Année C : Vendredi de la 34e semaine ordinaire (litco34v.98)
Lc 21 : 29-33 la venue du fils de l’homme (1dim avant c :)
Apocalypse 20 : 1-4.11 - 21.2 la fin du monde
En cette fin d’année liturgique, notre regard se projette, non dans le futur que nous ignorons mais dans l’avenir de Dieu que nous connaissons dans la foi. Nous sommes crées pour porter en nous le royaume de Dieu. Nous sommes crées pour permettre à Dieu d’y établir en nous son Royaume. Le Dieu qui sauve veut nous rendre à ce point semblable à lui qu’il fait en nous sa résidence principale. Voici venir des jours où mon Royaume sera en vous.. Voici la demeure de Dieu précisait l’antienne du Ps.
Nous sommes crées pour vivre, pour passer notre vie à l’ombre d’un Royaume de justice, de vérité, et paix clamait la préface de dimanche dernier. Il nous faut prendre conscience de cela. Oui ce qui nous parait impossible est pourtant nécessaire pour réaliser le projet de Dieu. Dieu a envoyé son Fils, a fait sortir son fils de son Royaume pour habiter le nôtre à la condition que nous sortions notre petit moi pour y laisser toute la place.
Dès le début du monde, Dieu nous a crée pour résider en nous. Il a fait de nous une terre royale, une terre nouvelle toute prête comme une fiancée parée pour son époux. Dieu souhaite vivre en nous en plénitude. Oui, la première terre -celle qu’on appelle humus, le terreau humain- a disparue. Nous sommes la terre de Dieu, terre nouvelle, cité sainte, une terre sainte aime nous rappeler J-P 11, .
Quel regard de Dieu sur nous il y a la dedans ? Regard nécessaire qui dynamise mais avouons-le trop beau pour être vrai. En projetant sur nous ce regard, Dieu s’agenouille à nos pieds pour nous supplier de le recevoir. Je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, alors, oui j’entrerai chez lui et souperai avec lui et lui avec moi (Ap3 : 20).
Dieu est Dieu en ce qu’il se fait reconnaître dans sa complète discrétion. Il ne fracture pas la porte pour y entrer. Ici l’acclamation à l’Evangile prend tout son sens : redressez-vous, levez la tête car votre rédemption est proche. Elle est déjà présente au-dedans de nous.
Contemplatives, ne vous inquiétez pas si vous m’entendez sans tout comprendre. Voici venir des jours. Il nous faut sortir notre foi comme le redira ce temps de l’Avent du sommeil pour que nous laissions toute la place en nous à cette stupéfiante nouvelle.
A votre contemplation : En nous des bourgeons, signes annonciateurs que nous portons en nous le Royaume. Amen je vous le dis, cette génération ne passera pas sans que tout cela arrive. Une Eucharistie pour qu’advienne son règne en nous.
Accueil : Une terre nouvelle, un univers nouveau. Si cette terre nouvelle, si cet univers nouveau c’était vous, c’était moi. Si c’est terre nouvelle avait nom du Royaume de Dieu inscrit dans le plus intime de nous-mêmes. Voilà où nous conduiront les lectures de ce jour
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