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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année a

2014-A-Mtt 16, 13-19 - Chaire de saint Pierre - une Pierre...d'achoppement

C'est un beau jeu de mot en français : Pierre et pierre. Mais Jésus ne parlait pas cette langue. Matthieu (4, 18) écrit que Jésus vit Simon appelé Pierre. Il laisse entendre que c'était son surnom. Jean (1, 35-42), lui, écrit : Tu es Simon, le fils de Jean ; tu t'appelleras Képhas (ce qui veut dire pierre). Simon ou Pierre ? Ne croyons pas savoir tout de ce texte qui se termine par deux petites surprises : ce que tu auras lié sur terre. Je te donne les clés du Royaume, avant de l'avoir entendu !

2014-A-Mtt.11, 25-30- Frère André. Du collège Notre-Dame, peut-il sortir quelqu'un de grand ?

Il y a l'homme, le frère André, que certains ont vu de leurs yeux, ont touché de leurs mains. Nous admirons son œuvre qu'est l'Oratoire. Il y a aussi un homme à découvrir. Ce qui était caché en lui, son secret, l'emportait beaucoup sur ce qui se voyait. Dieu, celui dont nous saluons en ces jours la visibilité discrète, voire effacée, dans l'histoire humaine, réservait à cet homme sans santé, fragilisé dès sa jeunesse, un parcours incroyable.

2014-A- Mc 1, 21-28 mardi 1er semaine ordinaire- un partenariat indélibile

Nous ne le réalisons pas assez, ce sont ces situations de détresses, comme celle dont nous parle l'évangile ce matin, qui nous valurent de goûter à l'enseignement nouveau de Jésus. Prises de parole tellement inédites pour l'époque, et qui le demeurent aujourd'hui, qu'elles ne passèrent pas inaperçues.

À écouter parler Jésus, impossible d'hésiter à affirmer qu'il n'est pas de notre bord. L'évangile préfère une autre terminologie en parlant de Jésus comme ce Dieu avec nous (Mt 1, 24) et non ce Dieu au-dessus de nous, ni en face de nous. Jésus, né de Marie, est ce Dieu avec nous dans notre condition humaine ; avec nous dans nos combats contre nos démons ; avec nous par compassion pour nos vies vides de sens ; avec nous pour vivre de l'intérieur ce que nous sommes en train de vivre.

2014-A- Mc 2, 23-28- Mardi 2e semaine. la loi de l'Évangile

Le patriarche Kirill de Moscou, s'adressant aux jeunes réunis pour leur 35e rencontre européenne en décembre dernier, citant un moine, Macaire le Grand (Conversation 44), Père du désert du IVe siècle, leur rappelait que le Christ transforme ceux qui L’aiment en des hommes nouveaux, des nouvelles outres pour y verser le vin nouveau, c’est-à-dire l’Esprit. C'est la loi de l'Évangile que d'ouvrir sur un modèle d'humanité qui fait vivre. Donne des ailes.

2014-A- Mc 3, 31-35 Mardi 3e semaine ordinaire-sommes-nous des mères de Dieu ?

Les fidèles, disait le pape François dans la joie de l'évangile, ont souvent l'odorat pour trouver de nouveaux chemins. C'est sans doute ce qui motivait la foule à rechercher Jésus. Leur odorat leur faisait sentir qu'avec Jésus, elle trouverait un chemin de libération.

Plus que d'avoir l'odorat développé, la foule ressentait que Jésus réchauffait leur cœur tant il était à son écoute, tant il était plein d'attention à son endroit. La foule avait l'impression, avait la certitude que Jésus était tout entier à eux. Tout entier près d'eux. Que rien d'autre qu'eux ne comptait à ses yeux. Elle était sa famille. Ce qui le faisait vivre pleinement. À preuve, sa réponse à ceux qui l'informait que sa mère le cherchait.

2013-A- Jn 1, 1-18, Octave de Noël, 7e jour- J'ai vu Dieu dans l'homme

Dieu est apparu. Il s’est montré. Il est sorti de la lumière inaccessible dans laquelle il demeure. Dieu est apparu. Il n’est plus seulement une idée, non pas seulement quelque chose à deviner à partir des paroles. Il est apparu. Cela s'appelle une vraie épiphanie. Comment ? En se faisant notre frère. En se faisant humain. Dieu s'est fait homme. Dieu avec nous, Dieu au milieu de nous ! Dieu qui se fait présent à tous les humains sans exception. Qu'elle est grande la gloire de notre Dieu qui hier, aujourd'hui et toujours sait si bien s'enfouir dans la pâte humaine, «contaminer» notre vie dans la sienne !

2013-A Lc 10, 21-24 Mardi 1ere semaine avent- ce qui est dit reste à dire

Il ne suffit pas de te prêcher, mon Dieu, pour te mettre au jour dans le cœur des autres. Il faut dégager chez l'autre la voie qui mène à toi, mon Dieu. Ces mots d'Etty Hillesum en route vers Auswitch et extrait de son journal (Une vie bouleversée, Points Seuil, 1995, p. 208) en plus de bien arrêter ce qu'est évangéliser et qu'à compris François Xavier, ouvre un chemin interpellant pour notre Avent. Ces mots sont un chemin pour mettre Dieu au jour dans les cœurs des autres (Sullivan). Pour dégager chez l'autre la voie qui mène à toi, mon Dieu.

2013-A- Lc 1,26-38 Immaculée Conception- A la joie je t'invite

À la joie je t'invite. Ce titre du livre du frère Roger de Taizé, de fragments inédits ouvrant sur sa spiritualité, récemment publié, ne pensez-vous pas que l'on pourrait le donner à l'évangile que nous venons d'entendre? C'est bien l'étonnante surprise que vient d'annoncer l'ange à Marie : des jours heureux. Des jours d'une imprenable joie. Marie a dit oui à ce qui allait s'accomplir en elle. Elle a souscrit à demeurer dans un état de joie permanente.

2013-A-Mtt 18, 12-14 mardi 2e semaine avent- Qui est la brebis perdue ?

Duns Scott disait que l'Incarnation est un mystère trop grand pour simplement remédier à un défaut. Noël est trop grand pour ne le percevoir que dans l'optique du Minuit, chrétiens, où l'homme Dieu descendit jusqu'à nous pour effacer la tache originelle et de son Père arrêter le courroux.

Dieu s'est courbé, s'est courbé très bas (saint Bonaventure) pour signifier à chaque humain qu'il valait beaucoup à ses yeux. L'Avent est un temps de contemplation de ce que nous valons aux yeux de Dieu. Que nous avons du prix à ses yeux (Is).

2013 A- Mtt 1, 1-17 Mardi 3e semaine avent- son arbre généalogique est impressionnant

Une question monte en moi devant cette lecture monotone, ce montage hétéroclite d'auteurs bibliques très éloignés de la réalité historique, qui es-tu Jésus de Nazareth ? Qui es-tu, Dieu de nos fragilités, pour citer le livre récemment lancé de l'ursuline Diane Foley aux Éditions paulines.

Cette question est au centre de la foi. Elle n'a cessé de se poser depuis la mort de Jésus. Elle a donné lieu à des réponses multiples, à une floraison de doctrines, à des guerres plus qu'idéologiques aussi, où le bras de l'État armé à fait triompher l'affirmation de la double identité de Jésus.

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