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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2010-C-Lc 21, 1-4 Lundi 34e semaine ordinaire -piécette de la veuve dans le temple

Dans un monde où le tape-à-l'œil et le paraître ont beaucoup d'importance, l'évangile, au terme de cette année liturgique, nous invite à regarder un autre monde: celui de la solidarité, celui du souci de mettre en commun ce que nous avons et qui ouvre sur des noces éternelles.

Cette veuve, non seulement est une icône de Jésus (comme elle, Jésus a donné plus que son surplus d'énergie, il a donné sa vie), mais par son geste de donner jusqu'à l'essentiel de ce qu'elle avait pour vivre, elle oriente nos regards, comme l'exprimera le thème de l'Avent, sur ce Jour [qui] est proche.

2010 -C- Lundi 30e semaine ordinaire -Lc 13, 10-17 ; Ep 4, 32 : être brasse-camarade, cherchez à imiter Dieu

Il y a des actions qui parlent autant que la parole parle. En agissant comme il vient de le faire, Jésus, si nous portons vraiment attention à son geste, nous dit quelque chose de lui-même et sur nous-mêmes aussi. Quelque chose qui risque de nous déranger, de nous remuer jusqu’aux os. Il nous brasse la cage, dirions-nous aujourd’hui. Jésus, parce que contemplatif non seulement de son Père mais de notre nature profonde, voit les choses à l’envers ou plutôt il voit à l’endroit ce que nous voyons à l’envers. Jésus voit dans le comportement du chef de la synagogue un monde à l’envers qui doit être remis à l’endroit.

2010-C- Lc 12, 13-21- Dimanche 18e semaine ordinaire - être riche en vue de Dieu

Avouons-le, Jésus vient de nous offrir une belle photographie de nous-mêmes. Cette parabole nous ressemble étrangement en même temps qu’elle nous agace. Tous, nous sommes passionnés par les biens de la terre, les réalités d’en bas dont parle Paul, et par les joies que nous en tirons. Nous cherchons à accumuler des choses que nous laissons aussitôt de coté, pour en désirer d’autres. Pour agir comme cela, il n’est pas nécessaire d’être riche. Notre existence est marquée par ce continuel désir de posséder, d’accumuler, de dominer, d’avoir toujours plus.

2010-c- Lc 1, 39-50 -Assomption - penser en grand notre avenir

Ce que nous avons entrevu depuis le début de nos célébrations estivales- notre entrée dans l’éternité de Dieu, cette vie au-delà de la mort – se réalise en la personne de Marie, icône de notre destinée. Marie ne fait que nous devancer sur le chemin de notre destinée commune. Aujourd’hui en célébrant l’Assomption de Marie- sa dormition disent les orthodoxes- nous voyons se réaliser le but qui attend tout vivant : l’assomption de l’humain, de tout l’humain, dans le divin.

2010- C- Lc 10, 25-37-Lundi 27e semaine ordinaire - parabole du Samaritain, parabole de la rédemption

Quelle belle histoire parabolique! Ce serait en tamiser la beauté si nous n’y voyons, n’y contemplons qu’un émouvant geste de solidarité humaine. L’amour de la vérité nous pousse à projeter sur ce beau geste humain qui n’est ni le propre ni l’exclusivité des chrétiens, un autre regard. Benoît XVI conclut son encyclique sociale en affirmant que l’humanisme qui exclut Dieu est un humanisme inhumain (Caritas in veritate, # 78).

2010 -C- Lc 10, 38-42 -Dimanche 16e ordinaire - Marthe et Marie

Invitation nous est faite à nous élever au dessus de toute polémique entre action et contemplation. Invitation nous est faite d’entrer avec plaisir dans deux maisons :

D’abord la tente d’Abraham, tente ouverte et accueillante à des étrangers. Pressentant la noblesse et la grandeur de ses hôtes, Abraham ne ménage pas sa peine. Avec beaucoup de zèle, (il ressemble à notre Marthe de l’Évangile!), il courut à leur rencontre, se prosterna, se hâta d’aller demander à Sara de préparer des galettes, courut au troupeau chercher un veau gras et se hâta de le préparer (Gn 18, 1-10).Sans le savoir, il a accueilli Dieu dans sa maison (Heb 13, 2), ce Dieu qui lui annonce que Sara, ta femme, aura un fils.

2010-c- lc 10, 25-37 -dimanche 15e semaine ordinaire- un bon samaritain

Dans son encyclique Sauvés en espérance, Benoît XVI résume cette belle et émouvante parabole que nous venons d’entendre en disant que l’amour de Dieu se révèle dans notre responsabilité envers autrui (# 28). Désormais, dit Dieu à Catherine de Sienne dans l’une de ses visions mystiques, tu marcheras sur tes deux pieds. Et elle comprit que ne c’est pas suffisant de consacrer toute sa vie à Dieu, de l’aimer de tout son cœur si elle négligeait la situation conflictuelle de son époque, vivait en ne voyant pas les détresses autour d’elle. En n’y répondant pas non plus

2010-C-Lc 17, 1-6-Lundi 32e semaine ordinaire - croire, c'est nous laisser former par Dieu, formateur de nos vies

C'est un beau risque que de passer dans le camp de Dieu (Clément d'Alexandrie). Ce beau risque, les deux lectures viennent de nous en profiler le contour. C'est le risque de mener une vie sans dessus-dessous parce que, tous et toutes, sommes responsables d'Église. Une vie sans dessus-dessous, c'est mener une vie sans reproche, inattaquable, s'attacher à une parole sûre, donner un enseignement solide, ne pas entraîner l'autre au scandale, de pardonner sept fois par jour (première lecture). Devant une telle manière de vivre, si peu habituelle, les disciples demandèrent à Jésus: augmente en nous la foi.

2010-C-Lc 17, 11-19 - Lundi 28e semaine ordinaire -action de grâce- le lépreux

Il est bon de chanter notre Dieu. Il est beau de chanter sa louange (Ps 146).Ce matin, en ce jour de l’action de grâce, un appel : Ouvre mes yeux Seigneur aux merveilles de ton Amour. La gratitude ne monte pas facilement au cœur des humains. C’est la récrimination qui nous est plutôt spontanée parce que tout nous semble dû : santé, affection, réputation. Notre société renforce cette tendance quand elle nous persuade que nous avons des droits, des droits à faire valoir, des droits qui nous sont tellement dus qu’ils n’appellent aucune gratitude.

2010- C-Lc 11, 1-13 - Dimanche 17e semaine ordinaire - apprendre à prier

Apprends-nous à prier. Une demande que Jésus a sans doute appréciée, une demande non piégée comme tant d’autres, une demande qui naît chez les disciples après avoir vu Jésus prier. Voilà bien ce qui est important : la première école de prière, c’est de voir quelqu’un prier, transformé par sa prière; c’est prendre le temps nécessaire pour regarder, contempler, admirer Jésus en état de prière. Je dis bien en état de prière parce que, pour Jésus prier, n’était pas dire des mots, mais bien d’entrer dans les mots, les habiter. Pour Jésus, prier c’était une lévitation vers le Père. Les disciples, voyant Jésus totalement habité par une présence, celle de son Père, lui demandèrent le chemin.

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