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1993-A-Vendredi 6e semaine ordinaire Mc8,34-9,1 conditions minimales

Année A: 6e semaine ordinaire (litao6v.93)

Marc 8:34

Jésus fit venir la foule. Ca donne du relief à l'enseignement de Jésus. En public, Jésus définit le sens de la vie humaine, de la vie du disciple. Dans la foule, il y a sans doute des candidats pour suivre Jésus : Jésus d'avance fait connaître les conditions minimales à remplir pour marcher à sa suite et porter le très beau nom de chrétien. N'appelait-on pas les premières compagnes de Claire du très beau nom de "chrétienne".?

Marc a situé ces paroles de Jésus au centre de son Evangile: elles sont donc pour lui fondamentales. Ces conditions précisent que, pour être sauvé, il faut d'abord se déclarer pour Jésus " Si quelqu'un a honte de moi, de mes paroles, le Fils de l'homme aussi aura honte de lui quand il viendra dans la gloire " " qui préfère sauver sa vie se condamne à la perdre"

Perdre sa vie, c'est la confier délibérément - comme vient de le faire l'une d'entre vous en entrant en noviciat et que le fera une autre dans des voeux temporaires,- à la fidélité de Dieu. Perdre sa vie, c'est croire que Jésus a le pouvoir de la sauver, qu'il est l'unique source de Vie. Perdre sa vie, c'est reconnaître en Lui le Fils de l'homme.

Jésus n'appelle que des volontaires. A chacun de s'asseoir, de réfléchir avant de prendre la route . Qu'on le sache, qu'on se le dise, Jésus prend tout: si quelqu'un veut me suivre" . Jésus instruit la foule qu'il faut être en état de disponibilité pour prendre le chemin du maître. François a bien compris cela quand il propose, au tout début de sa règle, si quelqu'un veut marcher derrière moi qu'il se renonce lui-même, qu'il prenne sa croix" .

Pas d'autre entrée "à la franciscaine" sur les traces du Maître que cette disponibilité à la Croix. Pas d'autre approche de la sainteté, "à la francis­caine" que cette démarche qui accule aux choix décisifs pour le Royaume. Bref, François, Claire, invite à être libre pour mieux aimer. Larguer les amarres, jouer sa vie et sa mort, pour "correspondre" à Jésus. Le disciple évite, par choix, de "brouiller" le langage qui conduit à Jésus.(1ere lecture)

La croix du Christ n'est pas toujours sur le Golgotha. Elle est plantée là où des hommes et des femmes souffrent, sont prisonniers du mensonge. Là où la faim, l'exploitation, la torture, piège les libertés humaines.

A votre contemplation : Jésus est notre libérateur qu'en se faisant notre Rédempteur. C'est par le don de sa vie que Jésus nous a révélé sa folie pour nous. En se rendant, comme François le suggère, disponible à la croix, nous ferons naître Jésus aujourd'hui. Une vie contemplative qui s'ouvre sur la disponibilité d'achever en nos vies " ce qui manque à la passion du Christ", c'est oeuvrer à la libération du monde, travail­ler à créer une nouvelle écologie entre nous, hommes et femmes d'ici. Que notre eucharistie nous rendre disponi­ble à faire la volonté du Père sur nous. AMEN

ACCUEIL: De toute temps, on parle de l'humble serviteur de Dieu. C'est un homme, une femme qui à la suite de Jésus, ce sont "élevé" à porter la croix de Jésus, on renoncé à leur vie pour gagner la Vie. Célébrons avec l'Evangéliste Marc Dieu qui,devant la foule, parle des conditions pour devenir disciple.

 

Évangile: 
Année: 
Pérode: 
Date: 
Lundi, 1 février, 1993

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