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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2013-C- Jn 10, 1-10 Lundi 4e semaine de Pâques - Jésus, la belle porte (Ac 3,2):

Dans une autobiographie publiée en 2010, en Argentine, sous forme de livre-interview intitulé Le jésuite, on rapporte que le pape François se dit persuadé qu'à l'époque actuelle le choix fondamental que l'Église doit effectuer est de descendre dans la rue pour chercher les gens, pour les connaître par leur nom. Si elle ne le fait pas, elle se fait du mal toute seule. Le texte ajoute : si quelqu'un sort de chez lui et va dans la rue, il peut aussi lui arriver d'avoir un accident, mais je préfère mille fois une Église accidentée à une Église malade, qui s'auto-regarde.

2013 - C: Mc 6, 53-56 Lundi 5e semaine ordinaire - pourquoi Jésus guérit-il ? Journée mondiale des malades

En cette journée des malades, que signifient les guérisons dans l'Évangile ? Pourquoi les évangélistes - et là dessus, ils font (enfin!) consensus - rapportent-ils que Jésus a multiplié les guérisons jusqu'en en faire son activité quotidienne ? Pourquoi a-t-il guéri la femme hémorroïsse (Mt 9, 20), ressuscité la fille de Jaïre (Mc 5, 22), délivré un possédé d'un esprit mauvais (Mc 5, 1), relevé le paralysé de son grabat (Lc 5, 24) ? Simple : pour nous montrer qu'il a pris nos infirmités et [qu'il] s'est chargé de nos maladies (Is 53, 4).

2013 - C: Lc 4, 1-13 Dimanche 1e semaine carême : sommes-nous des «désireux» de Dieu

Tout ce qui est interdit est désiré, dit un proverbe irakien. Cela décrit bien notre quotidien. Nous sommes des « désireux». Pour notre société, il est normal de nous faire désirer toujours posséder davantage. Ces désirs peuvent nous coûter cher dans tous les sens du terme. Financièrement d'abord, mais aussi il nous rend d'éternels insatisfaits de ce que nous avons. De ce que nous sommes. Nous ne savons pas nous satisfaire de ce qui nous suffit.

2013 - C: Lundi 5e semaine de Pâques- Jn 14, 21-26 -un Esprit qui dérange.

À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père. Il s'agit moins de comprendre cet évangile comme une déception mais plutôt d'y entrer. Mieux : cet évangile doit entrer en nous. Nous devons accueillir cette annonce d'un Jésus retournant chez lui, chez son Père qu'il n'a jamais quitté, comme une fulgurante apogée de notre humanité.

2013 -C- Jn 6, 22-29 - Lundi 3e semaine de Pâques - comment dire l'ineffable ?

Béni sois-tu, toi qui nous donne ce pain. Nous mangeons notre Dieu. Quel admirable et ineffable amour il a fallu, pour inventer cette merveille ! Ce geste dépasse tous les sens. Toute compréhension. Il devrait nous blesser le cœur tellement il est au-dessus de tout. Pour la foule, Jésus était une table recherchée.

Jésus a voulu plus que de se faire l'un de nous, plus que de nous montrer son immense compassion pour nous en s'identifiant à nos souffrances. Plus que de se faire un Dieu nourriture en sachant que nous devenons ce que nous mangeons....

2013 - C: Lundi octave Pâques -Mtt 28, 8-15-sortir indemne de Pâques ?

Allez annoncer qu'ils me verront en Galilée (Mt 28. 11).Il n'y a pas un Jésus crucifié, un Jésus roi, un Jésus ressuscité. Allez annoncer que c'est le même Jésus hier, aujourd'hui et demain. Commence une nouvelle manière pour Jésus d'être présent non plus dans le temple où s'organise un système de la religion mais dans nos «Galilée» où se vivent nos rencontres avec Jésus. Sur ce terrain, personne ne peut sortir indemne de Pâques.

2013 - C: Lundi saint - Jn, 12 1-11 -parfum versé sur Jésus

Je ne dessine pas l’œil, je sculpte le regard. La remarque est du sculpteur Alberto Giacometti qui ajoute : la grande aventure, c'est de voir surgir quelque chose d'inconnu, chaque jour, dans le même visage. Chaque jour, chaque rencontre avec une page d'évangile surtout durant cette semaine sainte, doit faire surgir quelque chose d'inconnu dans le même visage.

2013 -C-Jn 8, 12-20- Lundi 5e semaine carême - Connaître Jésus, c'est s'exposer

Plus je cherche à dire Dieu, plus je trouve du sens à la position juive pour qui ce nom même ne devrait pas être prononcé. Dieu est l'imprononçable. Nos mots humains ont tout pour trahir ce nom de Jésus si célèbre et si mal connu (Stan Rougier, Regards sur Jésus, Ed Mame 2013). Et l'auteur Stan Rougier après plus de 50 ans de sacerdoce, ajoute que nous trompons Jésus à la première occasion avec de fausses images que nous nous faisons de lui (p. 38).Jésus ne sera jamais le slogan identitaire des chrétiens. Il est toujours en marche, toujours à identifier, à reconnaître, jamais saisissable.

2013 - C- Jn 8, 1-11-Dimanche 5e semaine carême - Une page qui porte la signature de notre Église.

On amène à Jésus une femme prise en flagrant délit d'adultère. Et si cette femme représentait l'Église, souillée par les scandales, trainées par terre, montrée du doigt ? Si cette femme était vous et moi ? Si cette page était écrite pour moi ? Nous sommes des amants de Jésus. Nous sommes aussi des traites. Cette page de Jean n'a pas vieillie d'un brin. Elle porte la signature de notre quotidien. Celle de notre Église aussi. De notre communauté.

Tout au long de la Bible, nous lisons l'histoire de relations difficiles entre Dieu et son peuple. Les prophètes ne cessent de dénoncer les trahisons d'un peuple à la nuque raide, d'un peuple «adultère».

2013 - C:-Jn 4, 43-54 - Lundi 4e semaine carême -croire sur parole

Ce fonctionnaire royal nous oblige à affirmer que la foi est toujours étonnante. Qu'elle exige un long cheminement. C’est encourageant de retrouver cela partout dans l'évangile. La foi fait poser des gestes étonnants comme celui de cette femme perdant son sang, de cette autre qui réclame des miettes, les restes de sa miséricorde d'abord réservée aux juifs. La foi et notre évangile atteste cela, naît suite à un long cheminent.

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