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Pâques

2024-B-Jn 20, 19-31- dimanche 2e semaine de Pâques- qui touche qui ?

Après avoir entendu la lecture de notre évangile, une question surgit en moi. Qui touche qui ? On parle beaucoup de Thomas. Il nous ressemble avec nos questions. Notre culture nourrit en nous un besoin de voir pour croire. Devant l’empressement de ses amis à lui rapporter, nous avons vu le Seigneur, Thomas doute parce que cela résonne en lui comme pure folie. Comment recevoir la nouvelle que Jésus est vivant ?

2024-B- Mc 16, 9-15- samedi de l'octave de Pâques- effondrement

On demande un jour à James Bound quel est son passe-temps favori ? Il donne cette réponse étonnante : résurrection. Il ne voulait pas vivre, étouffer, enfermer dans sa prison dorée. Pour nous dire cela, la liturgie parle de gloire, d’exaltation, de relèvement, d’éveil. Notre passe-temps, nous éveiller à la vie. Nous pouvons bien célébrer Pâques, mais en gardant en nous les ténèbres de la nuit (homélie vigile pascale).

2024-B-Jn 20, 1-9- dimanche de Pâques- vivons-nous en mode Pâques ?

Ils verront ce que, jamais, on ne leur avait dit, ils découvriront ce dont ils n’avaient jamais entendu parler(Is 52,13). Ce que nous célébrons – il est vraiment ressuscité - n’est pas un fait historique observable. Personne n’en fut témoin. Nous célébrons une confession de foi, c’est-à-dire une manière de voir ce que nous vivons, de comprendre ce qui nous arrive. Croire ouvre les yeux. Croire nous fait voir autrement.

2023-A-Jn 21, 20-25- samedi de la 7e semaine de PÂQUES- experts en communion.

En conclusion de son évangile, Jean place la barre très haute en annonçant que désormais et pour toujours la bonne nouvelle reposera sur des experts en communion. Cela ne mourra jamais. Il n’y aurait nul besoin de parole, si notre vie brillait ; pas besoin de mots, si nos actes témoignaient. Il n’y aurait pas de païens, si nous étions vraiment des chrétiens (saint Jean Chrysostome). Est-ce pure utopie ou chemin incontournable ?

2023-A-Jn 15, 18-21- samedi de la 5e semaine de PÂQUES-un monde nouveau, dites-vous ?

Il n’y a pas deux mondes, celui d’en haut et celui d’en bas. Jésus ne parle jamais d’un monde à deux étages. Depuis des millénaires, nous pensons en mode dualiste. En mode division entre le monde religieux et le monde profane. Entre celui d’en haut et d’en bas ; celui de la science et celui de la foi. Dans notre mentalité du XX1e siècle, cette manière de parler de deux mondes rejoints de moins en moins de gens. C’est une façon de penser qu’il faut repenser.

2023-A-Jn 16, 23b-28- samedi de la 6e semaine de PÂQUES- embrasser le changement.

Nous devons être prêts à nous déconnecter de nos images que nous avons de Jésus. L’ascension dont nous faisons mémoire ces jours-ci, ne s’est jamais passée comme nous l’imaginons. Les évangélistes eux-mêmes ne s’entendent pas d’ailleurs. Ce n’est pas en regardant en l’air que l’on trouve Jésus. Ne le cherchons pas là où il ne se trouve pas dans un ailleurs dénommé le ciel. Il est dans notre quotidien, dans nos différentes communautés, au milieu d’un monde déchiré par les affrontements fratricides. Il est au ciel, dit-on, mais le ciel est sur la terre. Celui qui monte, c’est celui-là même qui est descendu (cf. Eph 4, 10).

2023-A-Jn 14, 1-12- dimanche 5e semaine de PÂQUES- chemin, que tu es grand !

Chemin, que ce mot est grand ! Chemin, c’est l’autre nom de l’évangile. Ce n’est pas une destination. Ce n’est pas un moyen du voyage. C’est la vie elle-même qui est chemin. Vivre, c’est marcher. Demeurer en mouvement. Progresser. Un chemin existe pour être emprunté, pour aller quelque part. Nous sommes des voyageurs permanents. Nous sommes en permanence en état d’avancer. Il n’y a pas de vie où tout est écrit d’avance. Où tout est défini d’avance.

2023-A-Jn 14, 7-14 - samedi de la 4e semaine de PÂQUES- détachement-attachement

Nous venons d’entendre le chemin privilégié par Jésus pour faire grandir en nous la passion pour l’évangélisation : être dans le Père et le Père en nous. Reconnaissons qu’il s’agit d’un appel explosif. Il faut mâcher cette déclaration que je vis dans le Père et le Père vit en moi. Elle appelle un mouvement de détachement et d’attachement : détachement de soi pour s’attacher à l’essentiel.

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