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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2016-C-Jn 6, 30-35- mardi 3e semaine pascale - Dieu exagère

Je veux faire miséricorde au monde [...], être la providence de ma créature raisonnable [...]. Je continue à prendre soin d'eux… [Je] considère que dans ma grande providence, je ne pouvais faire plus que de donner le Verbe, mon Fils. Ces mots sont issus du dialogue de Jésus avec Catherine de Sienne. Ils disent bien que ce pain de vie est mémoire d'un geste Providence de Dieu. Je suis le pain de vie, ce sont des mots qui inondent nos vies de miséricorde. Ils contiennent et concentrent tout l'Évangile.

2016-C-Jn 14, 27-31- mardi 5e semaine pascale- prise de conscience qui peut changer une vie

Il n'y a rien de plus douloureux et mystérieux que le phénomène de la prise de conscience. Comment parvenir à voir ce que je ne vois pas, à percevoir ce qui, en moi, reste inconscient et qui me coupe de moi-même ? Comment se fait-il que je ne voie rien alors que c'est sous mes yeux ? Nous n'en finissons jamais de découvrir du nouveau sur nous, sur nos réactions.

2016-C-Jn 8, 21-30- mardi 5e semaine carême - sommes-nous des chrétiens de patisserie ?

Ma question est simple : comment vivre d'en haut en étant d'en bas ? Comment nous extraire de ce recourbement sur soi, de cette vaine gloire, disent les Pères de l'Église, plutôt que de nous tourner vers Dieu ? Comment nous éloigner de la mondanité dont parle souvent le pape François pour privilégier le style de vie de Jésus ? Le tentateur veut nous persuader de juste goûter aux choses d'en bas. Quand nous commençons à juste goûter, nous finissons par ne plus juste goûter à Dieu

2016-C- Mtt 1, 18-24 - saint Joseph- ou prendre chez soi Dieu pour être «gardien» de Dieu

Joseph, un homme que Dieu a formé pour Marie. Il fut voulu par Dieu autant que Marie. Sa décision de ne pas la renvoyer en secret est aussi importante que le Oui de Marie dans l'incarnation de Jésus. Joseph n'est pas un accessoire, mais un pilier dans le projet de Dieu de nous donner son Fils.

2016-C-Jn 13, 21-23,36-38 - mardi saint - qui a trahi Jésus ?

Ami (Mt 26, 50). Ces mots que rapporte Matthieu expriment toute la compassion que Jésus a manifestée à Judas. Jésus, le plus persécuté et le plus maltraité d’entre tous les humains, n’a jamais appelé aucune créature mortelle du nom d’ennemi. Il appelle Judas son ami, au moment même qu’il trame contre lui la plus perfide et exécrable trahison qui fût jamais. Si seulement Judas avait regardé Jésus dans les yeux comme Pierre l'a fait, il serait devenu dans l'histoire, écrit Térésa de Calcutta, l'ami de la miséricorde de Dieu.

2016-C-Jn 20, 11-18- mardi octave de Pâques - avons-nous un visage de ressuscité ?

Dans la dernière heure du vendredi, sur la Croix, Jésus s'est occupé de la douleur et de l'angoisse du larron. Dans la première heure de la Pâque, il s'occupe de la douleur et de l'amour de Marie-Madeleine. Jésus ressuscité continue ainsi de donner vie aux blessés, aux gens tristes et malheureux.

2016-c-Mc 16, 9-15 -samedi octave de Pâques-urgence de «désimaniger» Pâques.

Aucun langage, aucune représentation ne peut dire Pâques. Devant ce qui arrive à Jésus, nous ne pouvons que balbutier des paroles qui surgissent de notre être profond. De notre expérience de Dieu. Pour dire Pâques, un devoir de «désimagination» s'impose pour citer un penseur chrétien, un grand spirituel, contesté de son vivant, maître Eckhart.

2016-C-Jn 3, 7-15- mardi 2e semaine pascale - Nicodème et nous ?

Vous voulez voir un croyant ambigu. Vous voulez voir quelqu'un qui n’est ni chaud ni froid. Vous voulez voir à quoi ressemble quelqu'un qui n'est pas capable de se brancher. Regardez Nicodème. Il voulait suivre Jésus chez qui il soupçonnait une belle profondeur de sens, mais il ne souhaitait pas s'éloigner de son titre de membre du Sanhédrin. Son cœur brûlait pour Jésus, mais demeurait attaché à l'héritage culturel qui était le sien.

2016-C-Jn 6, 16-21- samedi 2e semaine de Pâques- théophanie de solidarité

Vous avez observé depuis le début de ce temps pascal, c'est un détail important, que dans toutes les apparitions de Jésus, les évangélistes mentionnent la peur des disciples suivie d'un appel à ne pas craindre. La théophanie de Jésus sur la mer agitée s'inscrit dans ce même mouvement : peur d'un fantôme (Mc 6, 49) suivi d'une parole rassurante : c'est moi, soyez sans crainte. Cette même déclaration en rejoint une autre : que votre cœur ne se trouble pas (Jn 14, 27). Chaque théophanie, a-t-on écrit, est une monstration. Dieu se montre. Dieu se donne à voir.

2016-C-Mtt.5, 43-48 -samedi première semaine carême -ce n'est pas raisonnable, mais c'est chrétien:

Ma première réaction est celle d'un enfant : maman, est-ce que les méchants peuvent devenir gentils ? Est-ce qu'aimer les super-méchants les rendra gentils ? La question de l'enfant soulève une question plus fondamentale : comment dépasser la violence ? La réponse de Jésus vise justement à briser le cercle de la violence. Il ne nous dit pas de tout accepter, même les brutalités, mais il nous demande de ne pas réagir à la violence par la violence. Le pape François nous appelle à dépasser cette violence : rester sur le chemin du mal n’est que source d’illusion et de tristesse. La vraie vie est bien autre chose. Dieu ne se lasse pas de tendre la main.

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