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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2006-B- Dimanche 15e ordinaire -Mc 6, 30-34 n'emportez rien mais emportez-Le

Venez à l’écart. Reposez-vous un peu. ».
Pour bien faire comprendre combien il est nécessaire d’accorder du repos aux disciples qui revenaient de « leur première mission », pour bien faire comprendre qu’un pause désert leur était incontournable pour leur éviter d’être « des misérables bergers », Marc poursuit en disant : « de fait, les arrivants et les partants étaient si nombreux qu’on n’avait même pas le temps de manger ».

2006-B : Dimanche 14e semaine ordinaire- Mc 6, 1-6 -J'ai peur de ne pas voir Jésus qui passe

Toute la liturgie de ce jour se construit autour des difficultés qu’attendent les messages de Dieu, les Prophètes de tous les temps : Hier, c’était Ézéchiel qui entendit la voix de Dieu lui dire : « Fils d’homme, te t’envoie vers ce peuple de rebelles. Ces fils ont le visage dur et le coeur obstiné ». Le texte ajoute « qu’ils écoutent ou qu’ils refusent, ils sauront qu’un prophète s’est levé » (1er lect).

2006-B- Mc 10, 1-12-Vendredi 7e semaine ordinaire - le mystère de l'autre

« Pour le mettre à l’épreuve ». Épreuve pour Jésus. « Épreuve » pour moi tant l’interprétation de cette page qui fait mal et fait souffrir semble d’une rigidité incompatible avec l’Évangile.

Aujourd’hui comme hier, dès nos origines, Dieu n’a pas voulu que nous soyons seuls. Dès nos origines, Dieu nous a fait à son image. Il nous a fait « relation » « ouverture » à l’autre. Il nous a voulu capables d’une vie tout orientée à n’exister que pour l’autre.

2006 -B : Mtt 5, 27-32 Vendredi 10e semaine ordinaire- qui est le chrétien ?

« Qui est chrétien ? » La question a été posée en 1965 à la fin du concile par un jeune théologien Balthasar. Elle a fait beaucoup de vagues tant elle semblait évidente dans la société d’alors. Aujourd’hui, dans notre société postmoderne, postchrétienne, la question à nous poser n’est plus « qui est chrétien » mais bien « qui est le chrétien ». Tout en nous offrant ce matin la grâce de nous reposer cette question, Matthieu dans l’Évangile que nous venons d’entendre, nous offre des pistes pour y répondre aussi.

2005-A-Lc 17, 26-37-Vendredi 32e semaine ordinaire- on mangeait on buvait…ou vivre en état de beauté

Dans notre monde où la gangrène des plaisirs est sur toutes les lèvres où sa valorisation s’accroît avec les appels à la consommation, un désir d’une autre manière de vivre fleurit. Dans notre monde où nous agrandissons nos greniers pour amasser davantage, « mange, bois et jouis de l’existence » où l’âpreté du gain est sur toutes les lèvres (Lc 12, 13-20), émerge une contestation des modes de pensée et d’agir qui font la une de nos journaux.

2005-A- Lc 1, 26-38 Vendredi 27e semaine ordinaire Notre Dame du Rosaire

Au moment où se termine l’année de l’eucharistie, il est bon de se souvenir que l’encyclique du même nom nous fut donnée (2002) comme conclusion à l’année du Rosaire. Très significatif comme sens. Dans l’eucharistie, il y a l’Incarnation dont Marie a été le Chemin. Il y a la Croix et Marie est là près d’elle. Il y a tout le mystère de l’Église dont Marie est la Mère. Incarnation, Croix, communion à toute l’Église, trois lieux qui disent l’Eucharistie. Trois lieux où Marie a eu le « privilège » d’être associé jusqu’à nous faire « respirer » son propre mystère.

2005 - A-Lc 6, 39-42- Vendredi 23e semaine ordinaire - 1Tm1, 1-2,12-14 ; La ferveur des yeux

Pour terminer son discours inaugural, Luc, aux béatitudes (Lc 6,20-27) qui précédaient le passage de ce matin, en ajoute une autre : heureux ceux qui trouvent ou retrouvent la ferveur des yeux. « Heureux ceux qui peuvent comme Job affirmer devenir les yeux des aveugles, les pieds du boiteux. » (Jb 29, 11-16) La ferveur des yeux est la marque de commerce de Jésus. « Allez rapporter à Jean ce que vous voyez. » (Mtt11, 5) Jésus avait un sens inégalé de la vue

2005 - A-Lc 10,13-16 - Vendredi 26e semaine ordinaire Corazine et de Bethsaïde

« Celui qui vous écoute m’écoute ». Écouter ne sera jamais une mince affaire. Jésus lui-même confirme cela : « Prenez garde à votre manière d’écouter » (Lc 8,18). C’est un véritable combat. « Prépare-toi au combat comme un brave » (1re lecture). C’est une lutte jamais accomplie. Pas facile d’écouter quand nos cœurs, nos pensées débordent de milliers de choses. Cela requiert - et c’est une pure grâce - de faire le vide, de devenir sourd, muet et aveugle à nos « nous-mêmes ». L’écoute ne va pas sans une certaine mort, sans délaisser ce cadre narcissique qui marque nos vies.

2005 - A- Lc 10,13-16- Saint Jérôme

Pour entrer profondément dans cette page de Luc, il faut - c’est paradoxal- sortir de nos Corazine et Bethsaïde, ces lieux tellement infectés d’encombrement de toutes sortes que même des « miracles» - ces puissants signes qui font signes - ne peuvent nous ébranler. « Si tu attends l’héritage du monde, tu ne pourras hériter avec le Christ » écrit saint Jérôme (Lettre 14, 1 ; 6 ; 10) dont nous faisons mémoire. Dans notre environnement actuel, le bouillonnement très puissant des Corazine, Bethsaïde, avec leur luxure engloutit notre entendement d’une Bonne nouvelle.

2005 - A- Vendredi 28e semaine ordinaire - Lc 12,1-7 ; Eph 1, 11-14 Vivre autrement- sans crainte

« Vous avez écouté la bonne nouvelle de votre salut ?» (Eph. 1, 12). Cette Bonne Nouvelle dont parle Paul, c’est d’avoir reçu ce don merveilleux d’entendre l’Évangile nous dire que « nous valons plus que tous les moineaux du monde ». Et Paul ajoute, - ce n’est pas rien - nous sommes « devenus croyants ». Nous y avons cru. Voilà ce qui nous fait vivre : croire, malgré nos démoneries, que « nous avons du prix à ses yeux ». Croire que Dieu ne cesse de nous grandir alors que nous ne cessons d’être convaincus et de clamer – serait-ce de l’orgueil ! - que nous ne valons rien à ses yeux.

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