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2005-A-Lc 8, 1-3 - Vendredi 24e semaine ordinaire - des femmes « mères de Dieu »

Année A : Vendredi de la 24ième semaine ordinaire (p) (litao24v.05)
Luc 8,1-3 des femmes «  mères de Dieu »

Dieu en Jésus est venu chercher des adorateurs. Il les a trouvées dans ces femmes qui L’ont accompagné. Après avoir reconnu en Lui un libérateur de leur condition, ces femmes ont passé le reste de leur vie à L’admirer, L’adorer, Le servir. En L’accompagnant sur les routes de la Galilée, en marchant avec Lui, en quittant tout pour Le suivre, elles furent, permettez-moi de le dire ainsi, «  la première communauté contemplative de l’Histoire. » Elles sont devenues de véritables « mères de Dieu » tant leur vie dirige nos regards vers Celui qui est Chemin. Ces « mères » accompagnatrices  de Jésus sont et demeurent pour notre temps des « mères spirituelles ».

Leur rencontre de Jésus les a transformées jusque dans leur manière de vivre. « Elles se sont attachées aux paroles solides, celles de Jésus » (1ière lecture). Elles pratiquaient ce qu’Il disait. Véritables icônes « à l’image et la ressemblance » de Jésus, en retour de cette « seconde naissance » qu’elles reçurent du Fils de Dieu,  elles L’ont suivi et accompagné jusqu’à la Croix.

Pour les remercier de tant de considération à son endroit, Jésus leur fit cette grâce inouïe d’être les premières à entendre « Il n'est pas ici, car il est ressuscité comme il l'avait dit » (Mt 28,6). Elles furent les premières à étreindre ses pieds (Mt 28,9). Elles furent aussi les premières appelées à annoncer cette vérité aux apôtres (Mt 28,1-10; Lc 24,8-11). (Jean-Paul 11 Mulieris Dignitatem, § 16)

Contemplatives, contemplatifs, la vie de ces femmes ne fut pas cloisonnée en vie professionnelle, sociale, religieuse. Jésus n’avait pas sur elles un impact à certaines heures ou à certains jours. Elles n’ont pas retenues seulement ce qui les intéressaient.  Elles n’ont pas vécu l’Évangile sur le bord. Elles ont imité Jésus dans le don de lui-même à son Père.  Elles ont eu foi en Jésus, l’ont « adoré à mort » pour parler le langage d’aujourd’hui.

Leur vie fut éclairée par une Présence. Leur pensée était pour Jésus, Leur action aussi. Elles vivaient dans la lumière de Dieu et pour Dieu. On peut leur appliquer ce que Paul exprimait aux Colossiens : « Quoique vous puissiez dire ou faire, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus, rendant par lui grâces au Dieu Père » (Col. 3, 17) ; aux Corinthiens : « soit que vous mangiez, soit que vous buviez, et quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Co 10,31).

Parce qu’elles étaient de véritables adoratrices de Jésus, elles savaient l’Écouter, cherchaient à lui plaire. Elles furent des « hosties vivantes, saintes et agréables à Dieu » (Rm 12, 1-2) Elles ont trouvé le bonheur dans l’exigence de tout donner à Jésus. Pour nous, ces femmes sont SIGNES. Elles font signes tant leur vie était fondée sur le roc Jésus, livrée sur la seule force de Dieu.  Elles sont de « véritables mères spirituelles » tant leur manière de vivre et d’accompagner Jésus nous dirigent et montrent Celui qui est le Chemin. (Jn 14.) Si nous savions les regarder vivre auprès de Jésus !

À votre contemplation : « Heureux toi qui révèles aux petits le mystère du Royaume. » (Acclamation) Cette béatitude s’adresse à ces femmes accompagnatrices de Jésus. À nous aussi. Que « Marie appelée Madeleine, que Jeanne, femme de Kouza, que Suzanne et beaucoup d’autres » (Lc 8,3) nous accompagnent maintenant pour que nous devenions à notre tour des « mères de Dieu » pour notre monde. AMEN.

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Date: 
Mercredi, 1 septembre, 2004

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