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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2013 - C: Mc 2, 18-22 Lundi 2e semaine ordinaire --comment faire bouger l'Église ?

Joseph Moingt, le théologien, vient à nouveau de nous surprendre malgré son âge avancé. Dans son dernier livre Faire bouger l'Église (DDB, nov.2012), l'auteur de Croire quand même, redit qu'il faut éviter de recentrer l'Église sur la religion. L'évangile, écrit-il, n'est pas un code de pratique religieuse mais un lieu où abondent les appels à la justice, à la charité. Voilà bien un commentaire qui pourrait servir à mieux comprendre la remarque de Jésus sur le neuf et le vieux et sur l'explication du fait que les disciples ne jeûnent pas. La mode tendance est spontanément de nous méfier de tout ce qui ne se fait pas comme avant. D'éviter la surprise de l'imprévu et de l'inédit d'un esprit nouveau.

2013 -C: Lc 12, 49-53 Dimanche 20e semaine ordinaire -: allez porter un feu de tendresse

Sommes-nous des chrétiens capables de réchauffer les cœurs ? C'est la question que posait François aux évêques à Rio récemment. Jésus vient de nous dire qu'il est venu allumer le feu, qu'il est venu pour embraser les cœurs de miséricorde, de compassion, de justice, de pardon. Il ajoute comme je voudrais qu'il soit allumé. Le temps pascal se termine par ces mots : Viens, Esprit saint, pénètre le cœur de tes fidèles, qu'ils soient embrasés du feu de ton amour. A Rio, François disait au jeune faites du bruit, faîtes du tapage.

2013 - C: Lc 12, 32-48 Dimanche 19e semaine ordinaire - :le chemin de Dieu est le charme

Quelle belle page pleine d'espérance que celle que nous venons d'entendre. Elle nous parle d'avenir, d'une marche vers une promesse. Celui qui écoute ma Parole a la vie éternelle. A et non aura la vie éternelle. L'espérance en cette promesse est une puissance de transformation de nos vies. Mais, affirmait le pape Benoît, notre monde sécularisé, qui réduit tout à la seule dimension terrestre, ne s'y intéresse pas vraiment. Il y a un décrochage entre notre foi et ce que clame notre société.

2013 - C: Jn 16, 29-33 Lundi 7e semaine de Pâques --ouvrons la porte à l'Esprit

Accueillir l'Esprit de Jésus. Accueillir l'Esprit que Jésus nous a acquis dans sa Pâques, c'est entrer dans une nouvelle manière de vivre. C'est maintenant que vous croyez (Jn 16, 31) dans une vie nouvelle en adoptant les comportements d'humain créés à l'image de Dieu (Ep 4, 23-24).Mais cette façon nouvelle de vivre est-elle toujours nouvelle pour nous ?

2013 -C: Dimanche Trinité Jn 16, 12-15 : une porte de la foi= se souvenir de Dieu

Un chrétien qui ne sait pas faire mémoire de Dieu n'est pas un chrétien, affirmait récemment le pape François (14 mai dernier). Il est plus important de se souvenir de Dieu que de respirer, disait un autre pape, saint Grégoire le Grand. Et nous sommes ici justement pour nous donner une mémoire qui vient du cœur, pas seulement de notre intelligence, nous donner une mémoire pour nous souvenir que nous avons été baptisés au nom du Père, du Fils et de l'Esprit. Nous sommes ici pour respirer deux bonnes nouvelles, celles qui sont le cœur et le centre de notre foi : notre Dieu est pluriel ; nous sommes le ciel de Dieu. Nous ferons notre demeure en lui.

2013 - C-Jn 15, 26-16,4 lundi 6e semaine Pâques -ne domestiquons pas l'Esprit.

Renaître, c'est l'invitation-appel qui retentit depuis le matin de Pâques. Renaître à quoi ? À la ressemblance de Dieu. Cette renaissance ne nous appartient pas. Elle se réalise par notre ouverture à l'Esprit de Dieu que nous évoquons en cette fin de ce grand dimanche. Le passeur de Pâques s'est manifesté pour nous réveiller de nos endurcissements personnels en nous promettant son Esprit.

2013-C- Jn 10, 1-10 Lundi 4e semaine de Pâques - Jésus, la belle porte (Ac 3,2):

Dans une autobiographie publiée en 2010, en Argentine, sous forme de livre-interview intitulé Le jésuite, on rapporte que le pape François se dit persuadé qu'à l'époque actuelle le choix fondamental que l'Église doit effectuer est de descendre dans la rue pour chercher les gens, pour les connaître par leur nom. Si elle ne le fait pas, elle se fait du mal toute seule. Le texte ajoute : si quelqu'un sort de chez lui et va dans la rue, il peut aussi lui arriver d'avoir un accident, mais je préfère mille fois une Église accidentée à une Église malade, qui s'auto-regarde.

2013 - C: Mc 6, 53-56 Lundi 5e semaine ordinaire - pourquoi Jésus guérit-il ? Journée mondiale des malades

En cette journée des malades, que signifient les guérisons dans l'Évangile ? Pourquoi les évangélistes - et là dessus, ils font (enfin!) consensus - rapportent-ils que Jésus a multiplié les guérisons jusqu'en en faire son activité quotidienne ? Pourquoi a-t-il guéri la femme hémorroïsse (Mt 9, 20), ressuscité la fille de Jaïre (Mc 5, 22), délivré un possédé d'un esprit mauvais (Mc 5, 1), relevé le paralysé de son grabat (Lc 5, 24) ? Simple : pour nous montrer qu'il a pris nos infirmités et [qu'il] s'est chargé de nos maladies (Is 53, 4).

2013 - C: Lundi 5e semaine de Pâques- Jn 14, 21-26 -un Esprit qui dérange.

À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père. Il s'agit moins de comprendre cet évangile comme une déception mais plutôt d'y entrer. Mieux : cet évangile doit entrer en nous. Nous devons accueillir cette annonce d'un Jésus retournant chez lui, chez son Père qu'il n'a jamais quitté, comme une fulgurante apogée de notre humanité.

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