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2004 - C- Lc 11,15-26-Vendredi 27e semaine ordinaire -complicité avec les démons

Année C: Vendredi de la 27 ième semaine ordinaire (litco27v.04)

Lc 11,15-26 complicité avec les démons Gal 3, 6-14 sauvé par la foi

"Comme Jésus avait expulsé un démon" . Nous émerveiller de ces mots pour les comprendre. Ce sont des mots qui ouvrent sur notre véritable grandeur. Notre véritable identité. Il faut nous mettre, nous remettre à croire à autre chose qu'un Dieu qui, dans nos mémoires collectives toujours vivantes, a tant pesé lourd. Il faut à travers cette page de Luc et celle de Paul, découvrir, nous mettre à croire à ce désir de Dieu de nous vouloir capable d'être par grâce, par pure grâce et " non par l'obéissance à la loi "(1 ière lecture) transformé en icône de sa vie divine. Dieu est le plus généreux de tous les donateurs de l'histoire. Par son Incarnation, "événement-perturbation", Dieu nous a embrassé d'amour et de gloire. Nous pouvons comprendre cela. Nous pouvons contempler cela. Nous pouvons aussi nous laisser illuminer par cela.

En annonçant, prophétisant, " éclairant dirait saint Jean, sur lui-même tout homme venant en ce monde (Jn1,9-10) Jésus est venu enlever toute fascination pour le mal. " Il a ôté le poids qui chargeait mes épaules " (Ps80,3,6-7) Jésus, le " doigt de Dieu " (Ev), est venu nous expulser de nos "enfers " pour nous faire passer au Ciel. Il est venu nous dire "Salut", nous rendre ontologiquement "fils" "fille" de son Père. Il nous a tellement séduit que le mal ne nous séduit plus.

Contemplatives, nous venons tous au monde avec cette inclination "naturelle" de fuir Dieu, de sortir du Paradis – la terre de l'autre semble toujours plus belle que la nôtre ! - qui faisait dire a Paul " vouloir le bien qui est à ma porté mais non pas l'accomplir puisque je ne fais pas le bien que je veux et commets le mal que je ne veux pas " . Mais nous venons aussi au monde capable, par grâce de Dieu, de nous laisser bouleverser par cette certitude que nous sommes l'amour de Dieu, que nous sommes " immergés au delà de nous-mêmes dans son essence divine" (Ruysbroeck).

Il ne suffit pas – et nous l'expérimentons chaque jour- d'entendre une fois pour toute, cette bonne nouvelle : "sept autres esprits encore plus mauvais" rodent et sont prêts à nous envahir. Il nous faut, par choix, " vivre non plus sous le signe de l'esclavage mais sous celui de la liberté " (Rm). " Il nous faut tenir ferme et refuser de retourner sous le joug de l'esclavage" (Ga5,1). Cela est un gémissement permanent. Le mal est là présent. Il est toujours en accord avec lui-même. Il n'est plus le maître de nos vies. Il demeure intouchable pour ceux et celles qui se laissent toucher jusqu'à laisser le sang divin s'écouler dans leur veine.

À votre contemplation: Jésus avait expulsé un démon. Désormais il est interdit de réduire le criminel à son crime, si horrible soit-il. Désormais dans notre être profond, nous ne sommes pas indigne de Dieu. Même si " un plus fort " peut en tout " temps intervenir et triompher " nous rappelle Jésus, la victoire est acquise pour " qui est avec moi ". Pour qui se prononce pour moi. Il nous reste de nous doter de " l'équipement de combat " qu'est notre docilité à l'Esprit qui nous fortifie sur la route. Il nous reste à devenir disciple de Jésus en nous donnant un mode de vie qui nous propulse à être à notre tour des extincteurs de mal en prenant au quotidien position " pour lui " . Puisse Marie, cette Dame du Rosaire dont nous faisions mémoire hier, puisse frère François dont nous venons de souligner sa fête, nous accompagner sur ce chemin de la perfection Amen

 

Évangile: 
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Date: 
Mercredi, 1 septembre, 2004

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