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1999 -B- Lc 1,67-79 Vendredi 4e semaine aventcantique de Zacharie

Année B : Vendredi de la 4e semaine de l’Avent (litba04v.99)
Lc 1.67-79 cantique de Zacharie

Comme au temps de Jean-Baptiste, se trouve au milieu de nous quelqu’un que nous ne connaissons as. Qui est cet importun de minuit qui depuis 3 millénaires, frappe à nos portes à la recherche d’invités pour remplir la salle de son banquet. La noce est prête. Voici l’Agneau de Dieu qui souhaite entrer dans la maison de nos coeurs (saint Bonaventure). Un importun je paraphrase la lecture de Samuel - refuse d’habiter dans des palais, pour préférer venir, comme un voleur, faire en nous sa demeure. Le Christ est à notre porte. (Bulle inaugurant l’année Sainte) Il nous demande la permission de devenir semblable à son Père.

Voici l’heure où Jean -Paul 11 franchira la porte sainte, inauguratrice d’un jubilé. Voici l’heure d’un grand pèlerinage où sous l’action de l’Esprit saint, nous laisserons Dieu faire en nous des merveilles. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Voici l’heure de la plénitude des temps.

Ce soir, nous sommes appelés à reconnaître un visage. En cette ère de multimédia, la plus belle, la plus convaincante de toutes les paroles n’est pas ce que l’on entend mais ce que l’on voit. Dans le flot d’images de cette fin de millénaire, avec discrétion se profilera un visage de chair où Dieu a tout enfermé son salut. Verrons-nous dans ce visage un mystère de joie, de lumière ?

Le visage est le reflet le plus visible de la richesse intérieure qui nous habite. Ce que nous contemplerons, c’est un visage de lumière. L’ecclésiaste dit : A son visage on reconnaît un sage(19.29) Ce visage s’offre à nos regards comme une fenêtre ouverte, une porte ouverte, un instant sur tout un millénaire, sur l’éternité. Ce visage est un resplendissement de la gloire divine(he1,3) par delà le voile de sa chair ( He6,19).

Un visage humain qui annonce le commencement d’une bonne Nouvelle à l’heure où la personne humaine est plus que jamais bafouée. Ce Premier-né de toutes créatures, ce premier-né d’entre les morts, ce Dieu parmi nous a revêtu notre propre humanité pour nous redonner notre beauté originelle. Désormais, grâce à ce visage, nous sommes infiniment plus grand que nos crimes. Oui un visage, un enfant nous demande d’accepter son salut. Il a fait se lever une force de salut.

Un visage d’homme est venu et vient s’asseoir à la table des incroyants (Ste Thérèse) pour leur donner de partager sa divinité, pour nous envoyer nous asseoir à la table des médias afin que la rumeur de l’Evangile soit entendue. Ce visage nous a été donné pour le jeter à tout vent. Voici venir des jours de justice et de paix. Hier, dit St Augustin, la chair nous avait rendu aveugle, aujourd’hui la chair nous rend voyants. Faisons nôtre pour notre monde ce cri de St Irénée : o homme, reconnais enfin ta dignité ! Et Paul précise Dès maintenant nous sommes enfants de Dieu, nous le verrons tel qu’il est et nous serons transformés en cette image (2co3,18)

Contemplatives, chrétiens : il est grand ce mystère de foi. Dieu devient homme. Ce ne sont pas des mots à écouter en l’air mais à recevoir comme Parole de Dieu. Gloire à toi qui es vivant, Viens Seigneur Jésus. Une révolution planétaire commence : le mortel devient immortel ; l’image brisée retrouve ses origines. Il s’est fait homme pour habituer l’homme à recevoir Dieu (St Irénée).

A votre contemplation : qu’il me soit fait selon ta Parole. Rendons grâce à Celui qui est descendu chez lui dont la maison de nos coeurs. Voici le temps de devenir dans nos personnes des Emmanuel, Dieu avec nous et nous avec Dieu. Mes souhaits : Soyez Emmanuel, Dieu avec nous, pour le monde du millénaire qui vient. Soyez aussi des femmes avec Dieu et nous croirons en Lui. AMEN.

Accueil : Les yeux fixés sur Jésus, entrons avec Marie et Joseph dans la maison de Nazareth là où un grand mystère de se vit. Entendons le prophète Nathan nous dire comme à David que la seule maison à lui construire c’est la maison de nos coeurs, la crèche de nos coeurs, seul lieu digne d’habiter Dieu.

 
 

Évangile: 
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Date: 
Mercredi, 1 décembre, 1999

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