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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année a

2014-A- Jn10, 22-30- mardi 4e semaine de Pâques- une voix à écouter

Le temps de Pâques nous aide à faire les premiers pas comme des «ressuscités». Si nous sommes vraiment des ressuscités, si nous vivons en ressuscités, nous rechercherons cette voix dont parle l'évangéliste, pour la goûter. Cette voix est bien ténue, sorte de brise légère (1 Roi 19,11), au milieu de tous les bruits de notre monde. Cette voix, c'est une petite voix, sorte de grain jeté en terre. Un petit peu de levain peut faire lever toute la pâte.

2014-A- Jn 14, 7-14 Samedi 4e semaine de Pâques - voir le Père pour nous voir

Qui voit le Fils voit le Père. Que cela est beau à entendre. Il s'agit de l'une des plus belles révélations de l'Évangile. Jésus et le Père ne font pas un. Ils sont un. Il y a une parfaite communion entre le Père et le Fils. Jésus, précise Jean, ne dit pas ces paroles de lui-même (Jn 12, 50 ; Jn 5, 19) parce qu'affirmer cela par lui-même, c'est rechercher sa propre gloire (Jn 7, 18). Faut-il alors nous étonner de lire qu'on avait apporté des pierres pour le lapider (Jn 14, 31).

2014-A- Jn 14, 27-31a mardi 5e demaine de Pâques- Un vrai départ ?

À plusieurs occasions dans la Bible, Jésus échappe à son entourage. Quand la foule est trop accaparante, il se retire au désert. Au matin de Pâques, il ne s'est pas laissé retenir, ne me retiens pas, Marie (Jn 20, 17). Au soir de Pâques, sur la route d'Emmaüs, il feint de poursuivre sa route pour s'entendre dire reste avec nous, le jour décline (Lc 24, 29). Je pars vers mon Père. Jésus ne se laisse pas saisir facilement. Une mystique, Hadewijch d'Anvers disait : c'est en s'éclipsant qu'il se laisse découvrir; s'il se cache, il nous dévoile ses secrets. Et c'est en se refusant qu'il se livre (Christian de Chergé, retraite sur le Cantique des cantiques, Nouvelle Cité 2013 p.80).

2014-A- Jn 10, 22-30 dédicace basilique françois d'assise

Qui sommes-nous ? À cette question, je laisse le soin à saint Bernard de répondre : Demandons-nous, dit-il, ce que peut bien être la maison de Dieu, son temple, sa cité, son Épouse. Je ne puis le dire qu’avec crainte et respect : c’est nous.

Voilà qui donne un autre regard sur cette fête. Avec nos yeux de chair, nous voyons en imagination un édifice, un temple mémoire où François repose. Avec nos yeux contemplatifs, cette fête élève nos regards jusqu'à reconnaître que, par grâce, nous sommes dans des vases d'argiles, la maison de prière que Dieu construit.

2014-A- Lc 1, 39-56 visitation de Marie- du «beau» bavardage

Il ne s'agit pas de comprendre le sens de cette visitation de Marie mais d'entrer dans ce mouvement de sortir pour aller vers les autres. Mieux encore, il faut que cet évangile entre en nous. Il faut qu'il inscrive en nous ce mouvement permanent de démontrer que nous portons en nous-mêmes un secret, une bonne nouvelle. Nous portons en nous Dieu.

2014-A- Jn 17, 1-11, mardi 7e semaine pascale- Jésus, ma gloire

l est beaucoup question de gloire dans cette prière, dite sacerdotale, prononcée par Jésus au Cénacle, peu avant sa mort. Mais la gloire dont parle Jésus n'est pas à trouver dans le regard des autres sur nous. Elle ne se nourrit pas de l'ostentation et du mépris. La gloire que Jésus nous invite à poursuivre suppose un véritable renversement des valeurs de ce monde.

2014-A-Jn 21,20-25-samedi 7e semaine pascale- si je veux qu'il reste

Alors que les disciples de Jésus projettent des yeux humains sur la fin de toute vie, Jésus propose à ses disciples la guérison de leurs yeux. Il invite plutôt à regarder toute fin de vie avec des yeux de ressuscité et non de mort. Nous sommes des hommes et des femmes de résurrection, non de mort, disait François dans sa rencontre œcuménique à Jérusalem en mai dernier.

2014-A-Jn 8, 21-30- mardi 5e semaine carême- Moi, je Suis

Quelle page qui donne de la hauteur à notre quotidien. Qui nous invite à prendre de la hauteur. Comment est-ce possible « d’être d’en haut », de vivre des « choses d’en haut ». La réponse que nous propose saint Jean, est de nous émerveiller devant cette déclaration de Jésus : « je suis d’en haut ». « Quelqu’un qui a perdu la capacité de s’émerveiller, est une personne morte » disait Einstein. Pour lui, c’est l’émerveillement et non le doute qui conduit à la connaissance. Pour nous, l’émerveillement est l’alpha et l’oméga de notre foi. Notre foi commence et s’achève dans l’émerveillement.

2014-A-Jn 11, 45-57 -samedi 5e semaine carême- Il a goûté la mort pour nous.

Nous entrons dans l'heure de l'achèvement de l'incarnation. Dans l'heure de l'achèvement de notre nature non déchue mais incomplète (Cf. Ilia Delio, L'humilité de Dieu, éd. Franciscaine 2011, p.76). Dans l'heure où un Dieu s'est courbé pour nous dé-courber jusqu'à nous sortir de nos terres boueuses. Jusqu'à nous déifier. Jusqu'à élever la poussière de notre nature, jusqu'à l'unité de sa propre personne (Delio, Ilia, Bonaventure op.cit p. 65). Il s'agit moins ces prochains jours de contempler l'abaissement de Jésus, mais le dévoilement de ce que nous sommes pour lu

2014-A-Jn 13, 21-33.36-38- mardi semaine sainte- baiser de Judas

J'ouvre cette réflexion de ce mardi saint en nous rappelant ces mots en introduction du Cantique des Cantiques. Qu'il me baise d'un baiser de sa bouche (Ct 1, 2). Nous pouvons comprendre que Jésus aurait pu adresser ces mots à Judas. Jean les traduit autrement : Ce que tu fais, fais-le vite. Luc se fait plus cinglant : Judas, c'est par un baiser que tu livres le Fils de l'homme ! (Lc 22, 47).

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