé sur l'essentiel : la veuve et son obole

Nous ne sommes pas coupables de la pauvreté grandissante autour de nous. Nous sommes responsables d'y donner prise, à notre mesure. Si Marc et les autres évangélistes nous rapportent ce que personne n'a vu, c'est non pas pour nous culpabiliser mais pour nous ouvrir les yeux à l'essentiel de la bonne nouvelle.

Ce regard de Jésus sur un geste qui se répète presque spontanément aujourd'hui quand on entre dans un sanctuaire, ouvre sur un des fondamentaux de la foi chrétienne. (cf. Bernard, Sr Marie-Christine, Les fondamentaux de la foi chrétienne, Presse de la Renaissance, 2009)

2015-B-Mtt 5, 1-12a- samedi 2e semaine pascale- À quoi servent les béatitudes ?

C'est l'une de ces pages où Jésus s'adresse particulièrement à ses proches, ses disciples et non à la foule. Ces huit béatitudes qui, à la fois émerveillent et révoltent... que disent-elles de Dieu? De nous ? Cette page est la peinture fidèle d'un Dieu qui est sorti de lui-même pour venir vers nous. Pour l'exprimer autrement, Jésus trace ici le chemin d'une nouvelle humanité. La sienne d'abord. Ce chemin est, à l'époque de Jésus et aujourd'hui, à l'opposé d'une culture de l'indifférence aux autres.

2015-B-Jn 6, 30-35- mardi 3e semaine pascale- Pain pascal

Je suis la Résurrection et la vie (Jn 11, 25). Je suis le Pain de vie (Jn 6, 34). Ces sont des paroles qui expriment notre immortalité en Dieu. Nous sommes faits pour une vie éternelle. Ce sont des paroles-invitation à changer de perspective. À ne plus s'attacher à des bagatelles, à ces riens qui nous occupent sans pour autant nous combler, mais qui pourtant nous remplissent l'esprit du matin au soir.

2015-B-Mc 16, 15-20-samedi 3e semaine pascale- Marc, le reporter de Jésus

Avant de rédiger son évangile vers les années 65, Marc, écrivait saint Iréné au Ier siècle, en avait une connaissance parfaite. L'Esprit de Dieu l'avait revêtu de la force d'en-haut (Lc 24, 49) pour que son évangile devienne pilier et soutien de notre foi (1 Tm 3, 15). Ce qu'il écrit est plus qu'un document historique, le premier, sur les faits et gestes de Jésus. Son évangile est sa profession de foi, son chemin de perfection qu'il nous a légué.

2015-B-Jn.14, 7-14- samedi 4e semaine de Pâques - Qu'a donc Jésus de plus que les autres ?

Dans son livre Jésus de Nazareth, le pape Benoit se demandait ce que Jésus nous avait apporté. Son successeur répond dans sa bulle ouvrant l'année de la miséricorde, Jésus nous a apporté le visage de la miséricorde du Père. Jésus nous a apporté Dieu. C'est cela que vient d'affirmer saint Jean. Qui me voit, voit le Père (Jn 14, 9). Voit celui qui m'a envoyé (Jn 12, 45).

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