2010-C-Lc 18, 35-43-Lundi 33e semaine ordinaire- mendiant aie pitié de moi que je vois
Nous savons bien que le Christ est venu illuminer ceux qui sont assis dans les ténèbres (Lc 1,79). Mais devant le geste que Jésus vient de poser- à moins de nous habituer à entendre cette Parole «vois» - nous demeurons stupéfaits, sans paroles. Jésus nous fait admirer quelque chose qui dépasse tout entendement humain. Il s'agit d'une merveille étrange, impossible à traduire dans nos mots humains sans en trahir le mystère. Je ne voyais pas, maintenait je vois (Jn 9, 24). Le paradoxe, c'est que ceux qui voient - peut-être sommes-nous de ceux-là ! - ne voient pas ce qui vient de se passer.