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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2004-C: Vendredi 26e semaine ordinaire -Mtt 18, -1-5 -Thérèse de l'enfant Jésus

ne suffit pas d'entrer au Carmel ni d'avoir vécu dans un milieu familial si chrétien soit-il, pour connaître une vie facile ou devenir saint. En commençant par son entrée au Carmel à l'âge de 14 ans jusqu'à son arrivée chez Dieu à 24 ans, " l'histoire du âme " est une histoire d'un combat constant avec elle-même, avec Dieu, ne serait-ce que pour ne pas s'endormir durant les heures consacrées à l'oraison.

2004 - C- Lc 9, 23-26-Vendredi 24e semaine ordinaire -tigmates de Saint François

"Accorde-moi Seigneur avant de mourir deux grâces : autant que possible, dans mon âme et dans mon corps, que je puisse éprouver les souffrances que Toi, tu as dû subir dans ta cruelle passion et celle de ressentir cet Amour démesuré qui t'a conduit, Toi, le Fils de Dieu, à souffrir tant de peine, pour nous, pauvres pécheurs". François qui avait tout pour mener une vie facile, fut, à l'âge de 24 ans, saisi tout entier par le Christ. Il s'est tellement donné à Dieu, qu'au terme de sa vie, il a demandé la grâce d'éprouver les souffrances de Jésus et de ressentir son amour.

2004-C- Vendredi 19e semaine ordinaire -Mtt 19, 3-12 retrouvons nos origines.

Un Dieu qui serait une seule Personne ne serait pas un Dieu Amour car Il n'aurait personne à aimer. Notre Dieu – un et trois - dans son essence même, dirait les philosophes, est indivisible, inséparable. Aucune des Personnes ne peut répudier l'Autre. Notre Dieu, par nature, dans son être profond est "non-divorçable". Nous, humains, sommes à ce point à l'image de ce Dieu que le récit biblique sur nos origines affirme qu'il n'est pas bon pour la personne humaine "d'être seule". Dès l'origine, Adam a été un "Adam-Ève".

2005-A-Lc 8, 1-3 - Vendredi 24e semaine ordinaire - des femmes « mères de Dieu »

Dieu en Jésus est venu chercher des adorateurs. Il les a trouvées dans ces femmes qui L’ont accompagné. Après avoir reconnu en Lui un libérateur de leur condition, ces femmes ont passé le reste de leur vie à L’admirer, L’adorer, Le servir. En L’accompagnant sur les routes de la Galilée, en marchant avec Lui, en quittant tout pour Le suivre, elles furent, permettez-moi de le dire ainsi, « la première communauté contemplative de l’Histoire. » Elles sont devenues de véritables « mères de Dieu » tant leur vie dirige nos regards vers Celui qui est Chemin. Ces « mères » accompagnatrices de Jésus sont et demeurent pour notre temps des « mères spirituelles ».

2004-C-Mtt 7, 15-20- Mercredi 12e semaine ordinaire - pour porter du fruit, se vider de tout

Il y a plusieurs regards possibles à porter sur cette page de Matthieu. Mais ici sur la montagne de Dieu, ici chez Dieu parce que nous avons fait un détour pour nous approcher de ce buisson ardent qu'est ce monastère des Petits frères de la Croix, mais ici parce que nous sommes les"hôtes" de moines qui nous ouvrent chaleureusement leur "château" pour citer Thérèse d'Avila, permettez que je porte sur cet évangile un regard mystique. N'ayons pas peur de ce mot dont le nouveau catéchisme définit comme une union à Dieu

2004-C: Vendredi 6e semaine ordinaire -Mc 8, 34 : donne-moi ta volonté

"Si quelqu'un veut marcher derrière moi". L'appel est simple même valorisant. La réponse est quelque chose qui nous est intimement personnel. C'est notre secret le mieux gardé. Secret d'ailleurs difficile à partager. Plutôt que de comprendre, que de nous enivrer de toute la richesse de cet appel à Le suivre, nous nous heurtons souvent sur le chemin ! Il nous faut nous réjouir d'entendre un appel –le Sien - sans nous attrister de ne pouvoir y répondre à la manière de François, de Madame Claire et d'autres qui ont littéralement et viscéralement épouser l'invitation de Jésus à prendre son chemin.

2004-C- Mc 12, 35-37-Vendredi 9e semaine ordinaire - identité de Jésus

Il y a quelques années, le théologien Karl Rahner affirmait qu'il était impossible de dire quoi que ce soit de vrai, d'authentique, de concret sur Dieu sans le reconnaître comme l'Emmanuel, le Dieu avec nous, le Dieu de notre chair, de notre nature humaine, le Dieu de nos signes sacramentels, le Dieu de nos autels, né de la Vierge Marie, Dieu et homme parmi nous. Ses paroles sont comme des phares sur la route de ce temps ordinaire que nous reprenons maintenant.

2004 -C-Mc 7, 31-37- Vendredi 5e semaine ordinaire - Ecoutons pour faire entendre

Ce qui est lumineux dans cette page de Marc, ce n’est pas tant le geste de Jésus à l’endroit d’un sourd-muet qui n’a rien demandé – le texte d’ailleurs laisse entendre qu’il n’est pas muet mais parle difficilement – il béquait-; ce qui est lumineux, c’est l’attitude de la foule qui même si elle n’a rien vu-" il l'amena à l’écart, loin de la foule" -s'est mise à parler avec admiration de Jésus. En voyant le muet parler correctement, correctement aussi de et à Jésus, cela a ouvert à l’entendement toute une foule Voilà ce qui est admirable

2004 - C : Vendredi 4e semaine ordinaire -Mc 6,14-29 : fête de Paul Miki : ambassadeur et missionnaire

Ce matin le récit de deux passions qui valent mille mots : celle de Jean-Baptiste, de Paul Miki et ses compagnons dont Pierre-Baptiste Blasquez, franciscain. Ces deux récits furent des portes qui s’ouvrirent sur une ère nouvelle pour leur peuple. Parce qu’ils ont connu une vie donnée à Dieu, qu’ils ont plu à Dieu, ils ont reçu la plus belle de toutes les grâces : celle du martyr que la petite Thérèse désirait tant dans son cloître. Précisons, ils n’ont pas cherché le martyr. Ils l’ont accueilli comme Jésus a accueilli sa mort.

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