Vous êtes ici

Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2010-C-Jn 21, 15-19-Vendredi 7e semaine Pâques - Pierre m’aimes-tu?

L’essentiel de ce grand dimanche qui s’achève peut se résumer dans cet écrit testamentaire que seul l’Esprit de Dieu a pu souffler dans le cœur du frère Christophe de Tibhirine, un peu avant sa mort : Je suis ressuscité, je peux mourir! Répondre à cette question de Jésus à Pierre, c’est affirmer nous aussi : je suis ressuscité, je peux mourir à moi-même. C’est une question de mort à lui-même, un appel à mourir à lui-même que soumet Jésus à Pierre.

2010-C-Jn 21, 1-19-Dimanche 3e semaine Pâques - T’es sûre que c’est Jésus ?

C’est le Seigneur vient de nous dire Jean. Mon Seigneur et mon Dieu s’écriait Thomas dimanche dernier. Ce sont des cris d’admiration, des cris de joie et d’adoration qui expriment le revirement profond, le changement radical qu’entraîne la reconnaissance de Jésus ressuscité. Un cri qui les fait passer de la peur à l’audace et au courage, du doute à la foi. De la désespérance à l’enthousiasme du 8e jour.

2010-C- Dimanche Pentecôte - Jn 14, 15-16, 23-26 : la nouveauté a été répandue dans vos cœurs

Ce matin, nous célébrons le commencement de notre existence chrétienne. Ce qui n’était qu’une promesse de Dieu devient, avec le don de l’Esprit saint, accomplissement. Le but de la vie chrétienne, dit Séraphin de Sarov, est d’acquérir le saint Esprit parce qu’il vient achever en nous notre personnalité chrétienne . Pour citer Marie Noël, notre personnalité chrétienne se définit ainsi :Dieu est dans ma maison; elle ajoute : même si je prie peu, même quand je vous ai perdu.

2010-C-Jn 21 1-14-Vendredi octave Pâques -Nous transformer en ressuscité

C’est le Seigneur, dit Jean qui été le premier à voir et à dire. Mon Seigneur et mon Dieu, s’écrit l’incrédule Thomas, dimanche prochain. Ce sont des cris d’admiration, des cris de joie et d’adoration qui expriment le revirement profond, le changement radical qu’entraîne la reconnaissance de Jésus ressuscité. De septiques, ils deviennent croyants. De peureux, ils deviennent audacieux. De désabusés, ils retrouvent l’enthousiasme du huitième jour.

2010-C- Vendredi 3e semaine Pâques -Jn 6, 52-59 : trop, c’est trop

Nous pouvons avoir écouté un texte de très nombreuses fois sans en être «marqué». Nous pouvons poser des gestes rituels par habitude et puis, tout à coup, sans trop savoir pourquoi, ce texte ou ce geste se mettent à résonner, nourrissent notre contemplation et nous habitent sans explications, durant des jours.

2010-C- Lundi 3e semaine Pâques -Jn 6, 22-25 : l’eucharistie, sacrement de la prière

Maître, apprenez-nous à prier, avaient demandé les apôtres. Et Jésus leur apprit le Notre Père. Au terme de sa vie, Jésus a tout résumé sa manière de vivre dans le sacrement de la prière : le sacrement de son corps. Levant les yeux au ciel, il prit du pain, il prit du vin et rendit grâce. Jésus est, dans sa personne, la pierre angulaire d’une vie passée à rendre grâce, d’une vie de recueillement dans son Père, d’une vie en état d’oraison dans le Père.

2010-C-Lc 4, 24-30 Lundi 3e semaine carême- le transfiguré dans la défiguré

Saintetés, vous avez été invités par Jésus à séjourner sur la montagne pour être avec lui. Pour prier avec Lui, comme Lui. Vous L’avez entendu vous dire que vous étiez ses bien-aimés. Tellement bien-aimés qu’Il vous a montré sa gloire resplendissante de blancheur, gloire que vous avez contemplée durant ses jours sur la montagne. Vous avez entendu ce Dieu vous dire - c’est bouleversant, étonnant d’entendre cela- Mon enfant toute ma Beauté, sais-tu, elle est pour toi. Sur la montagne, Jésus vous a fait voir votre éternelle beauté et vous a montré l’éternelle Beauté qui nous attend. Vous avez laissé la Parole vous redessiner en femme nouvelle, revêtue de l’Esprit qui transfigure. Le voile retombe maintenant, la nuée si bienfaisante qui vous enveloppait n’est plus, vous ne voyez plus que Jésus seul

2010-C : lundi 5e semaine carême -Jn 8, 12-20 : si vous me connaissiez ?

Nous entrons dans cette grande quinzaine de la passion. Et ce qui a poussé Jésus sur ce chemin, c’est la connaissance que son entourage avait de lui. C’était un fils de charpentier et il se présente comme Dieu. Il mérite la mort! Connaître, voilà l’erreur, l’erreur qui fausse tout. Prétendre connaître quelqu’un revient à le tuer en le réduisant à des impressions. Et c’est bien de cela dont il s’agit dans ce texte de Jean.

2010-C-Jn 10, 1-10-Lundi 4e semaine Pâques - Je suis la porte… je t’en conjure, ouvre-toi devant moi

Je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé; il pourra aller et venir, et il trouvera un vert pâturage (Jn 10, 9).Y-a-t-il parole plus magnifique, plus claire que celle-là où Jésus – nous l’avons célébré dans la nuit de Pâques – se fait portier de notre bonheur? Elle ouvre sur une vie en abondance. Je suis venu pour qu’ils aient la vie, et qu’ils l’aient en abondance (Jn 10, 10).

Pages

S'abonner à Année c