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Timothée

2021-B-Lc 8, 4-15- samedi de la 24e semaine ORDINAIRE- Jésus a fait sa part

Quoi comprendre de cette parabole du semeur ? Je l’exprime par ces mots de Bernard Fellet : Jésus a fait sa part, faisons la nôtre. Il ne s’agit pas de questionner que Jésus est et demeure source d’inspiration, une référence. Il s’agit de donner corps d’une manière inédite à l’esprit qui anime Jésus, à son testament. Nulle part dans les évangiles, il est dit que Jésus va nous télécommander comment agir. Nulle part Jésus ne nous souffle à l’oreille quoi penser, comment agir. C’est à chacun de nous et ensemble d’agir. L’évangéliste Jean met sur les lèvres de Jésus des paroles bouleversantes : vous ferez vous aussi les œuvres que je fais, et même de plus grandes (Jn 14, 12).

2020-A- Lc 17, 11-19 -mercredi 32e semaine ordinaire- dire merci, c'est s'ouvrir aux autres

Nous sommes tous des lépreux, des faibles, des vulnérables. Nous portons tous un trésor dans des vases d’argile (2 Co 4,7). Le trésor nous le portons dans nos fragilités. La vie nous la portons dans nos fragilités. Il ne s’agit pas de le savoir, mais de bien vivre avec nos fragilités.

Le geste étonnant de Jésus n’est pas celui qui nous voyons. Jésus ouvre les lépreux sur autre chose qu’eux-mêmes, sur autre chose qu’une vie recroquevillée sur elle-même, sur autre chose que leur péché, mot presque imprononçable aujourd'hui. Alors que leur vie est toute centrée sur l’exclusion, Jésus leur montre qu’ils sont des humains capables malgré leur maladie d’entrer en relation avec les autres.

2020-A-Luc 6, 43-49 -samedi 23e semaine ordinaire- vivre ou avoir la foi

Surtout dans les périodes de sécheresse, la terre a besoin de pluie ; l’enfant a besoin de l’encouragement de ses parents, surtout dans les périodes difficiles de sa vie ; la foi a besoin d’un phare allumé, surtout pendant la nuit et au cœur des tempêtes. Vérité essentielle. Simple gros bon sens.

La foi ne manque pas de turbulences. La récente pandémie, arrivée à l’improviste, comme un voleur, survenue en plein temps pascal, a engendré beaucoup de questionnement sur l’essentiel de la vie chrétienne.

2020-A-Mt 23, 27-32 -mercredi de la 21e semaine ordinaire- quel est le centre de ma vie ?

Ce passage de Matthieu soulève des questions urgentes à se poser : sommes-nous des êtres centrés ? Avons-nous une vie «orientée» vers l’intérieur ou l’extérieur, enracinée dans le roc immuable de nos cœurs ? Actuellement, tout nous projette vers l’extérieur. Tout pousse nos cinq sens à vivre hors de nous-mêmes. Nous vivons dispersés dans une multitude de directions.

2020-A-Mc 12, 38-44 - samedi 9e semaine ordinaire - anticorps de solidarité

Quand je lis ce passage, je ne peux m’empêcher de songer à la deuxième tentation de Jésus au désert. Donne-toi de l’importance; donne-toi le pouvoir que tu ambitionnes; donne-toi la gloire de la première place, demande le tentateur à Jésus. Une condition : sois en adoration devant toi.

Jésus refuse cette autosuffisance[1]. Il n’éprouve aucun besoin de s’autoproclamer. Pour lui, être dans le Père (cf. Jn 14, 9) était quelque chose de plus fort que de se voir assis sur un trône qui finirait par disparaître.

2020-A- Mc 12, 18-27 -mercredi 9e semaine ordinaire- marcher ou s'arrêter

Le philosophe Emmanuel Levinas fait remarquer qu’il y a deux grandes conceptions de l’existence humaine : celle de l’Antiquité symbolisée par Ulysse qui après bien des pérégrinations, revient au point de départ et celle représentée par Abraham qui marche vers un ailleurs dont il ne connait pas l’endroit. Quitte ton pays et va vers le pays que je t’indiquerai (Gn 12, 1). Abraham se mit en route comme s’il voyait l’invisible (He 11, 27). L’itinéraire chrétien retient cette option de sortir et de se tenir en état de marche.

2019-C-Lc 7,31-35-mercredi 24e semaine ordinaire-vivre notre foi hors les murs

Il y a beaucoup de profondeur dans cette scène du gamin qui joue de la flûte. S’y cache le fait de vivre notre joie dehors, sur les places publiques. Se profile tout le rêve de Dieu, tout son projet messianique d’implanter sa tente au cœur de monde. Dieu, le Dieu de nos origines, veut que tous les humains soient sauvés par la joie. La bonne nouvelle que ce mois missionnaire d’octobre annonce, c’est la joie.

2019-C-Lc 7,31-35- mercredi 24e semaine ordinaire - vivre notre foi hors les murs

Il y a beaucoup de profondeur dans cette scène du gamin qui joue de la flûte. S’y cache un mouvement de vivre notre joie dehors, sur les places publiques. Se profile tout le rêve de Dieu, tout son projet messianique, d’implanter sa tente au cœur de monde. Dieu, le Dieu de nos origines, veut que tous les humains soient sauvés par la joie. La bonne nouvelle que ce mois missionnaire d’octobre annonce, c’est la joie.

2019-C-Mt 25,14-30- samedi 21e semaine ordinaire- aucune consigne

Friedrich Hölderlin écrivait: Dieu crée le monde comme la mer crée la plage : en se retirant. Jésus confirme cela dans la parabole du maître qui part en voyage. Jean Paul II a dit un jour que Dieu travaille à huis clos. Quel entrepreneur aujourd’hui accepterait de s’éloigner de ses affaires pour les confier à d’autres ? À des étrangers ?

Le regard que nous portons sur cette parabole offre autre chose à contempler que la générosité du maître qui distribue selon les capacités de chacun. Autre chose aussi que sa sainte colère devant la politique de l’autruche adoptée par le troisième serviteur pour qui la peur de tout perdre lui a fait tout perdre.

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