Vous êtes ici

Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2015-B-Mt 7, 6, 12-14- mardi 12e semaine ordinaire; une porte déjà ouverte

Dans tous les domaines, nous avons à choisir entre sécurité et risque, entre un minimum de risque ou un risque élevé. Il n'y a pas d'aventure, d'aventure humaine sans risque. Le risque fait partie de nos vies. Qui ne risque rien n'est rien, écrivait Gustave Thibon et non pas n'a rien. La joie de la victoire est proportionnelle au risque que l'on prend. À trop vouloir ne pas prendre de risque, la vie devient sans horizon. Quelqu'un a écrit que la pire imprudence, c'est cette prudence qui pousse à ne rien faire.

2015-B-Mt 8, 5-17- samedi 12e semaine ordinaire- Une indignité qui attire Jésus

Vous en conviendrez, il y a des choses belles en dehors de Jésus. Il y a des choses belles en dehors de la foi. Les chrétiens ne sont pas seuls à trouver qu'il y a du beau dans le monde. On peut être heureux, réussir sa vie, sans croire. Dieu nous a fait tel que la vie, sans la foi chrétienne, peut être accomplissement. On n'a pas besoin de la foi pour vivre en humain, vraiment humain. Elle n'est pas essentielle. Elle est radicalement précieuse et permet de vivre de manière radicalement neuve (Fossion André, Dieu indésirable, Novalis, 2010, p.25). De cela, nous sommes tous les jours témoins.

2015-B-Jn 3, 7-15- mardi 2e semaine pascale - Nicodème ou une bonne conversation théologique

Qui n'aime pas Nicodème ? Il ressemble tellement à chacun d'entre nous. À nos états d'âme. Son comportement est une belle photographie de ce que nous sommes. De notre culture aussi. Nicodème est un croyant ambigu. Il connaît les Écritures. Il n'est pas indifférent aux échos, qui lui viennent de la Samarie, de la Galilée, au sujet de Jésus. Il se sent intérieurement interpellé. Homme de science et chercheur de Dieu qu'il est, l'itinéraire de Jésus, un maître pour le citer, par ses gestes et ses paroles pas comme les autres (cf. Jn 7, 46), le fascine. Personne ne peut faire les signes que tu fais si Dieu n'est pas avec lui (Jn 3, 2).

2015-B-Mtt 5, 1-12a- samedi 2e semaine pascale- À quoi servent les béatitudes ?

C'est l'une de ces pages où Jésus s'adresse particulièrement à ses proches, ses disciples et non à la foule. Ces huit béatitudes qui, à la fois émerveillent et révoltent... que disent-elles de Dieu? De nous ? Cette page est la peinture fidèle d'un Dieu qui est sorti de lui-même pour venir vers nous. Pour l'exprimer autrement, Jésus trace ici le chemin d'une nouvelle humanité. La sienne d'abord. Ce chemin est, à l'époque de Jésus et aujourd'hui, à l'opposé d'une culture de l'indifférence aux autres.

2015-B-Jn 6, 30-35- mardi 3e semaine pascale- Pain pascal

Je suis la Résurrection et la vie (Jn 11, 25). Je suis le Pain de vie (Jn 6, 34). Ces sont des paroles qui expriment notre immortalité en Dieu. Nous sommes faits pour une vie éternelle. Ce sont des paroles-invitation à changer de perspective. À ne plus s'attacher à des bagatelles, à ces riens qui nous occupent sans pour autant nous combler, mais qui pourtant nous remplissent l'esprit du matin au soir.

2015-B-Mc 16, 15-20-samedi 3e semaine pascale- Marc, le reporter de Jésus

Avant de rédiger son évangile vers les années 65, Marc, écrivait saint Iréné au Ier siècle, en avait une connaissance parfaite. L'Esprit de Dieu l'avait revêtu de la force d'en-haut (Lc 24, 49) pour que son évangile devienne pilier et soutien de notre foi (1 Tm 3, 15). Ce qu'il écrit est plus qu'un document historique, le premier, sur les faits et gestes de Jésus. Son évangile est sa profession de foi, son chemin de perfection qu'il nous a légué.

2015-B-Jn.14, 7-14- samedi 4e semaine de Pâques - Qu'a donc Jésus de plus que les autres ?

Dans son livre Jésus de Nazareth, le pape Benoit se demandait ce que Jésus nous avait apporté. Son successeur répond dans sa bulle ouvrant l'année de la miséricorde, Jésus nous a apporté le visage de la miséricorde du Père. Jésus nous a apporté Dieu. C'est cela que vient d'affirmer saint Jean. Qui me voit, voit le Père (Jn 14, 9). Voit celui qui m'a envoyé (Jn 12, 45).

2015-B-Jn 14, 27-31- mardi 5e semaine de Pâques - Jésus partout présent

Il nous arrive souvent de comprendre après coup ce que nous vivons. Sur le moment, les situations nous semblent douloureuses, pénibles. On ne comprend pas ce qui arrive. Ce qui nous arrive. Sur le champ, nous ne voyons rien. Ne comprenons rien. Nous ne voyons pas le pourquoi des choses et où tout cela nous mènera. Puis sans préavis, tout s'éclaircie tout-à-coup. Nous comprenons souvent quand tout est fini et alors nous nous surprenons à dire : c'était pour le mieux ou comment se fait-il que nous n’avons pas vu ça avant ?

2015-B-Jn 10,22-30- mardi 4e semaine de Pâques- reconnaître sa Voix

Nous connaissons bien la réponse du «jardinier» qui au matin de Pâques, interpellait Marie-Madeleine de ce nom commun «femme». Femme pourquoi pleures-tu (Jn 20, 12) ? Nous connaissons bien aussi la réplique de Marie-Madeleine à ce «jardinier» : si c'est toi qui l'as emporté. Elle parle de «lui» sans prononcer son nom tant sa douleur était inexprimable.

Pages

S'abonner à Année b