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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2018-B-Jn 6, 60-69- samedi 3e semaine de Pâques- une «base de donnée» pour connaître Jésus

Je commence cette réflexion par ces mots d’Angèle de Foligno : l’homme, à force de voir l’ineffable, arrive à la stupeur, et si un prédicateur, au moment de parler, entrait dans cet état, il dirait à la foule : Allez-vous-en, car je suis incapable de parler de Dieu, je suis insuffisant. Qu’ajouter de plus qui ne soit pas insignifiant sur la finale de Jean !

2018-B-Jn 12, 44-50- mercredi 4e semaine de Pâques-sois plus en moi qu'en toi

Tout un effacement dans ce passage entendu. Pour la plupart d’entre nous, Jésus est le premier à méditer, à prier, à contempler. Il est celui qui fascine nos vies, inspire notre engagement. À l’exception de la prière de Jésus qui oriente nos regards sur son Père, notre recherche d’une vie spirituelle s’édifie autour du nom de Jésus.

2018-B-Mc 16, 15-20- mercredi 4e semaine de Pâques- Saint Marc

Nous ne pouvons pas «créer» des chrétiens. Mais nous pouvons séduire des hommes et des femmes au projet Jésus en étant des témoins du Dieu qui appelle à sa suite. Même s'il n'était pas apôtre, ni célèbre, Marc a vécu dans la proximité de Pierre (cf. 1 Pi 5, 13) et de Paul (Cf. Col 4, 10), ces deux colonnes de l’Église.

2018-B-Jn 14, 7-14- samedi 4e semaine de Pâques -magnifier le Père

Si j’avais un Dieu que je puisse connaître, je ne le tiendrais plus pour Dieu. Ces mots sont d’un grand priant, maître Eckhart. Philippe utilise une demande pour exprimer la même réalité. Sa question (montre-nous le Père) laisse transparaître une autre question : quel Dieu Jésus nous présente-t-il ? Quel Dieu nous fait-il connaître ? Quel Dieu voulons-nous voir ? Quel Dieu magnifions-nous ? Un chemin de réponse est esquissé par le prophète Élie, persécuté, désespéré, quand allant à la montagne sainte, Dieu lui annonce qu’il va passer devant lui.

2018-B-Jn 15, 18-21- samedi 5e semaine de Pâques- je ne vous ferai pas le cadeau de ma haine

Des animateurs de «radio-poubelle» ne se gênent pas pour prêcher sur les ondes depuis fort longtemps, l’exact contraire de l’Évangile. Ils propagent la haine et le mépris envers féministes, handicapés, «bs» expression qui fait tellement mal, immigrants, migrants, gens de couleur. À les entendre, ceux qui ne sont pas de leur avis méritent d’être «victimes» de leur propre opinion. «Victimes» de leur haine.

2018-B-Jn 16, 12-15 - mercredi 6e semaine de Pâques- Dieu chez lui chez nous

Qui es-tu, douce lumière qui me comble et illumines mon cœur ? Et Édith Stein, carmélite, offre des jalons de réponses. Tu es l’espace qui m’enveloppe […], plus proche de moi que moi […], plus intime que le tréfonds de mon âme […] et cependant insaisissable. Cela rejoint Augustin qui écrivait d’expérience dans ses Confessions que Jésus est plus intime à lui-même que lui-même. Si je comprends bien, cela signifie que nous possédons le ciel en nous. C’est tellement insaisissable que Jean précise que vous ne pouvez pas comprendre cela maintenant (v. 12).

2018-B-Jn 20, 1-9- dimanche de Pâques-une thérapie d'expérance

Regarde Jésus, demande la grand-mère à sa petite fille de six ans au moment de l'élévation. D'une voix criarde, debout sur l'agenouilloir, l'enfant répond : je ne le vois pas. Plus sa grand-mère la faisait taire, plus elle s'agitait pour voir Jésus. Elle ne voyait qu'un point blanc.

Dès le lever du jour, une femme court au tombeau pour voir Jésus. Elle ne voit qu'un linge gisant à terre. Lui, elle ne le voit pas et se met à interroger avec anxiété le jardinier : si c'est toi qui l'as pris, dis-moi où tu l'as mis (v.15). Elle ne voyait qu'un jardinier.

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