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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2016-C-Jn 13, 21-23,36-38 - mardi saint - qui a trahi Jésus ?

Ami (Mt 26, 50). Ces mots que rapporte Matthieu expriment toute la compassion que Jésus a manifestée à Judas. Jésus, le plus persécuté et le plus maltraité d’entre tous les humains, n’a jamais appelé aucune créature mortelle du nom d’ennemi. Il appelle Judas son ami, au moment même qu’il trame contre lui la plus perfide et exécrable trahison qui fût jamais. Si seulement Judas avait regardé Jésus dans les yeux comme Pierre l'a fait, il serait devenu dans l'histoire, écrit Térésa de Calcutta, l'ami de la miséricorde de Dieu.

2016-C-Jn 20, 11-18- mardi octave de Pâques - avons-nous un visage de ressuscité ?

Dans la dernière heure du vendredi, sur la Croix, Jésus s'est occupé de la douleur et de l'angoisse du larron. Dans la première heure de la Pâque, il s'occupe de la douleur et de l'amour de Marie-Madeleine. Jésus ressuscité continue ainsi de donner vie aux blessés, aux gens tristes et malheureux.

2016-c-Mc 16, 9-15 -samedi octave de Pâques-urgence de «désimaniger» Pâques.

Aucun langage, aucune représentation ne peut dire Pâques. Devant ce qui arrive à Jésus, nous ne pouvons que balbutier des paroles qui surgissent de notre être profond. De notre expérience de Dieu. Pour dire Pâques, un devoir de «désimagination» s'impose pour citer un penseur chrétien, un grand spirituel, contesté de son vivant, maître Eckhart.

2016-C-Jn 3, 7-15- mardi 2e semaine pascale - Nicodème et nous ?

Vous voulez voir un croyant ambigu. Vous voulez voir quelqu'un qui n’est ni chaud ni froid. Vous voulez voir à quoi ressemble quelqu'un qui n'est pas capable de se brancher. Regardez Nicodème. Il voulait suivre Jésus chez qui il soupçonnait une belle profondeur de sens, mais il ne souhaitait pas s'éloigner de son titre de membre du Sanhédrin. Son cœur brûlait pour Jésus, mais demeurait attaché à l'héritage culturel qui était le sien.

2016-C-Jn 6, 16-21- samedi 2e semaine de Pâques- théophanie de solidarité

Vous avez observé depuis le début de ce temps pascal, c'est un détail important, que dans toutes les apparitions de Jésus, les évangélistes mentionnent la peur des disciples suivie d'un appel à ne pas craindre. La théophanie de Jésus sur la mer agitée s'inscrit dans ce même mouvement : peur d'un fantôme (Mc 6, 49) suivi d'une parole rassurante : c'est moi, soyez sans crainte. Cette même déclaration en rejoint une autre : que votre cœur ne se trouble pas (Jn 14, 27). Chaque théophanie, a-t-on écrit, est une monstration. Dieu se montre. Dieu se donne à voir.

2016-C-Mtt 18, 21-35-mardi 3e semaine du carême - Dieu ne fait rien payer:

Si nous y regardions de plus près, nous serions étonnés de voir comment nous cherchons seulement notre bien personnel aux dépens des autres, dans nos paroles, nos gestes, nos œuvres aussi. Nous avons toujours en vue notre personne. Nous recherchons toujours ce qui nous avantage. Nous ne voyons que les choses terrestres à la façon de la femme courbée (Lc 13, 11) qui était tout inclinée vers la terre et ne pouvait regarder vers le haut. Notre penchant naturel est d'être tout tourné vers soi-même.

2016-C-Lc 18, 9-14- samedi 3e semaine du carême - on ne peut tricher devant Dieu

Ils sont deux en état de prière. L'un en avant, debout; l'autre en arrière, à genoux. Les deux, par différent chemin, semblent ne rien préférer d'autre qu'eux-mêmes plutôt que de ne rien préférer d'autre que Dieu. Ils se sont noyés dans un narcissisme écœurant, pour citer le Pape s'adressant à des théologiens à l'Université grégorienne.

2016-C-Jn 5, 1-16 - mardi 4e semaine du carême - de l'eau qui guérit

Ézéchiel parle de l'eau qui guérit. Cette eau, dit le prophète, assainit tout ce qu’elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent. Dans l'évangile de saint Jean, il se passe la même chose avec l’eau de la piscine à Bethesda. Un homme paralysé depuis 38 ans attend le mouvement de l’eau qui sauve. Il attend de l'aide pour le plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne.

2016-C-Jn 7, 40-53- samedi 4e semaine carême- Jésus, une terre de compassion qui conduit à la mort

Nous vivons dans un monde où le sang est versé à flots, avec toute la profusion des moyens modernes. Notre société en est une de consommatrice de sang (Père Loew). À lire le complot contre le prophète Jérémie jusqu'à l'arrestation avortée de Jésus en passant par la supplication du psalmiste, toutes les lectures confirment que notre monde a peu évolué depuis trois millénaires.

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