1993-AMtt 5, 1-12 Dimanche 4e semaine ordinaire -heureux.
Heureux, un mot clé pour lire notre vie. Jésus commence son ministère publique en disant qu'il est "pour" le bonheur. C'est une bonne nouvelle qui devrait soulever enthousiasme.
Heureux, un mot clé pour lire notre vie. Jésus commence son ministère publique en disant qu'il est "pour" le bonheur. C'est une bonne nouvelle qui devrait soulever enthousiasme.
Le gérant habile : si c'était Dieu lui-même qui offre plus que la justice humaine pourrait revendiquer. Un langage parabolique, une façon indirecte, déroutante pour dire Dieu, sa pratique en ce monde. Pour plusieurs biblistes, Luc, dans ce passage présente comme un résumé de tout son évangile. C'est une autre façon de parler de " cet intendant fidèle et avisé "(Ch 15) qui vient ouvrir une ère nouvelle pour l'humanité.
Prends le livre et mange-le ...Dans ta bouche il sera doux comme le miel " Il faut "goûter" plus qu'une fois la Parole de Dieu pour en apprécier toute sa douceur à la saveur du miel. Il faut la " digérer " longuement pour qu'elle puisse porter fruit et être à la source d'une parole neuve.
Pourquoi jeûner ? L'Epoux est là. Le message de Jésus est celui de l'inattendu. En entrant dans notre histoire, Jésus, fils d'homme, apporte une nouveauté absolument radicale. Les critères anciens sont abolis. Désormais entre Dieu et nous, entre nous et les autres, entre moi et ma propre destinée, il n'y a plus rien comme avant
Pour vous qui suis-je ? Non pour la foule, pour vous personnellement au dela des réponses toutes faites. Jésus sait nous dire qui il est. Plus encore, Il ose nous demander ce que nous pensons de lui. En toute liberté. Question audacieuse. Une admirable interrogation. Question logique au retour de plusieurs jours en mission où les disciples avaient dû parler de Lui (luc 9:1-6). Les réponses sont nombreuses.
Notre imagination voudrait tout connaître de ce que sera la fin des temps, le genre de vie dans le royaume. Comme réponse à notre malaise de ne connaître "ni le jour ni l'heure" Jésus , par la bouche de Luc , se contente de nous redire que nous sommes des " héritiers de la Résurrection "(luc 20:30), que " les temps sont achevés et que la Bonne nouvelle est maintenant chez nous ".
" Si j'annonce l'Evangile, je n'ai pas à en tirer orgueil ". Quelqu'un a fait de nous des témoins de la bienveillance de Dieu. Quelqu'un nous a fait cette grâce d'être porte-parole de Dieu, d'être Evangile de Dieu. Pour Paul comme pour nous, cela est source d'humilité.
Il doit bien y avoir un peu de la "folie de Dieu" dans cette parabole des 10 jeunes filles. Il doit bien y avoir de la sagesse, fut-elle de la Croix, dans cette parabole où Mathieu décrit l'ambiance qui régnait au sein de la communauté d'alors. Croix de l'attente, croix de demeurer en attente du Royaume annoncé.
D'un coté un peuple de maganés : lépreux, fils du centurion, belle-mère de Pierre, démoniaques, paralytique, l'hémoroisse et la fille de Jaire : un terrain propice pour des miracles. Ces hommes et ces femmes se sont levés pour aller vers ce thaumaturge Jésus. De l'autre, Jésus et un petit groupe de disciples, envoyé deux par deux sur les routes, à la rencontre de peuple des maganés.
Notre vocation nous a tous appelés à une seule espérance. Notre milieu vit de nouveaux cris : "sauvons notre planète" " urgence emploie" "tolérance zéro" vient de lancer le comité recherche-action sur la violence faîte aux femmes.