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Funérailles

2013 - C- Mc 16, 9-15- Funérailles d'une dame de 96 ans véritable vitamine C de la foi

Pas facile de croire. Et pourtant, c'est un non sens, un déshonneur à la vie que d'affirmer que nous venons de rien pour aller vers rien. Pas facile d'affirmer que la vie n'est pas détruite par la mort, mais transformée. Ce qui était vrai hier pour les apôtres, l'est aussi aujourd'hui. Mais devant le doute de Thomas dimanche dernier, Jésus n'a pas paniqué. Le doute ne fait pas paniquer Jésus. Il ne souffre pas d'impulsivité. Il est patient. On me dit chante Fred Pellerin que le doute, c'est le bon Dieu qui clignote.

2013 - C- Lc, 12, 35-40 - Funérailles d'un confrère Dieu choisit des gens pas compliqués

Le 17 juin 1954, Marcel, étendu devant l'autel, répondait à l’appel du Christ authentifié par l’évêque : Me voici, envoie-moi proclamer l’Évangile et célébrer les sacrements à la suite des apôtres. Aujourd’hui, 58 ans plus tard, Marcel, étendu encore devant cet autel, dit au Christ : Reçois-moi ! Et nous, à ses côtés nous prions le Seigneur : Reçois-le Seigneur, avec la même miséricorde que tu lui as prodiguée tout au long de sa vie.

2012-B- Mtt.25,14-21- funérailles d'une mère très croyante- le fil de la merveille

De ses mains d’artistes, Dieu a créé une toile qui ne cesse d’émerveiller ceux et celles qui la regardent, l’admirent. Sous un ciel étoilé, il traça la lumière qui donne à la toile un effet de beauté éclatante. Le peintre-Dieu y plaça des montagnes jalonnées de cours d’eau, de la verdure qui offre des abris fruitiers aux êtres vivants, bêtes et bestiaux selon leur espèce.

2012 -B- funérailles : Jn 12, 24-26 La dernière classe, professeur d'école- -

Nos sociétés écrit Jacques Attali sont de plus en plus fondées sur l'éphémère, privilégiant le court terme et l'immédiat, laissant l'homme dans le vide total face à la seule question que le concerne : qu'est-ce qui arrive après la mort ? Nos sociétés n'apportent à cette question qu'une seule réponse : la distraction...pour nous éviter de penser à la seule question qui nous concerne : l'éternité.

Un poète exprimait que La nuit n'est jamais complète. Il y a toujours au bout du chagrin une fenêtre ouverte. Une fenêtre éclairée....

2011-A-Jn 6, 37-40 -Commémoration des défunts -un printemps se prépare

La nuit n'est jamais complète. Il y a toujours au bout du chagrin une fenêtre ouverte. Une fenêtre éclairée. Il y a toujours un rêve qui veille, un désir à combler, un faim à satisfaire (Paul Éluard). Ces mots d'un poète, les textes que nous venons d'entendre les transforment en mots mystiques : tous ceux que le Père me donne viendront à moi (évangile).

2011-A-Mtt 25, 31-40-célébration de la parole au salon- nous sommes de la poussière divinisée

Nous sommes ici pour un instant d'admiration pour cette manière de vivre, recevoir non, mais donner oui comme me l'exprimait l'une d'entre vous à qui je demandais de me présenter qui était cette femme. En me résumant ainsi cette manière de vivre, elle me disait dans ses mots ce que Jésus lui-même exprimait et qui est au coeur de la Bonne nouvelle : Il y a plus de joie à donner qu'à recevoir (Ac 20,35). Quand on quitte cette terre, il ne reste que ce l'on a donné (Jean Paul 11).

2009 -B- Jn 12, 22-28- Commémoration des défunts -

Nous sommes les disciples de Quelqu’un qui nous a appris à regarder la mort en face. Les disciples de Quelqu’un qui nous ouvre sur un grand Mystère : nous sommes programmés pour vivre. Aujourd’hui, approcher ce mystère de la mort avec sagesse demande d’entrer dans le secret de la miséricorde de Dieu, de ce Dieu venu nous offrir non une réponse mais nous ouvrir à une espérance : celle du grain de blé qui enfoui dans la terre, se métamorphose en pousses de vie.

2009 -A - Mc 9, 33-37 -Funérailles d'une religieuse contemplative-- choisie pour servir en sa présence

À la veille de sa Passion, Jésus a légué en actes et en vérité deux gestes qu’Il a explicitement demandé à ses disciples de « faire » au sens fort du mot : l’un à son exemple, «Je vous ai donné l’exemple». C’est celui du lavement des pieds, le service par en bas ; l’autre en mémoire de lui, «Faites cela en mémoire de moi ». C’est celui de l’eucharistie, le service par en haut.

2007-C- Jn 14, 1-6- Commémoration desdéfunts - je pars vous préparer une place

« Veux-tu savoir, demande un philosophe, si l’œuvre de ta vie est terminée ? Si tu es toujours en vie, elle ne l’est pas ». Ce qu’exprime ce penseur, la bible le dit autrement : la mort ouvre sur l’accomplissement de la vie. Elle transforme la vie en plénitude de Vie. Aujourd’hui, en cette fête, Quelqu’un est là au milieu de nous qui nous dit sa joie à nous voir disposer à entendre, à comprendre qu’Il est dans sa Personne, la Voie par où se réalise « l’œuvre de ta vie ». Il faut de longues heures de contemplation pour s’exclamer jusqu’au ravissement que « l’œuvre de ta vie » s’accomplit en suivant cette Voie, ce Chemin.

2007 -C-Mt 25, 31-46 - mort tragique d'une religieuse tuée en habit deservice -

Questionné sur le sens de la mort, un enfant qui suivait les cours de catéchèse de sa paroisse, a donné cette réponse inouïe : « la mort, c’est ce qui nous reste à donner quand on a tout donné ». Il y a tout l’Évangile là-dedans. Elle résume toute la vie de Jésus qui a passé sa vie à tout donner jusqu’à donner ce qu’il avait de plus précieux : sa vie. Avant de retourner vers son Père, Jésus a vécu pour les autres.

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