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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2018-B-Jn 11, 45-57-samedi 5e semaine carême- quand on aime, on est libre

Quel évangile vivons-nous ? Comment lisons-nous ce passage de Jean ? Il ne s’agit pas, cette semaine, de discourir sur Dieu, mais de prendre son chemin en démontrant notre passion pour chaque humain, chaque visage humain. Il vaut mieux mourir que de trahir cette passion. Six mots résument ce chemin évangélique : quand on aime, on est libre.

2018-B-Lc 18, 9-14- samedi 3e semaine carême : être avec Dieu ou être avec soi

Une certitude, on ne peut pas tricher avec Dieu. Il est essentiel de ne pas se présenter en vertueux; ici, on s’efforce de ne pas tricher avec les us et coutumes de la communauté. L’essentiel n’est pas de se sentir coupable ou indigne non plus. Il est essentiel de nous demander : quel regard portons-nous sur Dieu ?

2018-B-Lc 15, 1-3,11-32-samedi 2e semaine carême : histoire d'une hospitalité mutuelle

Quelle est cette vérité profonde à extraire de cette très belle histoire racontée par Jésus? Je risque une réponse: Jésus parle d'une double hospitalité, celle du Père qui, dans un mouvement généreux, s’élance vers son fils, et celle du fils qui, rentré en lui-même, ce qui signifie après longue réflexion, a pris la décision de se lever, de s’en remettre, comme un étranger, à l’hospitalité de son Père. Les deux ignorent comment ils s’accueilleront mutuellement.

2018-B-Lc 5, 27-32 - samedi des Cendres- sortir du chaos

Avant que Jésus ne se présente dans sa vie, Lévi vit dans le chaos et la confusion. Tout est confus en lui, ses idées, ses relations, son agir. Lévi se cherche; comme se cherchent la samaritaine, les désorientés disciples d’Emmaüs, les ambitieux apôtres soucieux d’être assis l’un à droite, l’autre à gauche dans le royaume (cf. Mt 20, 20). Songeons à la déception et à la confusion des apôtres après une nuit de pêche non fructueuse (cf. Jn 21,3).

2018-B- Mt 5, 43-48 samedi 1e semaine carême- une bonne affaire ?

Premier étonnement. Je comprends pour la première fois que Jésus ne nous défend pas de nous faire des ennemis. Il nous demande d’aimer les ennemis que nos comportements peuvent engendrer, jusqu’à leur pardonner de ne pas comprendre. Jésus s’est fait des ennemis qui s’opposaient à sa personne.

Comment ? Par des déclarations incendiaires qui provoquent de vives polémiques : rendez à César ce qui est a César (Lc 20, 25), mon royaume n’est pas de ce monde (Jn 18, 36), tes péchés sont pardonnés (Lc 7, 49), vous ne pouvez servir Dieu et l’argent (Mt 6, 24), heureux les assoiffés de justice (Mt 5, 6).

2018-B-Mt 20, 17-28 - mercredi 2e semaine carême-maladie de la rivalité

Il y a la coupe de la gloire, celle que demandait pour ses fils une mère qui a cet égard ressemble à toutes les mères. On peut trouver étonnante cette demande de la mère. On ne sait rien de la réaction des deux fils. Peut-être se réjouissent-ils dans leur for intérieur de l’initiative de leur mère ? Peut-être se sont-ils servis de leur mère pour faire une telle demande ? À lire attentivement ce texte, on comprend que les deux fils ont quitté leur père et sa barque et qu’ils sont demeurés sous l’influence de leur mère.

2018-B-Lc 11, 29-32 - mercredi 1e semaine carême - Jonas ou avoir le goût des autres

Jonas se met en route pour fuir à Tarsis (Jonas 1, 2). Ainsi débute le livre de Jonas. Fuir. De toute évidence, Jonas a peur de cette grande ville. S’y aventurer signifie un échec certain: cette ville est peu hospitalière et elle reconnue comme une cité interdite aux intrus venus d’ailleurs. Elle n’a pas bonne réputation. Ninive est une terre si rebelle que les politiciens de l’époque n’ont pas réussi à mettre la main dessus.

2018-B-Mt 5, 17-19 - mercredi 3e semaine carême- «ordonné» à un projet d'humanisation

En écoutant ce passage du sermon sur la montagne qui circonscrit le projet Jésus, un premier réflexe est de faire du zapping, de changer de poste parce que l’appel à un dépassement de l’ordinaire nous rebute. Parce que l’appel à éviter un comportement inapproprié semble dépasser nos forces. Peut-être aurions-nous mieux préféré voir Jésus abolir la loi plutôt que de l’accomplir ? Comme dans tous les films, le meilleur se trouve à la fin, comme au dernier verset : soyez parfait comme votre Père du ciel est parfait (Mt 5, 48). Prenons-nous au sérieux ce verset ? Comment ?

2018-B-Mc 6, 30-34 samedi 4e semaine ordinaire- c'est le difficile qui est chemin

Il y a la joie de partir comme envoyés de Jésus. Il y a en parallèle à cette joie, la découverte d’une mission impossible à vue humaine. L’empressement des disciples à raconter au retour ce qu’ils ont accompli se confronte à une dure réalité : Jésus ne leur a jamais donné un message précis à annoncer ni énoncé quoi dire ou ne pas dire. Il ne les a pas envoyés en docteurs de la loi; il leur a seulement demandé d’aller de l’avant, peu importe le chemin.

2018- B- Mc 8, 1-10 - samedi 5e semaine ordinaire - nourrissez-les

Avons-nous soupçonné un seul instant en écoutant ce récit du pain multiplié que nous sommes en présence d’un geste révolutionnaire ? Jésus s’occupe des autres. Véritable révolution à l’époque. Le système religieux favorisait la logique de l’exclusion. Par son geste, Jésus ouvre sur une autre logique, celle de l’inclusion. Il offre à tous, peu importe sa religion, sa nationalité, sa culture, sa situation sociale, de quoi manger. C’est toute une révolution.

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