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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2015-B-Mc 6, 7-13- dimanche 15e semaine- marcher avec rien

Que comprendre. Cette page n'est pas seulement adressée aux prêtres, aux personnes mandatées par l'évêque. Elle s'adresse à tous les chrétiens. À tous les humains quelle que soit leur croyance religieuse. Cette page nous fait voir que lorsque nous sommes désencombrés, lorsque nous cessons de vivre concentrés sur nos affaires, décollés de son moi, de rechercher avec anxiété le maximum de confort en possédant toutes ces petites idoles qui prennent la place de Dieu (pape François), nous commençons à mener une vie d'hospitalité qui est l'art du partage (Paul Ricœur), l'art de vivre avec beauté l'humain que nous sommes.

2015-B-Mt 5, 43-45-mardi 11e semaine ordinaire- faire de sa vie une oeuvre d'art

Un tout petit mot unifie la première lecture où Paul invite aux partages des biens en faveur des «saints» pauvres et l'évangile de l'amour des ennemis, c'est l'art. L'art de partager avec ceux qui ont moins que nous. L'art de s'approcher de ceux qui nous font mal et souffrir.

Oui, c'est un art que de vivre sensibilisé aux besoins des autres et surtout d'agir en conséquence. Paul a fait de cet art le centre de toute sa vie. Aux Galates, il fait entendre le cri des saints pauvres de Jérusalem (cf. Gal 2, 10). Aux Corinthiens, il parle d'une quête spéciale (cf. 1 Co 16, 1-3).

2015-B-Mt 6, 24-34- samedi 11e semaine ordinaire- se soucier de Dieu.;

Qu'il est difficile de nous soucier de Dieu dans notre vie ! Combien plus facile de nous soucier de ce que nous mangerons ou de ce que nous porterons à notre prochaine sortie. L'attachement à nos soucis indique une vie de repli sur soi qui bloque tout horizon. Le soucieux ne voit que lui-même. Il vit refermé dans son petit monde et pourquoi pas dans son petit paradis terrestre qui finalement est plutôt un misérable paradis. Il est loin des autres.

2015-B-Mt 7, 6, 12-14- mardi 12e semaine ordinaire; une porte déjà ouverte

Dans tous les domaines, nous avons à choisir entre sécurité et risque, entre un minimum de risque ou un risque élevé. Il n'y a pas d'aventure, d'aventure humaine sans risque. Le risque fait partie de nos vies. Qui ne risque rien n'est rien, écrivait Gustave Thibon et non pas n'a rien. La joie de la victoire est proportionnelle au risque que l'on prend. À trop vouloir ne pas prendre de risque, la vie devient sans horizon. Quelqu'un a écrit que la pire imprudence, c'est cette prudence qui pousse à ne rien faire.

2015-B-Mt 8, 5-17- samedi 12e semaine ordinaire- Une indignité qui attire Jésus

Vous en conviendrez, il y a des choses belles en dehors de Jésus. Il y a des choses belles en dehors de la foi. Les chrétiens ne sont pas seuls à trouver qu'il y a du beau dans le monde. On peut être heureux, réussir sa vie, sans croire. Dieu nous a fait tel que la vie, sans la foi chrétienne, peut être accomplissement. On n'a pas besoin de la foi pour vivre en humain, vraiment humain. Elle n'est pas essentielle. Elle est radicalement précieuse et permet de vivre de manière radicalement neuve (Fossion André, Dieu indésirable, Novalis, 2010, p.25). De cela, nous sommes tous les jours témoins.

2015-B-Jn 16, 23b-28 - samedi 6e semaine de Pâques- un départ qui en dit long sur nous

Quand je prie ce passage de Jean, monte en moi ce geste de Pierre et de Jean qui, à l'entrée de la Belle Porte, relève au Nom de Jésus un infirme leur tendant la main pour subvenir à ses besoins. Sachez-le bien, c’est par le Nom de Jésus, le Nazaréen, que cet homme se trouve là, devant vous, guéri… Son Nom, donné aux hommes, est le seul qui puisse nous sauver (Ac 4, 10. 12). Ce geste au Nom de Jésus, pourtant empreint de compassion, a tellement soulevé de réactions que les autorités religieuses leur interdirent de le prononcer à nouveau.

2015-B- Jn 17, 1-11- mardi 7e semaine de Pâques- que ma gloire soit en eux

Aujourd'hui, c'est l'évangile de la prière de Jésus. Avant de quitter ce monde pour aller au Père, Jésus embrasse du regard toute sa vie, et la résume en quatre phrases : Père, je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donné à faire, j’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés, je leur ai donné les paroles que tu m’as données. Jésus se réjouit d'avoir «accompli» l'œuvre que son Père lui a confié : annoncer la Bonne Nouvelle, celle de nous dire combien nous sommes précieux à ses yeux. Je suis toujours ému quand je lis ce chapitre 17 de Jean.

2015-B-Jn 21, 20-25 samedi 7e semaine de Pâques- Jean, le disciple qui ne mourra pas

En présentant son commentaire sur l'Évangile, pour que vous croyiez, l'auteur, le Père Robert Mercier p.s.s. que vous connaissez bien, disait : saint Jean aurait dû écrire davantage. Oui, il aurait dû écrire davantage car la joie intérieure que m’a procurée ce contact prolongé, répété avec cette école johannique m’a fait désirer d’y appartenir. En conclusion de ce temps pascal, ce temps prolongé avec cet auteur johannique nous a-t-il donné la joie de parvenir comme lui [Jean], à une connaissance intime et personnelle avec Jésus ?

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