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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2007 -C-Mt 25, 31-46 - mort tragique d'une religieuse tuée en habit deservice -

Questionné sur le sens de la mort, un enfant qui suivait les cours de catéchèse de sa paroisse, a donné cette réponse inouïe : « la mort, c’est ce qui nous reste à donner quand on a tout donné ». Il y a tout l’Évangile là-dedans. Elle résume toute la vie de Jésus qui a passé sa vie à tout donner jusqu’à donner ce qu’il avait de plus précieux : sa vie. Avant de retourner vers son Père, Jésus a vécu pour les autres.

2007-C : Mercredi 18e semaine ordinaire -Mtt 15, 21-28 évangile à l'envers

Aie pitié de moi, Fils de David ». C’est un cri de détresse. Un cri d’appel à l’aide, un cri gémissement qui jaillit d’une souffrance « sans fond » dirait le mystique Tauler. « Ma fille ne se possède plus ». De toute évidence, ce cri dérangeait Jésus qui « s’était retiré vers la région de Tyr et Sidon » territoire païen, pour avoir la paix, dirions-nous aujourd’hui. La réponse étonnante, choquante que Jésus a donnée, après avoir refusé de l’entendre, confirme cela. « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens ».

2007- C-Lc 8, 28-36 - Transfiguration « ne voir que Jésus seul »

« On ne vit plus que Jésus seul ». C'est par cette simple remarque que s'achève le récit de la Transfiguration, dans l'Évangile selon Saint Luc, que nous venons d'entendre. Une petite phrase que nous pourrions comprendre comme une simple constatation. Les disciples retrouvent leur réalité. Ils sont à nouveau plongés, replongés dans la banalité du quotidien. Ils redescendent de la montagne. Il retrouve la visage familier de leur quotidien. La scène de Moïse, Elie, la nuée et la voix ont disparu. Jésus est là, seul devant eux.

2007 - C -Lc 10, 38-42- Dimanche 16e semaine ordinaire - donner l’hospitalité à Dieu

Ce matin deux icônes connues : Marie et Marthe. Deux sœurs qui à leur manière, selon leur différente personnalité, offrent l’hospitalité à Jésus qui s’invite chez elle à l’improviste. L’une se fait attentive à sa personne, l’Écoute avec émerveillement; l’autre s’empresse d’offrir à Jésus une table bien préparée. Ces deux icônes confirment que l’accueil est fait d’empressement à écouter et à servir. Ces deux icônes ramassent la vie de tout disciple. Une vie mixte dirait Thomas d’Aquin, une vie faite d’extase horizontale vers autrui et d’extase verticale vers Dieu, dirait saint François de Sale.

2007 - C- Lc 11, 1-13- Dimanche 17e semaine ordinaire - prier

Ce que Jésus nous a appris, nous a légué, c’est plus que des mots, c’est une manière de vivre. Prier ne consiste pas à prononcer des mots mais de conformer nos vies à celle du Christ. Dans une homélie du 5e siècle, un Père de l’Église disait que « lorsque je parle de la prière, ne t’imagine pas qu’il s’agisse de paroles. Elle est un élan vers Dieu. Un tel élan, si Dieu en fait la grâce à quelqu’un, est une richesse inaliénable ». « Écartons, dit saint Augustin, les nombreuses paroles, mais prions beaucoup dans le silence du cœur ». « Il ne faut pas beaucoup parler, mais le regarder » (Thérèse d’Avila)

2007- C-Lc 15, 3-7-Sacre coeur- se laisser porter par son coeur

« Je te constitue héritière de mon cœur. » Ces mots entendus par Marguerite-Marie Alacoque devraient nous tenir à cœur tant ils s’adressent à chacun et chacune d’entre nous. Nous sommes les héritiers de son Cœur « passionné d’amour ». Nos vies de moniale, de chrétien sont une invitation permanente au détachement de nos cœurs de chair, de « pierre » pour les transformer par la richesse du Sien, en cœur divin. Ce cœur divin déborde tellement de compassion qu’il ne peut se contenir. Il faut qu’il se répande en nous jusqu’à y faire sa demeure. Tel est bien l’essentiel de cette fête.

2007- C :Mc 11, 11-25-Vendredi 8e semaine ordinaire - Geste émouvant de Jésus

Pour transformer la face de la terre comme l’exprime l’hymne du saint Esprit, Jésus a opté pour transformer d’abord nos cœurs, pour les purifier de toutes ces fausses images de Dieu, pour les ouvrir à sa Présence. Poussé par l’Esprit qui donne du tonus, Jésus a, par un geste étonnant, voulu changé nos perceptions de Dieu. C’est le sens de son geste dans le temple.

2007 - C- Lc 6, 27-38- Dimanche 7e semaine ordinaire - le Ciel sur la terre

Pour nous préparer au carême, un texte qui devrait nous faire du bien parce qu’il fait la promotion de ce que vous et moi, nous recherchons : vivre ensemble en harmonie. Un texte qui ouvre sur un comportement de sainteté. Pourtant cette page si désirée, est l’une des plus difficiles de l’Évangile. Difficile de vivre le Ciel sur la Terre. Et pourtant c’est de cela dont il s’agit. Mais comment est-ce possible ? Comment est-ce possible de nous faire du bien entre nous. De souhaiter du bien aux autres.

2007-C-Solennité Pierre et Paul -Mtt 16, 13-20 le ministère de l'échec

En cette solennité des Apôtres Pierre et Paul, nous pourrions contempler, qu’ « il n’y a rien de plus beau que d’être rejoints, surpris par l’Évangile, par le Christ, qu’il n’y a rien de plus beau que de Le connaître et de communiquer aux autres (notre) amitié avec Lui » (Benoît XV1 dans sa lettre post-synodale #80). Nous pourrions aussi en profiter pour rendre hommage à «nos illustres maîtres et martyrs, flambeaux placés par Dieu dans le corps de son Église (St Bernard) »

2007 -C- Vendredi 6e semaine ordinaire - Mc 8, 34 9,1 ne pas craindre d’être des imparfaits

En écoutant cette page de Marc, monte en moi ces mots de l’abbé Pierre : « Il ne faut pas attendre d’être parfait pour commencer quelque chose de bien ». Il n’est pas nécessaire d’être déjà parfait pour répondre à l‘appel de Dieu et de nous mettre en chemin. Il n’est même pas nécessaire d’avoir l’assurance de Pierre qui, hier dans l’Évangile, reconnaissait Jésus comme le Messie de Dieu. Pas nécessaire, parce que c’est justement cette prise de conscience de notre état de manque qui nous poussera, comme le fils prodigue, à nous remettre en route.

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