Qui chantera aujourd’hui en ces temps de grande fébrilité, avec art et conviction les paroles du psaume qui marche à ta suite, Seigneur aura la lumière de la vie ? Qui fera voir à notre monde cet appel à danser de joie à se convertir à la joie ? Qui fera entendre la mélodie des gens heureux ?
Une image vaut mille mots. Un homme qui plantait des arbres. Image pour souligner l’importance de la protection de l’environnement. Un homme qui jetait le grain dans son champ. Image pour dire la croissance du Royaume. Deux images qui évoquent à la fois un dur labeur de préparation du sol et, durant tout ce long temps de croissance, la disparition du planteur d’arbre, du semeur de grain.
Quelle belle page de l ' Evangile, parmi les plus belles, les plus importantes mais aussi une page plutôt déconcertante. Nous sommes les journalistes annonçant une saison des béatitudes, une terre promise aujourd 'hui . Au matin de Pâques, ce ne fut pas au grand de ce monde, aux puissants mais à quelques femmes (faibles, modestes, méprisées), à un petit reste (1 er lec.) que furent confiées un scoop qui est raconté depuis trois millénaires !
On ne change pas facilement le comportement d'une foule. Ce qui était vrai hier - courir à la rencontre d'un faiseur de miracle - est aussi vrai aujourd'hui. Dès qu'on entend parler que quelqu'un fait des miracles, il y a foule à la porte (St Jérôme). Jésus était-là. Tout le monde se rassemble dit l=Evangile à ce point qu'il n'y avait même pu de place, même devant la porte. Jésus sait faire marcher les foules.
Fixant le regard sur Jésus qui marchait, il dit : Voici l'agneau de Dieu (Jn 1:35) . Ce cri de Jean-Baptiste au Jourdain inaugure, chez Jean, l'appel des premiers disciples. C'est un cri d'espérance, celui du commencement du regard qui sauve. Viens, dit Philippe à Nathanaël, et tu verras. Commencement d'un long cheminement de foi que se regard de Jésus qui appelle et interpelle. je t'ai vu sous le figuier
Fixant le regard sur Jésus qui marchait, il dit : Voici l'agneau de Dieu (Jn 1:35) . Ce cri de Jean-Baptiste au Jourdain inaugure, chez Jean, l'appel des premiers disciples. C'est un cri d'espérance, celui du commencement du regard qui sauve. Viens, dit Philippe à Nathanaël, et tu verras. Commencement d'un long cheminement de foi que se regard de Jésus qui appelle et interpelle. je t'ai vu sous le figuier
Il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu et nous le sommes. Nous serons semblables à Lui parce que nous le verrons tel qu'il est (Jn3.1) Quel projet de Dieu s'ouvre à nous ! La sainteté est un projet de Dieu pour nous. Elle n'est pas à situer dans le prestige ou nos prouesses personnelles. Quand tu couronnes leurs mérites, dit la préface des saints, tu courronnes tes propres dons
Il est venu chez les siens et ils ne l'ont pas reconnu. Il a aimé son peuple qu'il a soulagé dans toutes ses misères, avec des tendresses de mère. On l'a reconnu simplement comme le fils du charpentier, de Joseph de Nazareth en Galilée.
Du coté de Jésus, il y a de la solitude là dedans. Lui, fils de Dieu, qui, dans les mots de Saint-Léon Le Grand, a épousé la nature humaine, se retrouve seul au milieu des siens. Du coté des gens de Nazareth, un regard de terrien, limité à des apparences, un regard à courte vue qui dégage méfiance et incrédulité.
S'adressant à des jeunes, le Cardinal Danneels pour leur faire comprendre ce que signifie suivre le Christ, les invite à observer la manière de vivre des saumons. La vie de ces poissons est de " remonter le courant ". C'est une vie à " contre-courant ". Au lieu de suivre le fleuve, ils le remontent. Ils affrontent constamment des courants contraires. Les saumons travaillent très fort pour atteindre leur lieu de repos, de reproduction
" Ecoutez-moi ... Prêtez l'oreille " telle est l'invitation du prophète Isaïe que je fais mienne. " Écoutez et vous vivrez ". Dans le langage des jeunes : " C'est super cool ". Si nous savions comprendre toute la profondeur de cette affirmation. C'est une parole lourde de conséquence. " Écoutez ". Ça change pas le monde, mais ça peu changer toute une vie. Souvent nous écoutons mais pour ensuite agir comme si rien n'avait été dit. On s'écoute beaucoup plus qu'on écoute.
