Vous êtes ici

Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2018-C-Jn 15, 15-17- funérailles- un vie offrande

Il est déjà venu en prenant la condition humaine […]; il reviendra de nouveau pour nous rendre participants de sa divinité. Tel est la foi chrétienne que nous rappelle ce temps de l’avent. Camille ne s’est pas contentée d’entendre ces mots : Jésus est venu, il reviendra. Elle a bâti sa vie sur le roc de cette parole. Dans les mots du pape François, sa foi n’était pas seulement un beau maquillage. Elle transfigurait tous les moments de sa vie, incluant les plus difficiles.

2019-C- Jn 2, 1-11- 2e dimanche ordinaire - noces de Cana, une épiphanie de beauté

Reprenons les paroles d'un père de l'Église : ils n'ont pas tout bu le vin, car nous en buvons encore aujourd'hui. Le premier geste-commencement de la vie publique de Jésus se résume à ceci : nous en buvons encore. Nous nous en émerveillons encore. Aujourd'hui, ce matin, ici, formant une communauté nuptiale, nous buvons encore de la compassion de Jésus pour nos manques. Nous buvons encore du vin de sa joie. Nous buvons encore son amour à être une présence signifiante dans nos vies. Nous nous émerveillons de son écoute de sa mère qui observait que la joie manquait. Ce récit trace la trajectoire de Marie et celle de Jésus.

2018-B- Jn 6, 37-40- commémoration des défunts- la mort, un début d'un moi déployé

Toute vie humaine constitue une sorte d’itinéraire de Paris à Jérusalem, pour reprendre le titre de Chateaubriand. Toute vie est un itinéraire vers la Jérusalem de joie et de paix que chante le psaume 121. Toute vie est comme ramassée dans l’appel de Jésus devant le tombeau de Lazare : viens dehors. Viens à la vie. Ce cri résonne comme un «réveil matinal» lucide sur la vie. Il appelle à sortir progressivement des tombeaux de nos peurs de toutes sortes, de nos vies en forme de mort, pour entrer dans la plénitude de la vie.

2018-B-Mt 25, 31-40 -samedi 32e semaine ordinaire- Élisabeth de Hongrie

ésus souffrait d’une douleur mentale, pour utiliser le langage de sœur Battista, celle d’être incapable de détacher son regard des rejetés, des mis à part de la société. Dans le dictionnaire DSM des maladies mentales, l’on retrouve cette maladie que l’on appelle la fixation. La personne vit en permanence le regard fixé habituellement sur elle-même. Je me souviens d’avoir reçu en consultation, durant plus de huit mois, une personne qui déplorait mesurer 1,51m. Elle aurait accepté 1,50 m ou 1,52m, mais non 1,51m.

2018-B-Lc 20, 27-40 -samedi 33e semaine ordinaire- se rassasier de ta Face

Cette affaire des sadducéens en discussion avec Jésus n’est pas comme un problème casuistique (pape François) de théologiens qui ne s’entendent pas sur la nature ou l’existence de la résurrection. Ce n’est pas un piège tendu à Jésus à travers cette femme qui a eu sept maris. C’est une question vitale, fondamentale, dont la réponse dicte une manière de vivre notre présent et donne une indication pour considérer quel avenir nous est réservé.

2018-B- Lc 21, 34-36 samedi 34e semaine ordinaire- tiens ton oeil ouvert

Tenez-vous sur vos gardes ! Restez éveillés, répète Jésus. Si Jésus insiste tant sur la vigilance, c’est qu’il connait bien nos cœurs. Nous nous laissons souvent accaparer par les soucis temporels, submergés par l’invasion de toutes ces nouvelles d’opacité qui finissent par endormir notre vie intérieure. Nos cœurs s’assoupissent rapidement.

2018-B-Lc 15, 1-10 -jeudi 31e semaine ordinaire- sortir, un mandat

Qui parmi nous mettrait sa maison sens dessus dessous pour trouver une pièce d’un cent ? Personne. On se dirait que ça ne vaut pas la peine. C’est une pièce sans valeur. Ce qui est sans valeur pour nous a beaucoup de valeur pour Dieu. Nous n’avons pas le regard de Dieu sur ce qui est sans valeur. On ne le dira jamais assez, pour lui, ce qui est sans valeur a beaucoup de valeur.

2018-B-Lc 11, 5-13- jeudi 27e - ne menons pas une vie de schizophrène

Nous aimons évoquer nos racines chrétiennes; nous aimons nous en réclamer et, du même souffle, nous les récusons facilement ou les nions tout simplement quand elles exigent de nous des comportements «hors normes», des comportements aux odeurs évangéliques. Paul vient d’exprimer la même chose aux Galates : nous demandons l’Esprit-Saint […] et nous finissons par un [esprit] de chair. Aux Corinthiens (1 Co 5, 1-8), il écrivait qu’on entend dire partout qu’il y a chez vous un cas d’inconduite, une inconduite telle qu’on n’en voit même pas chez les païens […]. Vraiment, vous n’avez pas de quoi être fiers.

2018-B-Lc 12, 49-53 - jeudi 29e semaine ordinaire- le feu sur la terre

Jésus n’est pas de tout repos. Là où il entre, là où il passe, il sème la zizanie, non pas une mauvaise herbe, mais un feu qui brûle toute mauvaise herbe. Ceux qui ont l’habitude de projeter sur Jésus une image douceâtre d’un Jésus suave et bienveillant, plein de clémence et de mansuétude, effacent de leur mémoire plus de la moitié et même les trois quarts de l’évangile.

2018-B-Lc 11, 42-46 mercredi 28e semaine ordinaire-transparence évangélique

Si vous vous laissez conduire par l’Esprit, vous n’êtes pas soumis à la loi. C’est un refrain dans tout l’évangile que sans l’Esprit de Dieu, sans sa présence en nous, nous risquons de nous comporter bizarrement. Paul autant que Luc nous donnent des exemples concrets de comportements bizarres. Idolâtrie, haine, rivalité (Ga 5,19).Vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, mais vous oubliez la charité [….] Vous parlez en maître, mais vous évitez de porter le fardeau des autres (Lc 11, 44-45). Difficile d’être plus concret que cela.

Pages

S'abonner à Ordinaire