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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2016-C-Mc 11, 27-33- samedi 8e semaine ordinaire- autorité en mode mineure :

Une observation de départ. Habituellement, le mot autorité laisse entendre un pouvoir détenu par quelqu'un d'autre. On parle de l'autorité d'un autre. Il y a un autre regard. L'autorité repose aussi sur la capacité d'entrer en relation avec les autres et non n’émanant d'un pouvoir décisionnel ni d'une domination tyrannique. L'expérience démontre qu'a de l'autorité quelqu'un qui ne s'impose pas, a une forte personnalité, maintient un style de vie effacée, a un charisme certain à valoriser l'autre. Mais qu'est-ce qu'avoir de l'autorité ?

2016-C- Lc 2, 41-51 -samedi 9e semaine ordinaire - Est-ce que Jésus nous manque ?:

Devant nos yeux, deux personnes ébranlées, sous le choc d'avoir perdu de vue celui qui leur était le plus pré-cieux au monde, leur fils. Dès qu'ils ont observé la disparition de leur fils, nous retrouvons des parents en état de panique. Plus rien d'autre n'avait d'importance que de le trouver (v.45 et 46).

2016-C-Mt 5, 13-16 -mardi 10e semaine ordinaire: nous montrons qui nous sommes par nos yeux

Il y a de fausses lumières dans nos nuits. Il y a par exemple la nuit des lieux éclairés aux néons multicolores où les gens se retrouvent souvent pour oublier. Il y a la nuit des criminels où l’obscurité facilite des actes illégaux. Il y a le festival Montréal en lumière qui voit défiler toutes les facettes de la culture d'ici. Ce sont de fausses lumières. Des lumières artificielles.

2016-C-Mc 7, 1-13 -mardi 5e semaine ordinaire - trouver tous les autres merveilleux

À la veille du carême, il est bon d'entendre ce message très humain de Jésus qui refuse de placer sur nos épaules un fardeau trop lourd à porter. Jésus, ce matin, devant ses opposants qui lui reprochent de ne pas se laver les mains, leur donne un principe de vie. Une clé pour bien vivre le carême.

Célébrer Dieu c'est bien. Le culte à rendre à Dieu, c'est bien, mais un culte sans amour, un culte pour sauver la face ne vaut rien. Un carême sans amour ne vaut rien.

2016-C-Mc 6, 30-34 - samedi 4e semaine ordinaire- Paul Miki

Venez à l'écart. Attention, c'est une invitation dangereuse. Très risquée. Ce matin, c'est un appel à vivre un vrai exode. Si nous prenons au sérieux cette invitation, nous n'en sortirons pas indemnes. Jésus nous propose de sortir d'une existence tout extérieure pour entreprendre une vie immergée en lui, avec courage et générosité. Notre personne, notre histoire, nos attitudes et notre style de vie, tout alors sera changé.

2016-C-Mc 2, 13-17- samedi 1ière semaine ordinaire- Et Matthieu si c'était moi le pas correct

La première image que l'on retient de quelqu'un est celle qui nous marquera pour des années, sinon pour toute la vie. Cette image-là est indélébile et elle influence en filigrane tous nos regards sur cette personne. En interrogeant cette semaine des gens sur qui est Matthieu, la réponse fut unanime : c'est un des évangélistes. Aucun ne soupçonnait son origine d'affairiste véreux, de corrompu, de mépris des pauvres, de son esprit de mondanité.

2016-C-Mc 2, 23-26 - mardi 2e semaine ordinaire -goûter Dieu plutôt que de respecter la loi

De tous temps, la venue de Jésus a suscité de vives réactions. Aujourd’hui, songeons à toutes ces oppositions actuelles à des signes comme la crèche, parce qu'ils rappellent une Présence non désirable dans une société laïque. Marc observe la même chose au moment de rédiger son évangile. L’arrivée du royaume de Dieu (Mc 1, 15) entraine une série de controverses ou de conflits (chapitres 2 et 3). Il s’agit plus que de simples disputes d’école. Jésus proclamait avec autorité un enseignement nouveau (Mc 1, 27). Il provoquait de vives réactions et d’énormes inquiétudes.

2016-C-Mc 4, 35-41-samedi 3e semaine ordinaire- vivre sans tempête ?

Mais question étonne: quand est-ce qu'un événement devient une tempête ? Pourquoi des événements apparaissent-ils comme des tempêtes alors que d'autres du même ordre n'en sont pas ? Réponse : quand nous n'en comprenons pas le sens. Les tempêtes sont des tempêtes justement parce que nous n'en comprenons pas le sens. Elles deviennent alors insupportables. Absurdes. Incompréhensibles. Si on en comprenait le sens, si nous les choisissions, elles ne seraient plus des tempêtes.

2016-C-Lc 10, 1-9 -mardi 3e semaine ordinaire- Timothée et Tite

Récemment, les meilleurs créateurs de publicité de différents journaux ont été invités à simuler une grande campagne publicitaire pour de Dieu. Après des heures de travail et de discussion, ils sont arrivés à la conclusion que cela est impossible parce que Dieu, a dit l'un d'eux, n'est pas un produit à vendre. Vu du côté de ces spécialistes en communication d'images, Dieu n'est pas vendable. Dieu ne peut pas être simplement un produit de consommation (cf. Aleteia, religion, 6 janvier 2016).

2016-C- Lc 2, 22-40, présentation de Jésus au temple

Aujourd'hui, il y a un bombardement dont on ne parle pas, celui d'avoir trop d'images. Trop d'images de consommation. Trop d'images futiles, voire vulgaires. Trop d'images sur Dieu. Nous vivons en permanence une sorte de boulimie audiovisuelle. D’hypersollicitation visuelle qui risque de pervertir nos regards. Nous vivons un véritable génocide invisible. Insaisissable aussi, même si cela apparaît «normal»

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