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Pâques

2023-A-Jn 3, 16-21 - mercredi de la 2e semaine de Pâques- Dieu nous dit salut

L’évangéliste Jean voit en Jésus une invitation et une porte qui ouvrent sur un nouveau sens de l’humain. Nicodème, qu’il soit quelqu’un qui a vraiment existé ou une figure symbolique, est un homme de la nuit. C’est de nuit qu’il vient vers Jésus. Il fait nuit en lui. Membre du parti sanhédrin, il est une autorité chez les juifs, quelqu’un aussi qui cherche à se renseigner sur Jésus dont la popularité le questionne. Homme de loi, il réapparaitra pour dire aux siens d’interroger Jésus avant de le condamner.

2023 A-Mc 16, 9-15 -samedi de l'octave de PÂQUES- ténébreuse lumière

il y a une troisième réalité. Il vit ! Il faut le rappeler souvent, parce que nous courons le risque de prendre Jésus-Christ seulement comme un bon exemple du passé, comme un souvenir, comme quelqu’un qui nous a sauvés il y a deux mille ans. Cela ne nous servirait à rien, cela nous laisserait identiques, cela ne nous libérerait pas. Il est quelqu’un qui vit[1]. Pâques est la vraie jeunesse d’un monde qui a vieilli[2].

2022-C- Jn 14 15-15;23-26 - Dimanche de la Pentecôte- devenir des pétales de Roses

C’est peu connu ici, mais beaucoup en Italie, l’autre nom de la Pentecôte est le dimanche des Roses en référence aux pétales de Roses pour rappeler le miracle des langues de feu.

Souvent pour signifier la grandeur de quelqu’un, on lance sur sa route des pétales de Roses. L’image est très forte : lancer des pétales de Roses, c’est les envoyer dans toutes les directions pousser par le vent. C’est toucher tous les cœurs, croyants ou pas.

2022-C-Jn 17, 11b-19- mercredi de la 7e semaine de Pâques- le monde est malade

Brutalité, atrocité, inhumanité, barbarie, les dictionnaires ne suffisent pas à décrire ce que nous voyons et vivons ces derniers temps. Nous sommes en présence de l’échec de l’humanité. Il n’y aura pas d’avenir pour l’humanité tant que le pouvoir oppresseur de dirigeants paranoïaques continuera d’alimenter un brasier planétaire. Aucune solution n’est possible sans la promotion d’un grand projet humanitaire que Jésus propose dans sa prière sacerdotale : que tous soient un.

2022-C-Jn 21, 20-25 samedi de la 7e semaine de Pâques- osons rêver l'avenir

Pour terminer ce temps pascal, la liturgie, sous l’image de Jean qui ne meurt pas, élève nos regards sur ce que la foi pascale apporte de spécifique : une vie qui ne meurt pas. La foi pascale ouvre sur un impossible croyable. Un impossible que les chrétiens annoncent comme croyable : une vie en abondance sans jamais préciser davantage.

2022-C-Jn 16, 23b-28- samedi 6e semaine du temps pascal- temps de la relation

Tous les fans d’Astérix le savent, ça finit toujours bien. La dernière phrase ou image est toujours une bonne nouvelle. L’histoire de chaque page d’Astérix se termine toujours bien. Pour moi, le mot le plus important en lisant cette dernière rencontre de Jésus avec les siens, est le mot béatitude. Il rejoint le premier mot de l’histoire Jésus : réjouis-toi, Marie.

2022-C-Jn 16, 12-15-mercredi 6e semaine du temps pascal- montre-moi ton visage

À entendre Jésus affirmer qu’il a encore beaucoup de choses à nous dire, il faut vite en conclure que l’occupation préférée de Dieu, c’est de se faire connaître à fond. Vous ne me connaissez pas, dit à plusieurs reprises Jésus. L’évangile ne cache pas l’énergie de Jésus à faire connaître le vrai visage du Dieu de sa foi. Un Dieu si différent, si inattendu, si peu croyable. Le visage du Dieu que Jésus découvre dans sa prière et qu’il nous fait connaître, est celui d’un Dieu de proximité, de compassion envers les moins que rien et non un Dieu tout-puissant, lointain et habitant dans un autre monde.

2022-C-Jn 15, 18-21-samedi de la 5e semaine de Pâques- sortir Caïn de nos vies

Notre monde est marqué par une culture de violence, de peur et des murs (FT # 27), du tous contre tous (FT # 36). En nous, il n’y a pas encore l’esprit de Jésus, il y a encore l’esprit de Caïn, qui regarde Abel non pas comme un frère, mais comme un rival, et pense à la façon de l’éliminer[1]. Le monde a choisi - c'est difficile à dire - mais il a choisi le schéma de Caïn […] de s’entre-tuer par désir de pouvoir, de sécurité[2]. Le monde entier est en état d’ébullition. Le schéma de la haine de l’autre s’érige en maître. L’écrivain Blaise Pascal a dit que Jésus-Christ est à l'agonie jusqu'à la fin du monde. Il est « aux enfers » jusqu'à la fin du monde.

2022-C- Jn 15, 1-8- mercredi de la 5e semaine de Pâques-tailler les pousses folles

Toutes les images pour dire notre foi sont des images qui nous poussent en avant de nous. Des images qui tracent un chemin d’itinérance, d’exode, un chemin pascal. Celle de la vigne ne fait pas exception. La vigne n’est pas une image derrière nous, elle trace un chemin en avant de nous. Ce chemin qui fait voir que la beauté d’être communauté, d’être communion repose sur la profondeur de son enracinement. Il serait faux de comprendre cette image comme un discours dogmatique, moralisant. Ce langage-là n’est pas celui de Jésus.

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