Année C: Jeudi de la 31e semaine du temps ordinaire (LITBO31J)
Evangile: Lc 15: 1-10 Joie pour les coeurs qui cherchent Dieu.
Les paraboles de cette lecture sont construites de la même façon: la perte de quelque chose ou de quelqu'un, les retrouvailles, la joie partagée.
Aux yeux de Jésus, c'est la reconnaissance de la perte qui est importante et non la valeur de ce qui est perdu. La brebis représente un pour cent du troupeau, la pièce d'argent c'est à peine 10% de la richesse de la femme.
Dans notre monde actuel, la perte est souvent accompagnée d'un jugement sur sa valeur. Ce sera alors une " grande perte" ou " de moindre valeur" ou pire encore " ce n'est pas une grande perte". C'est que voyez vous, dans notre monde, la perte est fonction de sa valeur.
A nous qui, selon les mots de St- Paul, " sommes le peuple de Dieu"ce genre de distinction n'est pas de mise. Ni la qualité, ni la quantité ne doivent perturber notre regard sur le vrai Jésus. La fête de la Toussaint vient de nous le rappeler: Dieu ne pèse pas, ne compte pas, ne mesure pas le partage de sa joie à la qualité ou à l'importance de la personne. Le plus populaire des saints comme le plus anonyme se voit combler de la même béatitude.
Un appel ce matin " à se réjouir de Dieu". Désormais tout est changé,toute perte reconnu est chemin de salut, de fête.. La fête remplace le drame, c'est le temps de la re-création du monde. Réjouissez-vous. C'est mots parsèment comme des fleurs le jardin de ce long texte qui foisonne de tendresse, d'amour, d'intériorité. Que ce soit la joie toute simple de la femme qui retrouve dix pour cent de l'argent du mois, ou la joie du berger qui retrouve le centième de son troupeau, l'importance c'est de
se réjouir de Dieu.
Une simple question, histoire de vous inviter à nouveau à " rester éveiller" êtes-vous capables de joie dans votre contemplation ? Mangeons, festoyons, car c'est " joie pour les coeurs qui cherchent Dieu".
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