Dieu est artiste. De ses mains d ' artiste, il a crée une toile qui ne cesse d ' émerveiller ceux et celles qui l ' admirent. Sous un firmament étoilé, il traça la lumière qui donne à la toile un effet de beauté éclatante. Le peintre-Dieu y plaça des montagnes jalonnées de cours d ' eau, de la verdure qui offre des abris fruitiers aux êtres vivants, bêtes et bestiaux selon leur espèce.
Son oeil habite notre coeur. Des belles paroles du livre de Sagesse (17,8). Des paroles à contempler si l ' on veut éviter que des cataractes ou poutres ne viennent obscurcir notre vision. Qu' est-il arrivé à notre regard pour ne voir que la paille - si minime soit-elle - dans l ' autre ? . Plus souvent qu' autrement notre regard ressemble à l'oeil d ' une caméra de TV qui ne capte que les tragédies de la vie, les violences qui déchirent les coeurs, la haine qui ravage des peuples.
Aspirer au don les meilleurs. Dehors, en ce temps de rentrée, on parle de programmation, de planification, d'études de marché, d ' objectifs à définir, de stratégies à établir. Tout ce travail pour aspirer à la réussite. Bien avant et au-delà de ces stratégies de toute sorte, existait et existe toujours une programmation supérieure, une voie infiniment supérieur. Une voie qui appelle à être déchiffrée, qui ouvre sur une éminente réussite. Pour y adhérer, cartomanciennes, horoscopes ne servent à rien. Il fut plutôt se mettre à son école , s ' ouvrir humblement comme Joseph de Cupertino, à un mystère d ' amour qui nous entoure.
Quand Matthieu écrivit ces paroles, la persécution sévissait partout. Pierre venait de goûter à la mort. Paul en prison à Rome parce qu 'ayant mis toute sa fierté dans la croix du Christ venait d 'être décapité. L ' empereur Néron recherchait les chrétiens, les arrêtait, les emprisonnait et les livrait aux bêtes du Colisée.
Il y a le regard qui crée : " Dieu VIT que cela était bon".(Gn 1,31)
Il y a le regard qui sauve : " J'ai VU la misère de mon peuple "(Ex.3:7-8) Il y a le regard qui fait vivre: "Il a REGARDÉ son humble servante " (luc l,48)
Il y a le regard qui appelle : " Je t'ai vu sous le figuier".
Voulant faire comprendre à des jeunes ce qu’est suivre le Christ, le Cardinal Denneels les invitait à observer la manière de vivre des saumons. Leur vie consiste à remonter le courant. Une vie à contre-courant. Nous passons, dit-il, des heures, des heures à les regarder sauter d’un obstacle à un autre, a admirer leur habileté, leur ténacité. Les obstacles ne leur font pas peur.
Pour chacun de nous, l=avenir comporte au moins un élément incontournable : la mort s=intéresse à nous. Tôt ou tard, il nous sera dit à nous aussi : cette nuit même on te redemande ta vie. Que notre mort soit lointaine ou proche, elle vient accentuer le caractère éphémère de voir nos greniers remplis. A quoi bon se tourmenter, de faire tant d=effort pour mettre nos richesses à l=abri, un jour on devra tout laisser (St Basile 1Ve siècle).
Il faudrait des volumes et l’on aurait encore rien dit tant ce Coeur ouvert de Jésus renferme un insondable mystère. Marguerite Marie résume ainsi la foi de l’Eglise : Dès les premiers instants de son Incarnation, dès lors que ce coeur fut formé, la croix y fut planté et il fut rempli dès ce premier instant, de toutes les souffrance de sa Passion (Let 133).Voilà dit autrement ce qu’affirmait la lettre aux Hébreux: En entrant dans le monde, le Christ dit : me voici, je viens pour faire, ô Dieu ta volonté (He 10:5-7).
Il faudrait des volumes et l’on aurait encore rien dit tant ce Coeur ouvert de Jésus renferme un insondable mystère. Marguerite Marie résume ainsi la foi de l’Eglise : Dès les premiers instants de son Incarnation, dès lors que ce coeur fut formé, la croix y fut planté et il fut rempli dès ce premier instant, de toutes les souffrance de sa Passion (Let 133).Voilà dit autrement ce qu’affirmait la lettre aux Hébreux: En entrant dans le monde, le Christ dit : me voici, je viens pour faire, ô Dieu ta volonté (He 10:5-7).
Pierre, l ' euphorique du début de Jésus en Galilée ; Pierre l ' incrédule qui sur son ordre va à nouveau jeter les filets ; Pierre éduqué à la compassion, à la bonté par Jésus; Pierre qui a tout quitté pour pratiquer comme Jésus le dépouillement, le détachement face aux siens, face à son métier d ' homme de la mer ; Pierre qui se voit rabrouer sévèrement pour avoir voulu sauver Jésus de l 'épée ; c ' est lui qui, sur la route du Golgotha, a coulé au plus bas en déclarant à la servante et comme il disait vrai je ne connais pas cet homme .
