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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2013 - C: Jn 15, 9-17 Marguerite Bourgeois - : une véritable porte de la foi.

C’est aujourd’hui la fête d'une femme venue d'ailleurs, de Troyes en France, pour être ici, chez nous, une véritable porte de la foi. Une source d'inspiration en ce temps d'évangélisation. Une femme véritable mère de la colonie, tant elle a enfanté à la foi, engendré à la foi. Une femme qui a cru en la bonne nouvelle, une admiratrice de la bonne nouvelle, une experte en «demeurance» dans l'amour de Dieu, dans sa Présence. En Sa présence, elle a vécu en ressuscitée. Elle a incarné le ressuscité.

2013 -C: Lc 12 13-21 Dimanche 18e semaine ordinaire -: altruisme plutôt qu’avidité

Gardez-vous bien de toute âpreté au gain ! Voilà une phrase qui n'a rien perdu de son actualité ! Dans l'ordre de l'avoir - et la commission Charbonneau nous le confirme - notre désir est sans limite. Ce n'est pas nouveau. C'est le péché mignon, la maladie mortelle de toutes les époques. L'argent est devenu fou. L'avidité des actionnaires est sans limite. En nous, il y a cette maladie mortelle de la possession, du toujours plus. Pourtant l'abondance rend malheureux, que vais-je faire ? Nous sommes plus possédés par le désir d'avoir toujours plus que ce que nous [en] possédons (Imitation de J-C, livre III, chap. 31).

2013 - C: Lc 12, 32-48 Dimanche 19e semaine ordinaire - :le chemin de Dieu est le charme

Quelle belle page pleine d'espérance que celle que nous venons d'entendre. Elle nous parle d'avenir, d'une marche vers une promesse. Celui qui écoute ma Parole a la vie éternelle. A et non aura la vie éternelle. L'espérance en cette promesse est une puissance de transformation de nos vies. Mais, affirmait le pape Benoît, notre monde sécularisé, qui réduit tout à la seule dimension terrestre, ne s'y intéresse pas vraiment. Il y a un décrochage entre notre foi et ce que clame notre société.

2013 - C: Jn 16, 29-33 Lundi 7e semaine de Pâques --ouvrons la porte à l'Esprit

Accueillir l'Esprit de Jésus. Accueillir l'Esprit que Jésus nous a acquis dans sa Pâques, c'est entrer dans une nouvelle manière de vivre. C'est maintenant que vous croyez (Jn 16, 31) dans une vie nouvelle en adoptant les comportements d'humain créés à l'image de Dieu (Ep 4, 23-24).Mais cette façon nouvelle de vivre est-elle toujours nouvelle pour nous ?

2013 -C: Dimanche Trinité Jn 16, 12-15 : une porte de la foi= se souvenir de Dieu

Un chrétien qui ne sait pas faire mémoire de Dieu n'est pas un chrétien, affirmait récemment le pape François (14 mai dernier). Il est plus important de se souvenir de Dieu que de respirer, disait un autre pape, saint Grégoire le Grand. Et nous sommes ici justement pour nous donner une mémoire qui vient du cœur, pas seulement de notre intelligence, nous donner une mémoire pour nous souvenir que nous avons été baptisés au nom du Père, du Fils et de l'Esprit. Nous sommes ici pour respirer deux bonnes nouvelles, celles qui sont le cœur et le centre de notre foi : notre Dieu est pluriel ; nous sommes le ciel de Dieu. Nous ferons notre demeure en lui.

2013 - C-Jn 15, 26-16,4 lundi 6e semaine Pâques -ne domestiquons pas l'Esprit.

Renaître, c'est l'invitation-appel qui retentit depuis le matin de Pâques. Renaître à quoi ? À la ressemblance de Dieu. Cette renaissance ne nous appartient pas. Elle se réalise par notre ouverture à l'Esprit de Dieu que nous évoquons en cette fin de ce grand dimanche. Le passeur de Pâques s'est manifesté pour nous réveiller de nos endurcissements personnels en nous promettant son Esprit.

2013-C- Jn 10, 1-10 Lundi 4e semaine de Pâques - Jésus, la belle porte (Ac 3,2):

Dans une autobiographie publiée en 2010, en Argentine, sous forme de livre-interview intitulé Le jésuite, on rapporte que le pape François se dit persuadé qu'à l'époque actuelle le choix fondamental que l'Église doit effectuer est de descendre dans la rue pour chercher les gens, pour les connaître par leur nom. Si elle ne le fait pas, elle se fait du mal toute seule. Le texte ajoute : si quelqu'un sort de chez lui et va dans la rue, il peut aussi lui arriver d'avoir un accident, mais je préfère mille fois une Église accidentée à une Église malade, qui s'auto-regarde.

2013 - C: Mc 6, 53-56 Lundi 5e semaine ordinaire - pourquoi Jésus guérit-il ? Journée mondiale des malades

En cette journée des malades, que signifient les guérisons dans l'Évangile ? Pourquoi les évangélistes - et là dessus, ils font (enfin!) consensus - rapportent-ils que Jésus a multiplié les guérisons jusqu'en en faire son activité quotidienne ? Pourquoi a-t-il guéri la femme hémorroïsse (Mt 9, 20), ressuscité la fille de Jaïre (Mc 5, 22), délivré un possédé d'un esprit mauvais (Mc 5, 1), relevé le paralysé de son grabat (Lc 5, 24) ? Simple : pour nous montrer qu'il a pris nos infirmités et [qu'il] s'est chargé de nos maladies (Is 53, 4).

2013 - C: Lundi 5e semaine de Pâques- Jn 14, 21-26 -un Esprit qui dérange.

À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père. Il s'agit moins de comprendre cet évangile comme une déception mais plutôt d'y entrer. Mieux : cet évangile doit entrer en nous. Nous devons accueillir cette annonce d'un Jésus retournant chez lui, chez son Père qu'il n'a jamais quitté, comme une fulgurante apogée de notre humanité.

2013 -C- Jn 6, 22-29 - Lundi 3e semaine de Pâques - comment dire l'ineffable ?

Béni sois-tu, toi qui nous donne ce pain. Nous mangeons notre Dieu. Quel admirable et ineffable amour il a fallu, pour inventer cette merveille ! Ce geste dépasse tous les sens. Toute compréhension. Il devrait nous blesser le cœur tellement il est au-dessus de tout. Pour la foule, Jésus était une table recherchée.

Jésus a voulu plus que de se faire l'un de nous, plus que de nous montrer son immense compassion pour nous en s'identifiant à nos souffrances. Plus que de se faire un Dieu nourriture en sachant que nous devenons ce que nous mangeons....

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