1992-c- Jn 20: 11-18 -mardi octave Pâques

Année 92: Mardi de l'octave de Pâques (litcpo1.92)

Jean 20: 11-18

Ce que nous célébrons en ces heures de ce long dimanche de 50 jours n'est pas simplement une page émouvante d'un événement passé. Cet événement a rejoint l'une d'entre vous hier et l'a poussée à un engagement solennel à marché à sa suite. Cet événe­ment nous rejoint tous et toutes dans un monde de plus en plus sensible à la qualité de la vie.

Tout commence par un fait brutal. Ce matin-là des femmes cher­chent un corps à embaumer. Mais à la place d'un corps livré à la corruption par la mort, une question étonnante par deux figures inconnues, de surcroît vêtu de blanc, les ac­cueille : " Femme pour­quoi pleures-tu ? question qui plonge au coeur du mystère.

Dans le secret de la terre, d'un tombeau creusé dans le roc où personne encore n'avait été placé" , une nouvelle création a germé. Au matin du 7e jour, à l'exemple de ce 7e jour de la création du monde, des femmes voient leurs pleurs s'ouvrir sur l'accomplis­sement de la Promes­se. Une absence qui ouvre sur une Présence.

Touchées de s'entendre appeler de leur nom, elles attestent - elles qui pourtant étaient non accréditées comme témoins dans le droit Juif,- pour les Onze et toutes les générations, leur foi qui, ce matin-là, s'est éveillée sur une simple parole de Jésus : Marie et d'une réponse étonnante: Rabonni.

Pâques ne consiste pas à se complaire dans la rencontre avec Jésus. Il ouvre sur une mission : Christ est vivant . Ce Christ qui nous rejoint sur nos routes d'Emmaus, nous projet­tent aussi vers l'avenir. Depuis l'instant où Jésus nous saisit, nous sé­duits ( jr 20,7), dois-je dire nous est apparu comme Fils du Dieu vivant ce jour-là une mission commence : cesse de me retenir et va voir mes frères . Elles se rendaient en pèlerinage au tom­beau. Elles se retrouvent sur la ligne de départ.

A votre contemplation: " ne me retiens pas" La mémoire de Pâques c'est une mémoire de nomade, toujours en éveil, toujours en chemin. Enfants de Pâques, nous sommes appelés à être des "théo­pho­res" c-a-d des porteurs de Dieu qui transforment pleurs, souf­frances, déchirement, péché en semence de vie. La joie désormais devient notre héritage. Il ne suffit pas de croire en la Résur­rection. Il nous faut être Résurrection. Retournons dans nos Galilées, pour " devenir louange et gloire du Père dans le Christ" ( Eph 5:6).AMEN ALLÉLUIA.

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" Ce jour que fit le Seigneur est un jour de joie". La joyeuse nouvelle qui courait ce matin-là à traversé les siècles jusqu'à nous. Quelle chante aujourd'hui dans nos coeurs et sur nos lèvres: : Gloire à Dieu et Paix sur Terress