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Éphésiens

2024-B-Lc 13, 1-9 - samedi de la 29e semaine ORDINAIRE- le temps que je bêche

Voilà une page qui nous sort d’une orthodoxie rigide où Dieu est vécu comme insensible aux drames humains et loin de nos préoccupations. Elle nous sort d’images punitives de Dieu toujours bien ancrées en nos mémoires et ouvre une fenêtre sur un Dieu de l’autre possibilité pour utiliser une belle image du pape François. Ils n’ont rien fait de mal, ces Galiléens.

2020-A-Lc 6, 12-19-mercredi 30e semaine ordinaire- Apôtres Simon et Jude

On connaît peu ces deux apôtres. Peut-être parce que l’histoire ne rapporte pas leur défaillance comme celle de Pierre ou comme celle des fils de Zébédée. Comme chaque étoile diffère d’une autre étoile par l’éclat (1 Co 15, 41), ils furent de grands luminaires au firmament du ciel (Gn 1, 16). Leur vie diffère des autres apôtres par leur manière d’entendre, d’écouter et de vivre de Jésus. Elle diffère de celle d’Abraham, de Jérémie, de David, de Moïse et de tous ceux dont l’Écriture a dit qu’ils ont été agréables à Dieu (He 11, 5), mais elle les rejoint parce qu'ils sont humains.

2020-A-Lc 13, 1-9 -samedi 29e semaine ordinaire- Dieu est-il responsable de tout ?

Dans les moments de désastre, écrit le théologien polonais et sociologue Tomás Halik, les agents dormants d’un Dieu méchant et vengeur[1] refont surface et répandent la peur et la désolation. Cette vision d’un Dieu vengeur n’est pas celle d’un lointain passé. La récente pandémie a réactualisé chez plusieurs cette question : comment Dieu peut-il permettre cela ? J’entends souvent l’expression c’est toujours à moi que ça arrive. Le fait de se poser en victime, disait le pape dans son homélie de la Pentecôte, est dangereux. Celui qui se prend pour une victime se plaint tous les jours de son prochain : personne ne me comprend, personne ne m’aide, personne ne m’aime, tous sont contre moi ! Qu’ai-je fait à Dieu pour que cela m’arrive ?

2020-A-Lc 12, 39-48 - mercredi 29e semaine ordinaire -heureux ce retour tardif du maître

Quelqu’un a dit qu’il est merveilleux, étonnant que les chrétiens soient si lents à connaître le mystère de Dieu. Paul dépasse l’entendement humain quand il écrit qu’il connaît le mystère de Dieu. Ce mot pour Paul ne signifie pas quelque chose de mystérieux dans son sens humain, seulement gardé secret et que Jésus lui a révélé. À nous, par grâce, il a aussi été donné de connaître d’une connaissance imparfaite, le mystère de Dieu. Dieu s’est proposé, a pris l’initiative d’opérer en nous, d’agir en nous (Ep 3, 11). Et notre foi nous donne l’assurance nécessaire pour accéder au mystère de Dieu.

2020-A-Lc 12, 8-12 -samedi 28e semaine ordinaire- anti-zone de confort

Il ne suffit pas de dire : je crois en Dieu. La confession de foi se fait sur le chemin de la vie. Comment est-ce que je me déclare chrétien ? Je peux déclarer que le Seigneur est l’unique en vivant comme s’il n’était pas l’unique, en ayant d’autres idoles cachées dans ma vie, dont ma chère volonté. Chacun a son idole. On se réserve toujours un petit quelque chose. Thérèse de Lisieux se plaignait d’avoir son orgueil pour idole. On a tous des idoles cachées, ancrées en nous. Il est important de les identifier pour qu’elles prennent moins d’importance dans nos vies.

2019-C- Mt 9,9-13 - Matthieu, apôtre- qui suit qui ?

Suis-moi. Cette demande s’adresse à chacun de nous. La demande de Jésus ne s’appuie pas sur nos qualités, sur notre dignité. Avec quelqu’un qui se sait meilleur que les autres, Jésus ne peut pas faire grand-chose. Il ne peut pas accomplir des prodiges en lui. Jésus n’est pas attiré par nos talents. Il cherche des personnes qui ne se suffisent pas à elles-mêmes, qui sont transparentes de fragilité et qui ressentent un besoin d’être accompagné dans leur vie. Cet appel à Lévi fait résonner en moi une question, rarement posée : qui suit qui ? Est-ce moi qui suis Jésus ou est-ce Jésus qui me suit ?

2019-C-Luc 12, 8-12 -samedi 28e semaine ordinaire - unifier vie et baptême

Je pose une question : quel est le centre de votre vie monastique ? Qu’est-ce qui est vraiment central dans la vie d’une moniale ou d’un chrétien ? C’est la question qui se dégage de l'évangile de ce matin. Comme moniales, comme pasteur, et vous qui participez ce matin à cette eucharistie, nous avons comme vocation commune de nous déclarer pour Jésus.

2018-B-Lc 12, 8-12 -samedi 28e semaine - se déclarer pour Jésus

Dieu nous a élus en lui (Ep 1,4). Dieu nous a élus justement parce que nous étions ces Barrabas que la foule réclamait de libérer. Élus jusqu’à nous épouser, dit le prophète Osée (Os 1, 2), pour marcher et mener une vie de louange tout en se tenant dans une fournaise en feu qu’est notre monde, sans qu’elle nous brûle vif (cf. Dn 3, 88). Si ce choix-là ne nous étonne pas, nous ne comprendrons jamais une telle prodigalité, une telle inconcevable générosité de Dieu.

2018-B-Lc 13,1-9- samedi 29e semaine ordinaire- Jésus n'a pas dit

Nous nous souvenons des attentats de Paris de janvier 2015, de ceux du 11 septembre 2011 et de tant d’autres qui hantent encore nos mémoires. Cette scène de l’évangile ressemble à celles dont nos mémoires sont remplies. Le tragique ne doit pas détourner notre regard pour ne plus voir le souffle de vie qui n’est pas tuable et que nous prêchons.

2018-B-Mc 6, 30-34 - dimanche 16e semaine ordinaire- l'écart, lieu redoutable

ette page est réconfortante. Jésus veut éviter l’épuisement professionnel, le découragement à ses disciples qui reviennent après des journées passées à le faire connaître sans trop de succès. Venez à l’écart. Jésus invite ses disciples à l’écart, non pas pour entendre le récit de leurs performances ou de leurs déceptions, non pour entendre la manière dont ils se sont pris pour le faire connaître, ni à qui ils se sont adressés.

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