Année B: Vendredi de la 34e semaine ordinaire (litbo34v.00)
Lc 21,29-33 : fin des temps : espérance.
Nous vivons dans la peur. Peur de la mondialisation, peur des fusions municipales, peur des effets de serre sur la température. Peur du chômage. Pire il y a cette peur plus dommageable d’aller au fond de nous-mêmes pour y découvrir notre identité profonde. Comme le dit un chant liturgique la peur a dressé des murs, la nuit s’étend sur le monde, la faim opprime les pauvres, qui nous rendra l’espérance ? Viens Jésus notre espérance.
Toute les textes liturgiques de ce jour confirment qu’en Jésus, la création a épuisé sa désespérance. J’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle. Vous n’avez qu’a regarder pour savoir que l’été est proche. Voici venir des jours (Dimanche prochain) Un chant liturgique dit: veillons jusqu’au jour! Guettons le retour du Seigneur. Ciel et terre passerons, mais la Parole demeure, Veillons jusqu’au jour, le monde estr sauvé, le monde est jugé au feu de l’amour. Et le refrain ajoute: passe la mort, passe le temps, vienne le règne du Vivant.
L’espérance surgit au coeur des épreuves comme une plante pousse au milieu des rochers. Autour de nous, il y a une détresse qui semble ne plus laisser place à l’espérance; autour de nous il y a une déprime qui semble paralyser toute mouvement d’avenir. A quoi ça peut bien servir d’agir ? De d’impliquer ? Rien ne change.
Notre regard sur le passé est plus que souvent paralysant. Nous ne pouvons pas recréer le passé. Nous ne pouvons pas avancer en reculant notre regard fixé même sur un passé glorieux. La nostalgie n’est pas créatrice. Il faut rêver l’avenir. Il faut croire que nos rêves, que la parole de Dieu se réalise maintenant. Notre foi ne fait pas de nous des êtres du passé. Regarde devant toi dit-on à un enfant qui tombe. Eglise du Christ, regarde devant toi.
S’il est une urgence en ce début d’un millénaire c’est bien d’être en éveil pour découvrir- et ce n’est pas facile - les bourgeons d’un figuier florissant d’un printemps nouveau. Chaque matin, figure du grand matin de Pâques, est un grâce pour aller dans nos Galilées annoncer qu’un jour nouveau commence, pour aller au coeur des crises de ce monde, au coeur de ce temps d’angoisse omniprésent, dire notre attachement à la Croix du Christ, vainqueur, qui se tient à nos portes et qui frappe. Je l’exprimais la semaine passée, Dieu accepte de faire passer nos jours dans son éternité bienheureuse.
A votre contemplation ces mots du philosophe Guy Coq : Je décide d’espérer parce que c’est meilleur pour la vie. Et mon choix d’espérer engendre l’espérance et la fait croître.. Elle est tournée vers ce que je ne possède pas, vers ce que, peut-être, je ne posséderai jamais. Faux est l’’adage qui dit qu’ il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre. De l’espérance naît l’action. Sans espérance, je me prive des initiatives, des énergies qui me font marcher dans le désert de l’amour. Le vrai bâton du pèlerin est l’espérance. AMEN
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ce matin des textes passages d’une année liturgique à une autre, des textes qui nous disent que la création a épuisé la désespérance et qu’elle est habillé d’une Promesse de Vie.
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