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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2007 - C- Lc 10, 1-12-Dimanche 14e dimanche ordinaire - Deux par deux

« Il ne s’agit pas d’avoir la réputation d’être chrétien, il faut l’être. Si je le suis, je pourrai en avoir la réputation et d’être un vrai disciple » Ces mots sont d’Ignace d’Antioche (lecture 10e sem. Lundi) en route vers son martyr. Pour nous donner non pas la réputation d’être chrétien mais de l’être, il faut que toute notre vie, par toute notre vie, nous soyons des évangélisateurs. Dans l’avion l’amenant au Brésil récemment Benoît XV1 répondait à une question d’un journaliste sur les défis de la mission : « nous devons devenir davantage missionnaire et plus dynamique pour offrir des réponses à la soif de Dieu ».

2007-C-Lc 17, 26-37-Vendredi 32ième semaine ordinaire-on buvait on mangeait

À mesure que l'année liturgique approche de sa fin, la Parole de Dieu nous invite à réfléchir sur la «fin » de toutes choses. « Tout ce qui finit est court ». Dans l'évangile, nous voyons Jésus montant à Jérusalem, approchant de sa fin terrestre, nous proposer l'interprétation de deux faits historiques, qu'il considère comme des symboles de toute « Fin » : le déluge ..., la destruction d'une cité terrestre, Sodome.

2007-C -Mc 12, 35-37 Vendredi 9e semaine ordinaire - Agir avec beauté

Un tout petit texte entre deux Paroles admirables de Jésus à relever et révéler ce qui est beau : « tu as fait, dit Jésus au scribe qui venait de lui demander quel est le plus grand commandent, « une remarque judicieuse : tu n’es pas loin du royaume de Dieu »; devant de le geste obole de cette veuve a verser un don en entrant dans le Temple, il s’exclama d’admiration « cette veuve a mis plus que tous ceux dans le Trésor que tous les autres ». Toute sa vie, Jésus n’a fait qu’observer ce qui est beau. Ce fut son moyen d’évangélisation.

2007 - C- Lc 10, 1-9 -Timothée et Tite -

Deux par deux parce que Dieu est communauté; parce que« malheur à celui qui est seul. S’il vient à tomber, il n’y aura personne pour le relever (Qu4, 7). » Deux par deux pour être plus que ce nous sommes. Pour être Évangile. « Pour nous souvenir que nous sommes frères (Voltaire).» Deux par deux non pas pour ajouter de la qualité à notre être mais pour vivre entre nous de la confiance que Dieu nous fait en nous envoyant sur la route,

2007 -C- Lc 11, 15-26 -Vendredi 27e semaine ordinaire- le royaume du satan

Il y le Règne de Dieu. Pour nous le présenter, Jésus utilise l’image parabole de la graine de moutarde qui n'a rien de massif ni d’imposant ou encore celle du grain tombé qui doit mourir pour porter du fruit, pour habiter tous les oiseaux du ciel. Dans notre société où règne le besoin de paraître fort, ces images saisissantes, déroutantes suggèrent que pour voir ce royaume grandir en nous, nous avons besoin à la fois de la terre et du ciel, de la pluie et du soleil. Ces images parlent de fragilité, de vulnérabilité.

2007 -C-Mt 25, 31-46 - mort tragique d'une religieuse tuée en habit deservice -

Questionné sur le sens de la mort, un enfant qui suivait les cours de catéchèse de sa paroisse, a donné cette réponse inouïe : « la mort, c’est ce qui nous reste à donner quand on a tout donné ». Il y a tout l’Évangile là-dedans. Elle résume toute la vie de Jésus qui a passé sa vie à tout donner jusqu’à donner ce qu’il avait de plus précieux : sa vie. Avant de retourner vers son Père, Jésus a vécu pour les autres.

2007-C : Mercredi 18e semaine ordinaire -Mtt 15, 21-28 évangile à l'envers

Aie pitié de moi, Fils de David ». C’est un cri de détresse. Un cri d’appel à l’aide, un cri gémissement qui jaillit d’une souffrance « sans fond » dirait le mystique Tauler. « Ma fille ne se possède plus ». De toute évidence, ce cri dérangeait Jésus qui « s’était retiré vers la région de Tyr et Sidon » territoire païen, pour avoir la paix, dirions-nous aujourd’hui. La réponse étonnante, choquante que Jésus a donnée, après avoir refusé de l’entendre, confirme cela. « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens ».

2007 - C -Lc 10, 38-42- Dimanche 16e semaine ordinaire - donner l’hospitalité à Dieu

Ce matin deux icônes connues : Marie et Marthe. Deux sœurs qui à leur manière, selon leur différente personnalité, offrent l’hospitalité à Jésus qui s’invite chez elle à l’improviste. L’une se fait attentive à sa personne, l’Écoute avec émerveillement; l’autre s’empresse d’offrir à Jésus une table bien préparée. Ces deux icônes confirment que l’accueil est fait d’empressement à écouter et à servir. Ces deux icônes ramassent la vie de tout disciple. Une vie mixte dirait Thomas d’Aquin, une vie faite d’extase horizontale vers autrui et d’extase verticale vers Dieu, dirait saint François de Sale.

2007 - C- Lc 11, 1-13- Dimanche 17e semaine ordinaire - prier

Ce que Jésus nous a appris, nous a légué, c’est plus que des mots, c’est une manière de vivre. Prier ne consiste pas à prononcer des mots mais de conformer nos vies à celle du Christ. Dans une homélie du 5e siècle, un Père de l’Église disait que « lorsque je parle de la prière, ne t’imagine pas qu’il s’agisse de paroles. Elle est un élan vers Dieu. Un tel élan, si Dieu en fait la grâce à quelqu’un, est une richesse inaliénable ». « Écartons, dit saint Augustin, les nombreuses paroles, mais prions beaucoup dans le silence du cœur ». « Il ne faut pas beaucoup parler, mais le regarder » (Thérèse d’Avila)

2007 -C- Vendredi 6e semaine ordinaire - Mc 8, 34 9,1 ne pas craindre d’être des imparfaits

En écoutant cette page de Marc, monte en moi ces mots de l’abbé Pierre : « Il ne faut pas attendre d’être parfait pour commencer quelque chose de bien ». Il n’est pas nécessaire d’être déjà parfait pour répondre à l‘appel de Dieu et de nous mettre en chemin. Il n’est même pas nécessaire d’avoir l’assurance de Pierre qui, hier dans l’Évangile, reconnaissait Jésus comme le Messie de Dieu. Pas nécessaire, parce que c’est justement cette prise de conscience de notre état de manque qui nous poussera, comme le fils prodigue, à nous remettre en route.

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