1992- C- Lc 6, 39-42- Vendredi 23e semaine ordinaire - bienveillance de Dieu

Année C: Vendredi de la 23e semaine ordinaire (litco23v.92)

Lc 6 : 39-42

1 cor 9:16-19.22-27 Témoins de la bienveillance de Dieu.

" Si j'annonce l'Evangile, je n'ai pas à en tirer orgueil ". Quel­qu'un a fait de nous des témoins de la bienveillance de Dieu. Quelqu'un nous a fait cette grâce d'être porte-parole de Dieu, d'être Evangile de Dieu. Pour Paul comme pour nous, cela est source d'humi­lité.

L'Evangile qui nous a d'abord adopté, nous pousse à porter sur le monde le même regard que Jésus : soyez bienveillant. " Enlève d'abord la poutre de ton oeil" . Notre regard est le miroir où se voit notre "monde" intérieur. Nous voyons ce que nous sommes. Autour de nous, des gens sont tristes, vivent de lamentations. Pour eux , tout va mal. Cela dit la couleur de leur regard intérieur.

Quant à nous, nous avons vocation à l'espérance. Nous sommes le visage humain de l'Evangi­le. Cette espé­rance-là, cette grâce-là se vit dans le stade . " A cause de l'Evangile ", il nous faut dans le stade du monde permettre aux hommes et femmes engagés avec nous dans la course, de découvrir une saveur différente à la vie, le but ultime des disciplines sévères.

Nous avons vocation d'être sel, " lumière du monde " en donnant à toute situa­tion ce goût d'éter­nité enfoui dans la pâte de l'exis­tence. Il ne faut jamais perdre , à cause de l'Evangile, de porter un regard "autre", d'oser une parole "autre" qui dit notre enracinement. Notre force est celle de l'Esprit-Saint. Vous allez recevoir une force, celle de l'Esprit-Saint . Sinon impossi­ble de demeu­rer miséricorde et bienveillance comme Luc nous y invite ce matin.

" Nous ne pouvons pas quant à nous taire ce que nous avons vu et entendu" (Actes 4:20). Notre monde a soif de personnes qui " vivent en vérité" , qui tressaillent de joie devant le travail de l'Esprit qui est à l'oeu­vre dans le coeur de l'autre. A cause de l'Evangile et par la " grâce de l'Evangi­le " nous sommes entraî­né à ouvrir des brèches là où le désespoir est irrigé en perma­nence pour y faire entrer Jésus.

A votre contemplation : La victoire de cette grande course exige une espérance invin­cible, une foi en l'avenir et une radicale charité envers les autres. Oui heureux sont ceux et celles dont tu es la force dit le psaume de ce jour, des chemins s'ouvrent dans leur coeur! Amen.

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A cause de l'Evangile. Etre choisi par grâce, pour regarder autrement les hommes et femmes "dans le stade"en quête d'une couronne impérissable. Célébrons Dieu qui nous fait reflet de ce qu'il est lui-même: bienveillance et miséricorde.