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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2021-B- Lc 15, 1-3.11-32- samedi 2e semaine CARÊME- heureux effondrement

Je commence par cette image, celle d’un maître hindou Râmakrishna qui pour faire comprendre à quelqu’un qui lui demande comment atteindre Dieu lui plongea la tête dans la rivière jusqu’à suffocation. Quand il reprit souffle, le maître lui dit : tu verras le Père quand ta soif de le voir sera aussi intense que l’était ton besoin de respirer.

2021-B-Mt 20, 17-28 - mercredi 2e semaine CARÊME -ne perds pas la route

Il est permis de se demander si cette mère ne répondait pas à une «commande» de la part de ses deux fils. Il n’est pas rare d’observer qu’on se sert souvent d’intermédiaire pour intercéder en notre faveur. Cela est fréquent pour obtenir un poste convoité. Les deux disciples ne manquaient pas d’ambition. Leur mère non plus, elle, qui rêvait d’une bonne position pour ses deux fils. Ne passons-nous pas par Marie nous aussi ?

2021-B-Mt 5, 43-48- samedi 1ière semaine CARÊME- ca suffit

Il y a eu George Floyd, Jack Blake, Samuel Paty, Stephon Clark. La liste de victimes d’idéologie djihadiste, d’organisations terroristes, de califat prononcé par l’État islamique, s’allonge tous les jours. Aucun mouvement comme Black Live Matters ne semble diminuer la propension de la haine, systémique ou pas.

Devant tant de haine religieuse et politique, monte en moi la réponse de Jésus qui, affrontant la haine à son endroit à la veille de sa passion et voyant ses disciples réagir par l’épée leur dit : ça suffit (Lc 22, 38).

2021-B-Lc 11, 29-32- mercredi 1ière semaine CARÊME- pépites de beauté

À écouter les conversations des gens, un mot surgit spontanément : effondrement. Effondrement environnemental devant ces feux de forêt (Californie); effondrement devant ces tonnes de nitrate d’ammonium qui explosent dans le port de Beyrouth; effondrement devant les tueries au nom de Dieu; effondrement devant cette jungle de Calais, cette immense zone de non-droit qui annihile toute dignité humaine; effondrement devant la crise des abus sexuels de ministres du Culte; effondrement devant des églises fermées par la pandémie. On ne voit que des scènes d’effondrement, de désolation.

2021-B-Lc 5, 27-32- samedi des CENDRES -croyons-nous en croyant ?

C’est rassurant d’ouvrir ce temps du carême par le récit d’un homme en état de crise et du regard compatissant d’un autre qui passe par là. Lévi n’a jamais assez d’argent; ce comportement impulsif cache un profond déchirement intérieur et Jésus le devine. Il l’invite à la suivre; c’est une main tendue afin que le soleil ne se couche pas sur son mal-être intérieur (cf. Eph 4,26). N’a-t-il pas dit sur la montagne : heureux les affligés, car ils seront consolés (cf. Mt 5, 5)?

2021-B-Mt 6, 1-6.16-18- mercredi des CENDRES- l'esprit du carême

Que le Seigneur nous donne une claire vision de ce qu’il doit être fait et la force de l’accomplir (oraison). Voilà qui dit bien comment entrer en carême. Nous sommes souvent plus fidèles à accomplir la religion que l’évangile. Nous pouvons nous poser cette question : avec quel je pense ce carême ? Avec l’esprit du monde, mon propre esprit, l’esprit du Seigneur, l’esprit de la communauté ou du petit groupe auquel j’appartiens ? Est-ce que je pense, est-ce que je vis vraiment avec l’Esprit de Dieu ? Avec l’esprit de l’évangile ? Ces questions sont vitales à qui veut entendre l’appel du matin de Pâques : venez déjeuner. .

2021-B-Mc 8, 1-10- samedi 5e semaine ORDINAIRE-éclats d'humanité

Jésus s’adresse à une foule de chercheurs de sens. Il s’adresse non pas seulement à des croyants. Il adresse la même parole à tous les chercheurs de sens. À l’humanité. Jésus déteste les frontières. Jésus ne se définit pas comme un protecteur de la religion de son temps. Il est détesté par les chefs religieux. Il n’a pas une mentalité protectionnisme, de division. Il se présente comme un accompagnateur de sens. Il accompagne les gens à voir clair dans leur vie. À trouver un sens à leur vie.

2021-B-Mc 6, 30-34- samedi 4e semaine ORDINAIRE-attirés par Jésus

Vous connaissez l’expression «à quelle heure, la messe?». Dans notre culture autant religieuse que civile, la messe est un passe-partout qui encadre les principaux événements de la vie privée : naissance, mariage, mort. Notre vie publique aussi : Noël, Pâques, jours fériés qui étaient jusqu’à récemment des fêtes religieuses.

Aller à la messe, l’expression ne soulève guère d’enthousiasme. Elle fait partie de notre culture. Elle signifie : participer à un rituel millénaire qui n’offre que peu de place à l’expression spontanée.

2021-B-Mc 6, 1-6- mercredi 4e semaine ORDINAIRE- l'évangile ne fait que commencer

Et si nous entendions ce passage d’une autre oreille pour en saisir l’inouï que l'oreille n'a pas entendu (1 Co 2, 9). Si ce passage de l’évangile résonne comme connu, c’est qu’il a perdu sa saveur de bonne nouvelle. Cette page n’appartient pas au passé. Elle nous appelle à sortir d’un carcan, celui de penser connaître Jésus et qui nous empêche d’en saisir sa bonne nouvelle. Les gens dans la synagogue n’ont pas compris que Jésus est une bonne nouvelle. Ils n’y ont vu que le fils du charpentier. Ce fils, ce Nazaréen, leur annonce une nouvelle inouïe qui l’est encore aujourd’hui.

2021-B- Mc 4, 35-41-samedi 3e semaine ORDINAIRE- ensemble dans la tempête

Alors que sa ville de Greensburg (Kansas, É.-U.) fut balayée par une tornade qui a tout détruit, le maire Bob Dixson fit cette déclaration : nous avons appris que dans la vie la seule chose qui soit vraiment écologique et durable est la façon dont nous nous comportons les uns [envers] les autres[1].

Dans son encyclique sur la fraternité (Fratelli tutti), le pape reconnaît que nous sommes sur ce terrain de la solidarité qui est plus que de l’entraide, des analphabètes (no 64). Le virus de l'individualisme radical est le plus difficile à vaincre (no 105).

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