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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2015-B- Mc 16, 15-20 -Saint Antoine de Padoue- un vrai disciple de l'Emmanuel

Son nom, Antoine, signifie inestimable. Inestimable dans sa capacité d'entrer dans une saine intelligence de la Parole de Dieu. L'intelligence lui a été donnée, l'esprit de sagesse l'habitait et il [l]’a préféré à la richesse. Inestimable tant il rayonnait de la vie selon le saint évangile qu'il voyait en François. Comme lui, il exhortait que celui qui ne partage pas, alors qu'il a le nécessaire, est un voleur. Inestimable tant il fut un grand prédicateur de l'Évangile et un défenseur des pauvres (Oraison).

2015-B-Mc 6, 1-6 - dimanche 14e semaine- Jésus, fils du charpentier ?

Vous connaissez l'expression nul n'est prophète dans son pays ? Ça veut dire que plus on connaît quelqu'un, moins on l'écoute parce qu'on anticipe d'avance ce qu'il va dire. La familiarité avec quelqu'un ne favorise pas la meilleure écoute ni la meilleure connaissance non plus. Être trop proche de quelqu'un engendre la myopie.

2015-B-Mc 6, 7-13- dimanche 15e semaine- marcher avec rien

Que comprendre. Cette page n'est pas seulement adressée aux prêtres, aux personnes mandatées par l'évêque. Elle s'adresse à tous les chrétiens. À tous les humains quelle que soit leur croyance religieuse. Cette page nous fait voir que lorsque nous sommes désencombrés, lorsque nous cessons de vivre concentrés sur nos affaires, décollés de son moi, de rechercher avec anxiété le maximum de confort en possédant toutes ces petites idoles qui prennent la place de Dieu (pape François), nous commençons à mener une vie d'hospitalité qui est l'art du partage (Paul Ricœur), l'art de vivre avec beauté l'humain que nous sommes.

2015-B-Lc 2, 41-51- samedi 10e semaine ordinaire- coeur immaculé de Marie

Très significatif que cet évangile de Jésus retrouvé dans le temple soit retenu pour souligner la mémoire du cœur immaculé de Marie. Significatif parce que ce passage décrit la souffrance de Marie qui fut sienne toute sa vie et que la présence au pied de la croix en dévoilera l'impénétrable profondeur.

Un mot nous conduit à bien comprendre cette souffrance, c'est la compassion. Ce mot conduit à Marie. Ce mot signifie Marie.

2015-B-Mt 5, 43-45-mardi 11e semaine ordinaire- faire de sa vie une oeuvre d'art

Un tout petit mot unifie la première lecture où Paul invite aux partages des biens en faveur des «saints» pauvres et l'évangile de l'amour des ennemis, c'est l'art. L'art de partager avec ceux qui ont moins que nous. L'art de s'approcher de ceux qui nous font mal et souffrir.

Oui, c'est un art que de vivre sensibilisé aux besoins des autres et surtout d'agir en conséquence. Paul a fait de cet art le centre de toute sa vie. Aux Galates, il fait entendre le cri des saints pauvres de Jérusalem (cf. Gal 2, 10). Aux Corinthiens, il parle d'une quête spéciale (cf. 1 Co 16, 1-3).

2015-B-Mt 6, 24-34- samedi 11e semaine ordinaire- se soucier de Dieu.;

Qu'il est difficile de nous soucier de Dieu dans notre vie ! Combien plus facile de nous soucier de ce que nous mangerons ou de ce que nous porterons à notre prochaine sortie. L'attachement à nos soucis indique une vie de repli sur soi qui bloque tout horizon. Le soucieux ne voit que lui-même. Il vit refermé dans son petit monde et pourquoi pas dans son petit paradis terrestre qui finalement est plutôt un misérable paradis. Il est loin des autres.

2015-B-Mt 7, 6, 12-14- mardi 12e semaine ordinaire; une porte déjà ouverte

Dans tous les domaines, nous avons à choisir entre sécurité et risque, entre un minimum de risque ou un risque élevé. Il n'y a pas d'aventure, d'aventure humaine sans risque. Le risque fait partie de nos vies. Qui ne risque rien n'est rien, écrivait Gustave Thibon et non pas n'a rien. La joie de la victoire est proportionnelle au risque que l'on prend. À trop vouloir ne pas prendre de risque, la vie devient sans horizon. Quelqu'un a écrit que la pire imprudence, c'est cette prudence qui pousse à ne rien faire.

2015-B-Mt 8, 5-17- samedi 12e semaine ordinaire- Une indignité qui attire Jésus

Vous en conviendrez, il y a des choses belles en dehors de Jésus. Il y a des choses belles en dehors de la foi. Les chrétiens ne sont pas seuls à trouver qu'il y a du beau dans le monde. On peut être heureux, réussir sa vie, sans croire. Dieu nous a fait tel que la vie, sans la foi chrétienne, peut être accomplissement. On n'a pas besoin de la foi pour vivre en humain, vraiment humain. Elle n'est pas essentielle. Elle est radicalement précieuse et permet de vivre de manière radicalement neuve (Fossion André, Dieu indésirable, Novalis, 2010, p.25). De cela, nous sommes tous les jours témoins.

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