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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2006-B- Mc 10, 1-12-Vendredi 7e semaine ordinaire - le mystère de l'autre

« Pour le mettre à l’épreuve ». Épreuve pour Jésus. « Épreuve » pour moi tant l’interprétation de cette page qui fait mal et fait souffrir semble d’une rigidité incompatible avec l’Évangile.

Aujourd’hui comme hier, dès nos origines, Dieu n’a pas voulu que nous soyons seuls. Dès nos origines, Dieu nous a fait à son image. Il nous a fait « relation » « ouverture » à l’autre. Il nous a voulu capables d’une vie tout orientée à n’exister que pour l’autre.

2005-A-Lc 17, 26-37-Vendredi 32e semaine ordinaire- on mangeait on buvait…ou vivre en état de beauté

Dans notre monde où la gangrène des plaisirs est sur toutes les lèvres où sa valorisation s’accroît avec les appels à la consommation, un désir d’une autre manière de vivre fleurit. Dans notre monde où nous agrandissons nos greniers pour amasser davantage, « mange, bois et jouis de l’existence » où l’âpreté du gain est sur toutes les lèvres (Lc 12, 13-20), émerge une contestation des modes de pensée et d’agir qui font la une de nos journaux.

2005 - A-Lc 10,13-16 - Vendredi 26e semaine ordinaire Corazine et de Bethsaïde

« Celui qui vous écoute m’écoute ». Écouter ne sera jamais une mince affaire. Jésus lui-même confirme cela : « Prenez garde à votre manière d’écouter » (Lc 8,18). C’est un véritable combat. « Prépare-toi au combat comme un brave » (1re lecture). C’est une lutte jamais accomplie. Pas facile d’écouter quand nos cœurs, nos pensées débordent de milliers de choses. Cela requiert - et c’est une pure grâce - de faire le vide, de devenir sourd, muet et aveugle à nos « nous-mêmes ». L’écoute ne va pas sans une certaine mort, sans délaisser ce cadre narcissique qui marque nos vies.

2005-A- Lc 1, 26-38 Vendredi 27e semaine ordinaire Notre Dame du Rosaire

Au moment où se termine l’année de l’eucharistie, il est bon de se souvenir que l’encyclique du même nom nous fut donnée (2002) comme conclusion à l’année du Rosaire. Très significatif comme sens. Dans l’eucharistie, il y a l’Incarnation dont Marie a été le Chemin. Il y a la Croix et Marie est là près d’elle. Il y a tout le mystère de l’Église dont Marie est la Mère. Incarnation, Croix, communion à toute l’Église, trois lieux qui disent l’Eucharistie. Trois lieux où Marie a eu le « privilège » d’être associé jusqu’à nous faire « respirer » son propre mystère.

2005 - A-Lc 6, 39-42- Vendredi 23e semaine ordinaire - 1Tm1, 1-2,12-14 ; La ferveur des yeux

Pour terminer son discours inaugural, Luc, aux béatitudes (Lc 6,20-27) qui précédaient le passage de ce matin, en ajoute une autre : heureux ceux qui trouvent ou retrouvent la ferveur des yeux. « Heureux ceux qui peuvent comme Job affirmer devenir les yeux des aveugles, les pieds du boiteux. » (Jb 29, 11-16) La ferveur des yeux est la marque de commerce de Jésus. « Allez rapporter à Jean ce que vous voyez. » (Mtt11, 5) Jésus avait un sens inégalé de la vue

2005-A : Dimanche 22e semaine ordinaire -Mtt 16,21-27 Facilité versus croix

Ne prenez pas pour modèle le monde présent mais transformez-vous en renouvelant votre façon de pensée ». Le modèle de notre monde, sa façon de penser tourne autour de la facilité. L’expérience quotidienne nous démontre que la vie ne sera jamais quelque chose de facile. En la voulant facile, nous nous créons des problèmes, ceux de vivre à coté de la vie. Ne prenez pas pour modèle la facilité recherchée de notre monde. Aucune attitude moralisante là-dedans. Simple pragmatisme. La vie n’est pas toujours ce que l’on veut qu’elle soit.

2005 -A -Lc 5, 33-39 Vendredi 22e semaine ordinaire- vêtement neuf et ancien 1 col 15-20 1er né de toute créature

L’Évangile ce jour met le doigt sur ce qui peut à tout moment nous diviser. L’incompatibilité entre le souffle nouveau et la mentalité ancienne. Ce débat est de tous les temps et au cœur de toutes les spiritualités et grandes religions. Il y a ceux qui réduisent la foi au permis défendu. Ceux chez qui la Parole est tellement dure qu’ils ne l’écoutent plus. Il la formalise, la ritualise. Il y a ceux pour qui la foi est invitation à percer la profondeur du mystère. Ceux « qui pratiquent la parole et ne se contentent pas seulement de l’écouter, de la justifier par de faux raisonnements.» (Jac1, 22)

2005 - A- Lc 10,13-16- Saint Jérôme

Pour entrer profondément dans cette page de Luc, il faut - c’est paradoxal- sortir de nos Corazine et Bethsaïde, ces lieux tellement infectés d’encombrement de toutes sortes que même des « miracles» - ces puissants signes qui font signes - ne peuvent nous ébranler. « Si tu attends l’héritage du monde, tu ne pourras hériter avec le Christ » écrit saint Jérôme (Lettre 14, 1 ; 6 ; 10) dont nous faisons mémoire. Dans notre environnement actuel, le bouillonnement très puissant des Corazine, Bethsaïde, avec leur luxure engloutit notre entendement d’une Bonne nouvelle.

2005 - A- Vendredi 28e semaine ordinaire - Lc 12,1-7 ; Eph 1, 11-14 Vivre autrement- sans crainte

« Vous avez écouté la bonne nouvelle de votre salut ?» (Eph. 1, 12). Cette Bonne Nouvelle dont parle Paul, c’est d’avoir reçu ce don merveilleux d’entendre l’Évangile nous dire que « nous valons plus que tous les moineaux du monde ». Et Paul ajoute, - ce n’est pas rien - nous sommes « devenus croyants ». Nous y avons cru. Voilà ce qui nous fait vivre : croire, malgré nos démoneries, que « nous avons du prix à ses yeux ». Croire que Dieu ne cesse de nous grandir alors que nous ne cessons d’être convaincus et de clamer – serait-ce de l’orgueil ! - que nous ne valons rien à ses yeux.

2005-A-Lc 16, 1-8-Vendredi 31e semaine ordinaire - gérant malhonnête.

Cette page est notre histoire. À travers l’exemple du gérant, Jésus– c’est lui qui retient nos services - nous laisse entendre que nous pouvons devenir « malhonnête ». Au début, notre admiration pour ce maître qui nous embauche est incommensurable. Nous ne jurons que par Lui. Ne voyons que Lui. Ne vivons que pour Lui.

Avec les années, l’admiration du maître continue à nous séduire. Pourtant nous glissons lentement vers un autre maître : Nous-même. Nous canalisons toutes nos énergies vers notre seul contentement. Nous érigeons tout, ramenons tout à nos idées jusqu’à – et la parabole le dit clairement- dépérir.

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